Troïlus et Cressida

pièce de théâtre de William Shakespeare

L'Histoire de Troïlus et Cressida est une pièce de théâtre de William Shakespeare, écrite certainement vers 1602. Le texte fait cependant référence à des concepts que Shakespeare n'a pu connaître qu'en 1608[1].

Troïlus et Cressida
L'Histoire de Troïlus et Cressida, 1609.
L'Histoire de Troïlus et Cressida, 1609.

Auteur William Shakespeare
Version originale
Titre original Troilus and Cressida
Langue originale Anglais

Cette pièce qui suit immédiatement la rédaction d'Hamlet, a été publiée dans deux éditions différentes, toutes deux en 1609. On ne sait pas si elle a jamais été jouée à l'époque de Shakespeare parce que les deux éditions se contredisent sur ce point. L'une annonce à la page de titre que la pièce a été récemment jouée sur scène, l'autre déclare dans sa préface que c'est une nouvelle pièce jamais mise en scène.

Pendant la guerre de Troie, un fils de Priam, Troïlus, tombe amoureux de Cressida, la fille du prêtre Calchas passé au parti des Grecs. Cressida cache son amour, mais finit par céder au jeune Troïlus, poussée par son oncle Pandare, qui sert d'entremetteur. Le conseil de Troie demande à Troïlus de rendre Cressida à son père en échange d’un prisonnier troyen, Anténor. Après des protestations de fidélité de part et d'autre, Cressida se révèle infidèle, et offre à un Grec, Diomède, la manche que Troïlus lui avait donnée en gage. Le Ve acte montre en accéléré l'engagement fatal à Patrocle, puis aussitôt à Hector. Achille est montré sous un jour peu favorable (il fait massacrer Hector désarmé par ses Myrmidons).

Personnages

modifier
  • Soldats grecs et troyens

Postérité

modifier

Angelica Kauffmann a représenté Diomède et Cressida (acte V, scène II) dans un tableau de 1789 conservé à Petworth House dans le Sussex de l'Ouest[2].

Références

modifier
  1. Dans l'acte II, scène 2, Shakespeare fait référence aux dismes et aux tenths qu'il a pu lire chez Norton, Disme, or the art of tenths, la traduction anglaise du traité La Disme de Simon Stévin, publié seulement en 1608.
  2. National Trust

Sources

modifier
  • Michael Edwards, Shakespeare : le poète au théâtre, Paris, Fayard, 2009, p. 123-156.

Liens externes

modifier