Turquestein-Blancrupt

commune française du département de la Moselle

Turquestein-Blancrupt est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.

Turquestein-Blancrupt
Turquestein-Blancrupt
Mairie de Turquestein-Blancrupt.
Blason de Turquestein-Blancrupt
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Sarrebourg-Château-Salins
Intercommunalité Communauté de communes Sarrebourg Moselle Sud
Maire
Mandat
Michel Andre
2020-2026
Code postal 57560
Code commune 57682
Démographie
Gentilé Turquestinois
Population
municipale
10 hab. (2021 en évolution de −44,44 % par rapport à 2015)
Densité 0,33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 34′ 12″ nord, 7° 05′ 51″ est
Altitude Min. 295 m
Max. 826 m
Superficie 30,04 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Phalsbourg
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Turquestein-Blancrupt
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Turquestein-Blancrupt
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Turquestein-Blancrupt
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Turquestein-Blancrupt

Cette commune se trouve dans la région historique de Lorraine et fait partie du pays de Sarrebourg.

Géographie

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Turquestein-Blancrupt est une commune forestière qui occupe la vallée de la Sarre blanche, aussi appelée Blancrupt, au pied du Donon.

La commune se situe à la limite entre la Moselle, la Meurthe-et-Moselle et le Bas-Rhin.

Hameaux

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La commune est constituée de plusieurs hameaux et lieux-dits qui s'étendent sur une douzaine de kilomètres de long :

  • le Pâquis
  • le Petit Blancrupt (ou Chaude Poêle)
  • la Fange
  • Ricarville
  • Turquestein
  • le Kiboki
  • le Storindal
  • la Cense Manée

Communes limitrophes

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Hydrographie

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La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Sarre, le ruisseau de Chatillon, le ruisseau Basse de la Verrerie, le ruisseau Basse de le ru des Dames, le ruisseau Basse d'Enfer, le ruisseau Basse du Bœuf, le ruisseau Basse du Houzard et le ruisseau Basse Leonard[Carte 1].

La Sarre, d'une longueur totale de 129,2 km, est un affluent de la Moselle et donc un sous-affluent du Rhin, qui coule en Lorraine, en Alsace bossue et dans les Länder allemands de la Sarre (Saarland) et de Rhénanie-Palatinat (Rheinland-Pfalz)[1].

Le ruisseau de Chatillon, d'une longueur totale de 14,5 km, prend sa source dans la commune de Grandfontaine et se jette dans la Vezouze à Cirey-sur-Vezouze, après avoir traversé cinq communes[2].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Turquestein-Blancrupt.

La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Sarre et du ruisseau de Chatillon, peut être consultée sur un site spécial géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2020, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique de la Sarre était jugé moyen (jaune)[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 184 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 10,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Turquestein-blancrupt_sapc », sur la commune de Saint-Quirin à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 091,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −18,4 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site spécial publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Turquestein-Blancrupt est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (97,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (99,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (90,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,1 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), prairies (0,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Mentions anciennes

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Le nom de la commune est attesté sous les formes[15],[16] : Bencelinus de Truchstein (1124, nom de personne), Durchelstein (1126), Truclisten (1128), Turchestein (1135), Turkestein ou Turcestein (1157), Turchesten et Durchestein (1186, chapitre de l'abbaye de la Haute-Seille), Druchstein ou Druchetein (1200-1260, Chronique), La châtellenie de Turkenstein (1314), Turkestein (1324), Le chestel de Durkestein (1346), Durkestain (1350), Durquesteim (1352), Dursquestain (1422, fiefs de Blâmont), Turckstein (1490), Durkelstein (XVe siècle, obituaire de la collégiale de Sarrebourg), Tricquestain (1534, chapitre de l'abbaye de la Haute-Seille), Terkestain (1561), Turquestein (1566), Durckstein (1589, domaine de Phalsbourg), Turquestain (1667, compte du domaine de Turquestein), Les Métairies-de-Turquestein[Note 2] (1719), cense de Turquestin (1756, département de Metz), Turquestin (1793), Türkstein (1871-1918), Turquestein-Blancrupt (1961).

Étymologie

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D'après le toponymiste Ernest Nègre, il s'agit d'un nom de personne germanique Truogo, suivi du germanique stein[17] (pierre/rocher). Le [qu] de Turquestein est apparu par romanisation ou francisation du toponyme.

Histoire

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Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1995 mars 2008 Roland Muntz    
mars 2008 En cours Michel André    

Turquestein-Blancrupt est l'une des seules communes françaises avec Demi-Quartier (Haute-Savoie) ; Taillepied (Manche) ; Château-Chinon (Campagne) (Nièvre) ; Pourcharesses (Lozère) ; Le Malzieu-Forain (Lozère) ; Rouvres-sous-Meilly (Côte-d'Or) et Le Plessis-Patte-d'Oie (Oise) dont la mairie est située dans une autre commune : elle se situe sur le ban communal de Saint-Quirin.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].

En 2021, la commune comptait 10 habitants[Note 3], en évolution de −44,44 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
86676289101150145136150
1856 1861 1871 1875 1880 1885 1890 1895 1900
1441591411281321499395113
1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1399466705861535452
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
292225222122221612
2021 - - - - - - - -
10--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[20]. |recens-pr.)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Culture locale et patrimoine

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Stèle des Aviateurs.

Lieux et monuments

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  • château de Turquestein ; datant du Xe siècle et sis sur un grand rocher à 460 mètres d'altitude ;
  • la Roche des Fées (468 mètres) ;
  • les Trois Pierres (546 mètres - monolithes) ;
  • le Mirguet (577 mètres) ;
  • le Petit Nid d'Oiseaux (657 mètres) ;
  • le Grand Nid d'Oiseaux (714 mètres) ;
  • le grand chemin d'Allemagne, voie romaine et ancienne frontière entre l'Empire allemand et la France.

Édifices religieux

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  • Chapelle Notre-Dame-de-la-Délivrance, restaurée en 1895 par madame Clémence Jeanpierre. La statue de Notre-Dame-de-la-Délivrance, en bois, se trouve au presbytère de Saint-Quirin. Chapelle qui témoigne de l'ancienneté et de la vivacité de la dévotion à Notre-Dame de la Délivrance à cet endroit.
  • Oratoire de Notre-Dame-de-la-Délivrance, sur la route du Donon.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Turquestein-Blancrupt Blason
Coupé au 1 parti d'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent et d'azur à trois fleurs de lys d'or ; au 2 d'or à l'étoile à six rais de gueules à la bordure du même.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. métairies réparties surtout en aval de la Sarre blanche.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Turquestein-Blancrupt » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Sandre, « la Sarre »
  2. Sandre, « le ruisseau de Chatillon »
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Turquestein-Blancrupt et Saint-Quirin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Turquestein-blancrupt_sapc », sur la commune de Saint-Quirin - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Turquestein-blancrupt_sapc », sur la commune de Saint-Quirin - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. Insee, « Métadonnées de la commune de Turquestein-Blancrupt ».
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe
  16. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, volume 2, Formations non-romanes ; formations dialectales, 1991
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Bibliographie et sources

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  • Le texte d'Arthur Benoit rédigé en 1860 s'intitule "la vallée du Blancrupt ou la vie en forêt". Il est republié in extenso par Jean-Pierre Kruch, avec une notice de présentation, dans l'opus Le temps perdu, 3, consacré à Victor Franck, Forestiers et bûcherons (1896), textes d'Arthur Benoit et Charles-Joseph Pariset, Jean-Pierre Kruch éditeur, Raon-L'Étape, , en particulier pp 13–46.
  • Henri Lepage, Les Seigneurs, le château, la châtellenie et le village de Turquestein, Nancy, 1886 (BNF 34132773)
  • Henri Lepage, Statistique du département de la Meurthe, nombreuses éditions.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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