Un mari idéal (film, 1947)

film sorti en 1947
Un mari idéal

Titre original An Ideal Husband
Réalisation Alexander Korda
Scénario Lajos Biró
Acteurs principaux
Sociétés de production London Film Productions
Pays de production Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre Comédie
Durée 125 minutes
Sortie 1947

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Un mari idéal (An Ideal Husband) est un film britannique d'Alexander Korda, d'après la pièce éponyme d'Oscar Wilde, sorti en 1947.

Synopsis modifier

Londres, en 1895, est « le centre de l’univers », les femmes « y ont une taille de guêpe », et les hommes « y sont pleins d’esprit »… Le vicomte Arthur Goring, qui semble un dandy prétentieux et inconséquent, se rend à une soirée chez sir Robert Chiltern, riche sous-secrétaire d'État parlementaire, et son épouse Gertrude. Une invitée surprise arrivée de Vienne, Laura Cheveley, autrefois fiancée à Arthur Goring, y est le centre de tous les commentaires. Gertrude, qui a été sa condisciple, la redoute et la juge égoïste et malveillante.

Laura Cheveley impose un entretien privé à son mari, qui doit prononcer le lendemain à la Chambre un discours sur un projet frauduleux de canal en Argentine : soit il défend ce projet dans lequel elle a beaucoup investi, soit elle rend publique une lettre prouvant qu’une affaire de concussion est à l’origine de sa fortune. Il cède dans un premier temps, mais Gertrude, qui ignore cette affaire ancienne, lui demande d’y renoncer. Aimant profondément son épouse, il l'écoute. Laura Cheveley, au fait de sa déconvenue, apprend à Gertrude l’infamie à laquelle s’est livré son mari : son idole s’écroule, elle est effondrée. Chiltern, voyant son amour lui échapper, décide alors de dénoncer malgré tout l’escroquerie du canal argentin.

Après une série de quiproquo entre Arthur, Gertrude et Robert, Laura Cheveley entend se servir de la lettre d’une autre façon : elle dit à Arthur Goring qu’elle lui remettra la lettre s’il lui promet de l’épouser, façon pour elle de s’assurer un statut dans le monde en exploitant les sentiments qu’il lui aurait, pense-t-elle, conservés. Dans le fil de la conversation, elle lui parle de la broche de diamants qu’elle a perdue lors de la soirée chez lord Chiltern. Or c’est Goring qui l’a trouvée, et l’a conservée, parce qu’il a reconnu le bijou volé dix ans plus tôt à une de ses cousines. Sous ses dehors frivoles, Goring s’avère finalement à la fois épris de justice et fidèle en amitié. Le rapport de force est renversé : soit elle lui remet la lettre sans délai, soit il fait appeler la police. Laura doit s’exécuter.

Lord Chiltern sera encensé pour la qualité et la probité de son discours, mais le remords lui enjoindra de refuser un poste dans le gouvernement et de quitter la vie publique. Laura Cheveley jettera son dévolu sur un quelconque pantin à particule. Arthur Goring épousera Mabel Chiltern, à qui on promet en lui un mari idéal. Elle récuse cette qualité, se doutant que nul ne peut prétendre à l’être.

Fiche technique modifier

Distribution modifier

Autour du film modifier

La pièce d'Oscar Wilde a donné lieu à au moins deux autres adaptations :

Liens externes modifier