Undine Gruenter
Undine Gruenter (orthographié Grunter[1] à l'État-civil), née le à Cologne (Allemagne) et morte le à Paris 13e, est une romancière, nouvelliste et poétesse allemande.
Biographie
modifierUndine Gruenter naît le à Cologne en Allemagne, fille de la romancière, essayiste et traductrice Astrid Gehlhoff-Claes et de l'historien et universitaire Rainer Gruenter. Elle étudie le droit à Heidelberg et à Bonn (1973-1979), puis la philosophie et la littérature à Wuppertal (1980-1986)[2].
Elle s'installe à Paris en 1987.
Elle a été mariée de 1987 jusqu'à son décès au journaliste et critique allemand Karl-Heinz Borher (1932-), alors correspondant à Paris du journal littéraire Merkur dont il est l'un des fondateurs[3].
Atteinte de la maladie de Charcot, elle décède le dans le 13e arrondissement de Paris[1], quelques mois après la parution de son troisième roman Das Versteck des Minotauros (en français : La Cache du Minotaure). Publication posthume en 2004, Der verschlossene Garten (en français : Le Jardin clos) est considéré par beaucoup comme son chef-d'œuvre[4],[5].
La réalisatrice suisse Anita Hugi consacre en 2016 un documentaire de 53 minutes, Das Projekt der Liebe / Le Projet d'aimer, à Undine Gruenter[6],[7]. Le film a été présenté en Compétition internationale du 34è Festival international du Film sur l'Art (FIFA) à Montréal et est lauréat du Prix Literavision (de) 2016 comme meilleur long métrage[8].
Œuvres
modifierRomans
modifier- Ein Bild der Unruhe, Hanser, 1986.
- Vertreibung aus der Labyrinth, Hanser, 1992.
- Das Versteck des Minotauros, Hanser, 2001.
- En français : La Cache du Minotaure, Quidam éditeur, trad. Marielle Roffi, 2005[9].
- Der verschlossene Garten, Hanser, 2004[10].
- En français : Le Jardin clos, Quidam éditeur, trad. Marielle Roffi, 2007.
Recueils de nouvelles
modifier- Nachtblind, Hanser, 1989.
- En français : Aveugle la nuit, Le Seuil, trad. Claire de Oliveira, 1992.
- Das gläserne Café, Bollmann, 1991.
- Epiphanien, abgeblendet, Suhrkamp, 1993[11] - Rééd. Berliner Taschenbuch Verlag, 2010.
- Sommergäste in Trouville, Hanser, 2003[12].
- En français : Un été à Trouville, Jacques-Marie Laffont, 2004.
- Pariser Libertinagen, Hanser, 2005[13].
- En français (trois extraits) : Du côté de..., Le Visage vert, trad. Elisabeth Willenz, 2011.
Autres textes
modifier- Der Autor als Souffleur. Journal 1986-1992, Suhrkamp, 1995[14].
- Durch den Horizont, ein Poem, edition per procura, 2008.
Bibliographie partielle
modifier- (pt) Vilas-Boas, G. (2003). O Minotauro e os labirintos contemporâneos. Cadernos de Literatura Comparada, 8/9, Dezembro de 2003, p. 245-271.
- (de) Schmeling, M. (2007). Narrativer Konstruktivismus in den Labyrinthen der Postmoderne : Undine Gruenter, Lars Gustaffson und Felix Philipp Ingold. Hans Richard Brittnacher und Rolf-Peter Janz. Labyrinth und Spiel - Umdeutung eines Mythos. Wallstein Verlanf, 2007.
- (de) Wolting, M. (2009). Der Garten als Topos im Werk von Marie Luise Kaschnitz, Undine Gruenter und Sarah Kirsch. Wydawnictwo Uniwersytetu Wrocławskiego..
- Kerebel, A. (2012). La Ville de Paris dans les nouvelles d'Undine Gruenter. Anna Madoeuf et Raffaele Cattedra. Lire les villes. Panoramas du monde urbain contemporain, Presses universitaires François-Rabelais de Tours, 2012.
Références
modifier- Insee, « Extrait de l'acte de décès de Undine Veronika Sigune Wilhelmine Grunter », sur MatchID
- (de) « Undine Gruenter - Munzinger Biographie », sur Munzinger, (consulté le )
- (de) « Undine Gruenter ist gestorben », Kölner Stadt-Anzeiger, (lire en ligne, consulté le )
- (de-CH) Andrea Köhler, « Zum Tod der Schriftstellerin Undine Gruenter: Die zerbrechlichen Reste des Glücks », Neue Zürcher Zeitung, (ISSN 0376-6829, lire en ligne, consulté le )
- (de) Marcel Reich-Ranicki:, « Ein elegischer und melancholischer Ton », Frankfurter Allgemeine Zeitung, (ISSN 0174-4909, lire en ligne, consulté le )
- « Undine Gruenter - Das Projekt der Liebe », sur Visions du Réel, (consulté le )
- Narrative Boutique, « Undine Gruenter - Le projet d'aimer », sur Narrative Boutique, (consulté le )
- (all) SRF, « Literaturfilmpreis Literavision » , sur srf.ch, (consulté en )
- Richard Blin, « La Cache du Minotaure - Undine Gruenter », sur Le Matricule des Anges, (consulté le )
- (de) Marcel Reich-Ranicki, « Das künstliche Paradies », sur Der Spiegel, (consulté le )
- (de) Andrea Köhler, « Undine Gruenters „Epiphanien, abgeblendet“: Pst, pst! », Die Zeit, (ISSN 0044-2070, lire en ligne, consulté le )
- (de) Dorothea Dieckmann, « Erzählungen: Die Zeit steht still », Die Zeit, (ISSN 0044-2070, lire en ligne, consulté le )
- (de) Helmut Böttiger, « Skizzen der Bohéme », Deutschlandradio Kultur, (lire en ligne, consulté le )
- (de) Steffen Lietz, « Undine Gruenter : Der Autor als Souffleur », sur Neuland Magazine, (consulté le )
Liens externes
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- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :