Une journée bien remplie

film sorti en 1973

Une journée bien remplie

Réalisation Jean-Louis Trintignant
Scénario Jean-Louis Trintignant
Vincenzo Labella
Musique Bruno Nicolai
Acteurs principaux
Sociétés de production Cinétel
Euro International Film (EIA)
Président Films
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Italie Italie
Genre Comédie
Durée 95 minutes
Sortie 1973

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Une journée bien remplie est un film franco-italien réalisé par Jean-Louis Trintignant et sorti en 1973.

Synopsis modifier

Au fil d'une journée, un homme parcourt les routes du Gard au guidon d'une moto en compagnie de sa mère assise dans un side-car, tuant des personnes de façon insolite et selon un itinéraire bien établi.

Fiche technique modifier

Distribution modifier

Production modifier

Selon la biographie Trintignant l'Insoumis de Vincent Quivy, le court extrait de théâtre dans le film, avec Doniol-Valcroze et Trintignant lui-même est une référence à une période trouble de l'acteur-réalisateur : il joua Hamlet en 1971 sur une mise en scène de Maurice Jacquemont. Les mauvaises critiques et l'échec de la représentation furent très blessantes pour l'acteur qui abandonna le théâtre pour plus d'une décennie.

Autour du film modifier

  • Cela faisait vingt ans que Jean-Louis Trintignant voulait réaliser un film, d'ailleurs à ses débuts, il voulait être réalisateur et non pas acteur[1].
  • Avant de devenir un réalisateur célèbre avec Diva, en 1981 Jean-Jacques Beineix fut notamment assistant-réalisateur sur ce film aux côtés du beau-frère du réalisateur, l'acteur Serge Marquand.
  • Si la mère s'appelle Rousseau et qu'elle est née Cheval, c'est parce que dans l'esprit de Jean-Louis Trintignant, ce sont des naïfs, descendants du douanier Rousseau et du facteur Cheval[2].

Notes et références modifier

  1. Cinématographe, no 1, février 1973, p. 19, interview de Jean-Louis Trintignant : "Il y a vingt ans que j'y pense ; je ne voulais pas être acteur, je voulais être metteur en scène"
  2. Cinématographe, no 1, février 1973, p. 20, interview de Jean-Louis Trintignant : "La mère s'appelle Rousseau, née Cheval. Dans mon imagination, ce sont des descendants du douanier Rousseau et du facteur Cheval. Ce ne sont pas des très intelligents, mais ce sont des naïfs"

Liens externes modifier