Union sportive montalbanaise
L'Union sportive montalbanaise est un club français de rugby à XV basé à Montauban. Il est champion de France en 1967.
Nom complet | Union sportive montalbanaise rugby |
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Surnoms | Les Sapiacains |
Fondation | |
Statut professionnel | Oui |
Couleurs | Vert et noir |
Stade |
Stade Sapiac (11 937 places) |
Siège |
188 rue Léo Lagrange 82000 Montauban |
Championnat actuel | Pro D2 (2024-2025) |
Président | Jean-Claude Maillard |
Entraîneur | Sébastien Tillous-Borde |
Site web | usmsapiac.fr |
National[note 1] |
Championnat de France de 1re division (1) Championnat de France de 2e division (2) Champion de France de Fédérale 1 (1) Challenge de l'Espérance (3) |
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Maillots
Actualités
Dernière mise à jour : 17 août 2018.
De 2001 à 2010, le club dispose d'une section professionnelle, le Montauban Tarn-et-Garonne XV ou MTG XV, celle-ci participa à la H Cup en 2008-2009. À la suite d'une relégation administrative, il participe au championnat de Fédérale 1 de 2010 à 2014. Il est devenu champion de France de Fédérale 1 en juin 2014, où il retrouve le monde professionnel et la Pro D2.
Histoire
modifierFondation en 1903
modifierL'Union sportive montalbanaise est créée en [1].
Champion de France de deuxième série en 1909
modifierEn seulement cinq ans, le club joue déjà les premiers rôles en deuxième division française, alors appelée « 2e série ». En janvier 1909, l'USM devient championne des Pyrénées et accède ainsi aux phases finales de la compétition[2].
L'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA) informe alors le club que son huitième de finale se jouera contre le champion du Languedoc, l'US Perpignan, qui fusionnera plus tard avec les arlequins de Perpignan pour devenir l’USA Perpignan.
Les Montalbanais se déplacent donc en terre catalane au stade de la route de Thuir où 5 000 supporters perpignanais comptent assister à la défaite des Verts et blancs. C'était sans compter sur le talent des trois quarts tarn-et-garonnais, à l'image du capitaine Ricard qui crochète la ligne de défense catalane et s'offre ainsi le boulevard jusqu'à la ligne d'essai. Grâce à cela, l'US Montauban se qualifie.
Pour le quart de finale, l'USM reçoit l'Union athlétique libournaise, championne de Guyenne, de Gascogne et du Limousin. Le 7 mars, les Bleus et blancs girondins pénètrent sur la pelouse de la cuvette de Sapiac amenés par Pierre Moysès, finaliste de la 1re série avec le Stade bordelais. L'arbitre, le docteur Voivenel, donne le coup d'envoi. C’est une nouvelle victoire des Montalbanais grâce à deux essais de Ricard et Massié.
La demi-finale les oppose au Sporting club saumurois le 28 mars 1909, sur terrain neutre, à Bordeaux. Les champions d'Atlantique, de Touraine et de Bretagne n'auront pas existé durant le match puisqu'ils subissent une sévère défaite, ils encaissent huit essais de Massié (3), Blanc (2), Arquié, Perry, et Verseilles tandis que deux transformations sont passées par Perry et Luze. L'impensable en début de saison arrive, l'US Montauban est en finale.
Les Sapiacains se déplacent à Montpellier dans l'espoir d'en découdre avec les farouches Toulonnais mais ceux-ci ne viendront pas.
L'organisateur de la compétition, Charles Brennus, reporte alors le match au 18 avril, il aura lieu à Montauban.
6 000 spectateurs sont massés dans la cuvette de Sapiac mais la finale à domicile démarre mal pour les locaux qui encaissent le premier essai du match : USM 0-3 RCT. Une charge de Massié ramena les équipes à égalité, 3-3 à la mi-temps.
La seconde période marqua la domination des Verts et blancs qui commença par une bonne mêlée près de l'en-but toulonnais et un essai d'Arquié. Les joueurs du RC Toulon s'effondrent et concèdent alors trois nouveaux essais de Gaudens, Dumons et Perry.
L'USM gagne 15 à 3 et devient championne de France de la 2e série, le club accède par la même occasion à la première division.
Montauban en première division (1909-1924)
modifierLes cinq premières années dans l'élite sont difficiles malgré des recrues de qualité comme Nelson Moura ou Max Courégé[3] mais Montauban assure son maintien jusqu'en 1914 où il ne remporte pas le moindre match en championnat, défait par le FC Auch, le FC Lourdes et le Stadoceste tarbais. Il échoue ensuite en barrage contre Saint-Girons. La guerre ayant bouleversé l'organisation des compétitions, l'USM est finalement admise à nouveau en première division à la reprise en 1920[4].
Relégation en Honneur (1925-1926)
modifierMontauban joue ensuite deux saisons en Honneur (la deuxième division de l’époque) en 1925 et 1926, année où il remonte en première division, portée à 40 clubs.
Retour en première division (1927-29) puis (1931-1934)
modifierPour son retour en première division, Sapiac se pare de nouvelles grandes tribunes. Malgré les départs de Dupouy qui deviendra international, de Rinco à Agen et de Louis Magnol au Stade toulousain[5], Montauban retourne en première division mais termine avant-dernier de sa poule les deux premières années avant d’être relégué la saison suivante.
Il ne passe qu’une seule saison en honneur avant de rejouer les 4 saisons suivantes en première division. Montauban effectue deux bonnes saisons en 1931 et 1932, manquant de peu la qualification. Alors au sommet de son art, l'emblématique Germain Coulonges décède lors de la saison 1932-1933[6]. Privé de son leader, Montauban ne termine que sixième de sa poule se 9 et rentre dans le rang. La saison suivante, l'USM est relégué.
Retour en Honneur (1935-1939)
modifierMontauban retourne pour 5 ans en division d’honneur. En 1939, Montauban est vice-champion des Pyrénées contre le SC Albi et remonte en première division. En phase finale, le club est ensuite battu par Oloron et échoue ainsi à remonter dans l'élite après un match à l'issue controversé[7] Puis la Seconde Guerre mondiale oblige à mettre le championnat de France en sommeil.
Le retour dans l’élite du rugby français (1943-1973)
modifierAnnées 1940
modifierÀ la reprise en 1943, Montauban est classé en première division, élargie à 95 clubs. Le club obtient rapidement de bons résultats, disputant notamment deux huitièmes de finale de Championnat en 1947 et en 1949. Louis Blanc porte les couleurs du club entre 1948 et 1954.
Les premiers internationaux du club
modifierLe Basque de Montauban Michel Sorondo, trois-quarts centre et plaqueur hors-pair est sélectionné en 1946 contre les kiwis, une sélection de joueurs néo-zélandais enrôlés dans l'armée, et dont un bon nombre deviendront par la suite All Blacks[8],[9]. C’est le premier international du club et il formera une paire de centre très complémentaire avec son partenaire de club Émile Bouché[10].
Années 1950
modifierLes années 1950 sont aussi prolifiques avec notamment 5 qualifications en 10 saisons pour les seizièmes de finale du championnat. En 1950, Montauban atteint les seizièmes de finale du Championnat, battu de peu 11-8 par Mazamet.
En 1951, Montauban est qualifie pour la seconde phase du Championnat réunissant les 24 meilleurs clubs français et atteint les seizièmes de finale de la Coupe de France, éliminé par Grenoble.
Après deux saisons plus difficiles, Montauban joue ensuite 4 seizièmes de finale en 5 saisons en 1955, 1957, 1958 et 1959, année où Louis Blanc, après 4 ans à Mont de Marsan revient au club dont il portera les couleurs jusqu'au titre de 1967.
Les prémices du succès
modifierAprès une saison 1961 où il se maintient de justesse malgré une dernière place dans sa poule, Montauban réussi à attirer des recrues prometteuses.
L'embellie commence lors de la saison 1962 qui voit Montauban terminer à la deuxième place de sa poule de Championnat derrière Graulhet mais l'USM est ensuite sorti dès les seizièmes de finale par le Biarritz olympique 5-3. La même année, Montauban fourni un nouvel international à l'équipe de France, Henri Romero qui sera sélectionné en poste de troisième ligne centre pour le match en Écosse[11] à l’occasion du Tournoi des cinq nations, remporté par la France.
La saison suivante est plus difficile puisque Montauban qui ne remporte que 5 victoires en 14 matchs du Championnat manque la qualification.
En 1964, Montauban est encore éliminé de justesse en seizièmes de finale du Championnat par l'Aviron bayonnais cette fois. La même année, le talonneur Jean-Michel Cabanier sera le troisième international de l’histoire du club, sélectionné le 15 décembre 1963 contre la Roumanie[12] à Toulouse.
Ce cap est enfin franchi la saison suivante et Montauban dispute un huitième de finale en Championnat, perdu contre Graulhet dans des conditions discutables.
La saison 1966 commence bien puisque Montauban termine à la troisième place de son groupe en Championnat à un point du leader, le TOEC mais est éliminé dès les seizièmes de finale par le Stade rochelais 6-3.
Montauban ne sera battu que 4 fois à domicile entre 1962 et 1966[13], respectivement par le FC Lourdes, le SC Albi, le Stade montois et le FC Grenoble.
Champion de France en 1967
modifierLe dimanche 28 mai 1967, l'US Montauban remporte son seul et unique titre de champion de France. Pourtant la saison avait mal commencé avec le décès de Pierre Fontanié, deuxième ligne, la blessure au genou de l'autre seconde ligne Jean-Pierre Quereilhac et le départ de l'international Henri Romero pour Nice.
Sous l'impulsion de Louis Blanc, 15 fois remplaçant en équipe de France et d'Arnaud Marquesuzaa, ancien international, le jeu montalbanais est devenu plus axé sur le mouvement et la passe. Avec l'entraîneur Guy Augey, ancien international de rugby à XIII, Blanc, passé au Stade montois de Fernand Cazenave, l’équipe modifie sa manière de s'entraîner, avec une intransigeance sur la qualité de la passe[14].
Durant cette saison 1966-1967, l'USM est versé dans la poule 6 et se qualifie aux côtés du Stade dijonnais, du FC Grenoble, du RC Narbonne et du Toulouse olympique[15].
En seizième de finale, l'US Montauban affronte l'US Romans. Menés 6 à 8, les Montalbanais tentent une combinaison où Francis Bourgade, troisième ligne, doit s'intercaler dans les trois-quarts. Celle-ci est mal maîtrisée et Arnaud Marquesuzaa se retrouve bloqué. Il choisit de taper un drop, lui qui n'en tente jamais et ce dernier passe[14]. L'USM l'emporte dans la douleur, sur le score de 9 à 8. Ils font alors mieux que la saison précédente puisqu'ils avaient été éliminés à ce stade de la compétition par le Stade rochelais 6-3.
En huitième de finale, les Verts et noirs remportent leur match contre l'US Quillan sur le score de 19 à 3.
Puis les Montalbanais se retrouvent face au numéro 1 des phases de poules[14], le CA Brive, à Grenoble. Carrié prend le dessus en touche sur son célèbre adversaire Roger Fite et Montauban vient à bout de son adversaire sur le score de 3 à 0, accédant ainsi à la demi-finale.
Celle-ci se joue contre le voisin tarnais, le SC Graulhet. Le stadium de Toulouse accueille la "finale des Pyrénées". C'est aussi une revanche car Graulhet, alors numéro 1 des phases de poules avait éliminé le club au stade des huitièmes de finale en 1965, dans des conditions discutables. Malgré les absences de Bourgade et de Marquesuzaa[16], Les Tarn-et-Garonnais se qualifient puisqu'ils remportent le match 9 à 6, apportant, dans la préfecture, une joie quasiment comparable à celle provoquée par le titre futur[14].
Pour la première fois, la finale du championnat de France est retransmise en Eurovision, avec aux commentaires Roger Couderc. Une dizaine de milliers de supporters ont parcouru les deux cent dix kilomètres qui séparent Montauban de Bordeaux, lieu de la finale. Le match se déroule en effet au stade municipal de Lescure[14]. Comme leurs adversaires, les Montalbanais - amenés par leur capitaine, Louis Blanc - disputent leur première finale et ne sont pas donnés favoris. En effet, les joueurs du CA Bègles ont l'avantage de jouer le match, quasiment, à domicile (leur stade du Musard étant distant d'à peine cinq kilomètres). De plus, ils ont le vainqueur et le finaliste de la dernière édition à leur tableau de chasse (respectivement le SU Agen en huitième et l'US Dax en demi-finale).
Dès la cinquième minute, Bourgade marque en coin, après une passe décisive de Marquesuzaa (3-0). Le score en restera là jusqu'à la 72e minute. Pourtant, les occasions seront nombreuses de part et d'autre. Mais les Bèglais sont handicapés par le manque de réussite de Jacques Crampagne dans ses tentatives de pénalités. En trois minutes, l'ailier Jacques Londios inscrit deux nouveaux essais, profitant sur le second d'une percée de Bourgade (11-0). Le CA Bègles réduit la marque en toute fin de partie, par un essai non transformé de Christian Swierczinski. L'arbitre, Pierre Lebecq, siffle la fin du match, sur le score de 11 à 3 en faveur de l'US Montauban. Leur capitaine Louis Blanc, au moment de soulever le bouclier de Brennus, aura cette phrase, devenue célèbre dans le monde du rugby français, « Je ne le croyais pas aussi lourd ! »[17].
Les festivités liées au sacre vont durer une semaine. Sept jours de vacances scolaires sont même décrétés dans les écoles de l'arrondissement. Tout le monde veut les recevoir, de l'évêque au préfet. Pourtant, à la fin de cette semaine folle, ils sont encore capables de remporter le challenge de l'Espérance, face à Graulhet. Par la suite, le club n'atteindra jamais plus ce niveau mais la passion du rugby est encore vivace à Montauban[14].
Équipe championne :
1. Bernard Cardebat 2. Jean-Michel Cabanier 3. Louis Blanc
4. Gaston Carrie 5. Gérard David
6. Jacques Delcros 8. Arnaud Marquesuzaa 7. Francis Bourgade
9. Moïse Maurière 10. Jean Daynes
11. Jacques Londios 12. Jean-Pierre Malavelle 13. Jean-Claude Sahuc 14. André Piazza
15. Jean Sirac
En fin de saison, Bernard Cardebat, Jean-Michel Cabanier et Jacques Londios partiront en tournée en Afrique du Sud[16], ce dernier étant même sélectionné en équipe de France[18]. L'entraîneur Guy Augey quitte le club pour Decazeville.
Vainqueur du Challenge de l’espérance en 1967
modifierLa même année, Montauban remporte le challenge de l'Espérance après avoir battu le tenant du titre, Graulhet en finale 9-8 et ce pour le dernier match de son capitaine Louis Blanc. Montauban est ensuite admis dans le prestigieux challenge Yves du Manoir la saison suivante[19].
Quart de finaliste du championnat de France en 1968
modifierLa saison suivante, Montauban termine en tête de sa poule et dispute le dernier quart de finale de son histoire, perdu 30 à 0 contre le RC Narbonne après avoir éliminé Dijon 9-6 en seizième et Romans 11-6 en huitième de finale comme la saison précédente. André Piazza, sélectionné contre les All-Blacks lors de la tournée de l'équipe de France est le cinquième international du club[20].
L’année suivante, Montauban est éliminé en seizième de finale du championnat tandis qu'en Challenge, il termine quatrième de sa poule de huit et échoue ainsi à se qualifier pour les quarts de finale.
En 1970, Montauban manque la qualification en Championnat pour la deuxième année consécutive dans une saison qui offre deux derbys contre le Cercle athlétique castelsarrasinois. L'USM échoue aussi à se qualifier en Challenge, sixième de sa poule de huit.
Vainqueur du challenge Antoine Béguère en 1971
modifierMontauban remporte le challenge Antoine Béguère en 1971 en disposant largement de Pau 28-5 en finale[21]. Montauban retrouve aussi les phases finales du Championnat. Opposé au Stade toulousain de l'arrière international Pierre Villepreux en huitième de finale, le club résiste longtemps et mène même 12-6 à la mi-temps avant de s'incliner finalement 20-12.
Demi-finaliste du challenge du Manoir en 1972
modifierÉliminé en seizième de finale du Championnat par Brive 30-3, Montauban avait eu la bonne idée de ne pas abandonner le Challenge. Deuxième de son groupe derrière Narbonne[22], Montauban élimine ensuite un des favoris Agen 13-0 en quart de finale dans un match où Gaston Carrié et Michel Saturnin, le deuxième ligne de France B ont assuré la plupart des munitions en touche[23]. Le club est ensuite éliminé par Béziers 15-6 en demi-finale[24]. En fin de saison, la talonneur Jean Costantino quitte le club pour Montferrand et deviendra deux ans plus tard international.
Le club dispute encore 2 quarts de finale de Challenge les deux saisons suivantes en 1973 et 1974 mais descend dans le groupe B du championnat en 1973 (alors que l’élite est réduite à 32 clubs) après 31 années consécutives passées dans l’élite du rugby français. L'ancien pilier international Michel Lasserre rejoint toutefois le club[25].
Alternance entre le groupe A et le groupe B (1974-1987)
modifierCe fut ensuite une période plus difficile pour le club qui n’a su anticiper le renouvellement de ses cadres. Le club remontera toutefois immédiatement la saison suivante en 1975 alors que l’élite est de nouveaux élargie à 64 clubs. L’international Jacques Londios quitte le club et part jouer en deuxième division à Fleurance.
L'USM atteint ensuite les huitièmes de finale du championnat en 1976 puis les seizièmes de finale en 1977 et 1978.
Vice-champion de France groupe B en 1981
modifierLes deux saisons suivantes sont plus compliquées pour le club qui manque la qualification en 1979 puis redescend en 1980 en groupe B. Le pilier Jean-Marc Romand quitte alors le club.
L'USM remonte dès la saison suivante et dispute même la finale du championnat de France groupe B contre Tyrosse[26], obtenant ainsi une remontée immédiate en 1981. L'ailier Éric Fourniols et le demi de mêlée Xavier Péméja font alors leurs premiers pas en équipe première.
Pour son retour dans l'élite, l'USM est alors renforcé par le deuxième ligne international Guy Gasparotto. 8e de sa poule de Championnat, le club manque toutefois la qualification.
La saison suivante, le club termine deuxième de sa poule de Championnat derrière Béziers mais est éliminé dès les huitièmes de finale par Bayonne, 3e de la même poule et passé par les barrages. Le deuxième ligne Michel Saturnin part à Moissac après 16 saisons en équipe première[27].
Cinquième de sa poule avec un bilan de 6 victoires, un nul et 7 défaites, l'USM n'est pas qualifié pour les phases finales du championnat en 1984. La même année en Challenge, Montauban termine dernier de son groupe avec 6 défaites en 6 matches[28].
Troisième de sa poule de Championnat derrière le Stade toulousain et Béziers, Montauban semble bien parti pour jouer un nouveau huitième de finale en 1985 mais est éliminé en barrage à la surprise générale par Aurillac, qualifié de justesse. En Challenge, l'USM est éliminé de justesse 8-6 par Béziers en huitième de finale.
Descente en première division groupe B
modifierEnfin, en 1986, le club après 5 saisons consécutives dans l’élite du rugby français, l'USM redescend en groupe B et n’est plus invité en Challenge Yves du Manoir après 18 participations lors des 19 dernières éditions[29]. Eric Fourniols quitte alors le club pour Toulon.
En 1987, le club est sacré champion de France Reichel B contre le FC Auch (10-6, essai marqué par Olivier Pouligny) à Beaumont-de-Lomagne. C'est le succès d'un véritable groupe de copains entraîné par le sage Pierre Miquel qui sera sacré champion de France 20 ans après ses aînés.
Transition vers le professionnalisme (1987-1999)
modifierMalgré la descente en groupe B, la ferveur des supporters est toujours présente. Le club termine 3 années consécutives en milieu de tableau, 2e, 5e et 4e de sa poule de 8 entre 1988 et 1990.
Remontée en groupe A
modifierAu bout de 4 ans, en 1990-1991, l'USM renforcé par le pilier néo-zélandais Sean Bristow et surtout par le russe Sergueï Sergueïev retrouve la 1re division groupe A, via une poule de brassage où il devance Blagnac, club issu du groupe A et Albi. Montauban se maintient ensuite pour deux saisons consécutives. Dernier de sa poule, il va descendre ensuite directement en groupe B en 1992.
Descente en groupe B puis remontée en groupe A2
modifierXavier Péméja, 32 ans troque alors son poste de demi de mêlée pour celui d’entraîneur. L’ouvreur Philippe Gordo arrive en provenance de l’US Colomiers et sera un des grands artisans de la lutte de 7 années (de 1993 à 1999) pour retrouver l’élite, mais aussi pour la suprématie du département vite récupérée contre l'Avenir valencien lorsque ces derniers descendent à leur tour en 1995.
Montauban retrouve d’abord le groupe A2 en 1996 après une victoire contre le Stade montois 17-12 lors du huitième de finale du groupe B. La première année, le club se maintient difficilement, pour un point devant l'US Romans avant de battre Oloron 35-21 en match de barrage. En 1997, il se sauve plus facilement mais échoue à se qualifier, sixième de sa poule de 10. Cette saison est marquée par le record de l'ouvreur Philippe Gordo qui inscrit 37 points contre Bayonne.
Le professionnalisme du MTG XV (1999-2004)
modifierVice-champion de France d'Élite 2 en 1999
modifierL'USM retrouve finalement l’élite en 1999 après une victoire contre Rumilly 15-6 en demi-finale d’élite 2. Le club est ensuite battu en finale par le Stade montois.
L'équipe ne réussit pas à se maintenir et revient en deuxième division qui prend officiellement le nom de Pro D2 et repasse en poule unique.
Champion de France d'Élite 2 en 2001
modifierEn raison de la mutation du rugby français dans le but de s'adapter au monde professionnel, le club participe à la première édition professionnelle d'Élite 2, nouvelle formule de la deuxième division avec une poule unique à 12 clubs. Montauban, 1er de la saison régulière bat FCS Rumilly en demi avec notamment un triplé d'Ilaï Derenalagi[30] puis Toulon en finale malgré l'absence d'Ilaï Derenalagi[31] et remporte la compétition. Montauban retrouve ainsi l'élite, réduite à 16 clubs. L'ancien castrais Benoît Albert termine cette saison meilleur réalisateur du championnat avec 360 points.
Équipe championne :
1. Vancheri puis Lacombre 2. Gaubert puis Bason 3. Ratianidze puis Véron
4. Jeannard 5. Sergueev
6. Colomé 8. Gratchev 7. Soldan puis Rocchi
9. Méric 10. Gordo
11. Fauré 12. Rebbouh 13. Albert 14. Bertrand puis Clèdes
15. Veillard
Cette année-là, la section professionnelle de l'USM prend officiellement forme, le Montauban Tarn-et-Garonne XV (MTG XV) est créé, le maintien est cette fois facilement acquis puisque l'USM renforcé notamment par l'ailier international Pierre Bondouy termine premier de la poule des playdowns soit 9e club français. La même année, Montauban atteint les quarts de finale du challenge européen[32], battu de 3 points sur l'ensemble des 2 matchs par Bath.
Les Tarn-et-Garonnais participent au Top 16 jusqu'à la saison 2004, à la suite de laquelle ils sont une nouvelle fois rétrogradés en Pro D2.
Ère Labit-Travers : de la Pro D2 au Top 14 (2004-2009)
modifierPassage en Pro D2 et retour en Top 14 (2004-2006)
modifierAprès sa rétrogradation en Pro D2, le MTG XV peut espérer revenir en Top 14 pour la prochaine saison. Le MTG XV recrute après sa rétrogradation l'entraîneur de l'UA Gaillac, Laurent Labit.
Demi-finaliste de Pro D2 en 2005
modifierÀ mi-saison le club est troisième au classement, mais grâce à ses matchs à domicile avec une seule défaite contre le Stade montois, le club finit deuxième de Pro D2 derrière le RC Toulon et accède aux demi-finales. En demi-finale le MTG XV joue contre le Stade aurillacois et doit s'incliner de justesse en toute fin de match 20-21.
Cette saison-là, Sergueï Sergueïev est sélectionné avec les Barbarians français pour jouer contre l'Australie au stade Jean-Bouin à Paris[33] où les Baa-Baas s'inclinent 15 à 45[34] mais quitte le club en fin de saison après avoir été pendant 15 ans le leader du pack des verts et noirs. Le deuxième ligne international uruguayen Juan Carlos Bado champion de France un an plus tôt avec le Stade français est recruté pour le remplacer, il restera deux saisons au club.
Champion de France de Pro D2 en 2006
modifierPour la saison 2005-2006, le MTG XV recrute Laurent Travers qui rejoint Laurent Labit pour entraîner mais aussi des joueurs aguerris à l'élite comme le deuxième ligne Lyonel Vaïtanaki[35]. Avec des résultats impressionnants autant à Sapiac qu'à l'extérieur, le MTG XV finit premier de Pro D2, montant en Top 14 et réalisant le record de points de Pro D2, avec 117 points (égalé ensuite par le LOU durant la saison 2013-2014), avec 25 victoires pour seulement 4 défaites et un match nul. Pierre Bondouy termine alors sa carrière de joueur après 5 saisons passées sous le maillot vert et noir.
Du Top 14 à la relégation en Fédérale 1 (2006-2011)
modifierLes deux entraîneurs permettent au MTG XV d'être sacré champion de Pro D2 pour la seconde fois. Ils montent en Top 14 aux côtés du SC Albi.
Retour au premier plan (2006-2008)
modifierLa saison 2007 est une réussite puisque le MTG XV finit à la septième place juste derrière les places qualificatives pour la H-Cup. C’est le meilleur classement obtenu par le club depuis le titre de champion de France en 1967.
La même année, en Challenge Européen, le MTG XV finit troisième de sa poule avec le CA Brive en première place, le Newcastle Falcons en deuxième place et avec le Petrarca Padova en quatrième place.
La saison 2008 est aussi bonne puisque Montauban, renforcé notamment par le trois-quarts centre Yoan Audrin[36] termine une nouvelle fois septième, place qualificative cette année-là pour la prochaine édition de la première coupe d'Europe.
En Challenge européen, la même année, le MTG XV finit deuxième derrière Worcester et devant Bucarest Rugby et Gran Rugby Parme.
La cuvette de Sapiac devient une forteresse rugbystique, seuls l'Aviron bayonnais et le Stade toulousain s'y imposent. Durant cette saison, deux joueurs montalbanais sont sélectionnés en équipe de France, il s'agit de Yannick Caballero et d'Ibrahim Diarra qui sont les 6e et 7e internationaux du club. Le demi d'ouverture Sébastien Fauqué part au RC Toulon à l'issue de cette saison.
Le MTG XV en Europe et baisse de régime (2008-2009)
modifierDans le but de rivaliser sur le plan européen et de continuer sa progression en Top 14, le club fait venir des joueurs d'expérience tels que Cédric Rosalen, Julien Laharrague[37] ou encore Vilimoni Delasau qui marquera 19 essais en deux saisons au club[38].
La saison 2009 est moins bonne que les précédentes mais le MTG XV arrive tout de même à la huitième place. L'évènement principal du club en Top 14 est la seule victoire à l'extérieur des Montalbanais acquise en Auvergne contre le double finaliste, l'ASM Clermont.
En Coupe d'Europe, Montauban réalise de bonnes prestations puisqu'ils s'inclinent de peu sur le terrain du Munster, champion d'Europe en titre, et obtiennent leur seule victoire de H-Cup au stade Sapiac contre les Anglais de Sale.
- Résultats du MTG XV en H Cup
- Poule 1
Équipe | Pts | MJ | V | N | D | EM | EE | BO | BD | PM | PE | DP | |
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1 | Munster | 23 | 6 | 5 | 0 | 1 | 18 | 6 | 2 | 1 | 161 | 98 | +63 |
2 | Sale Sharks | 15 | 6 | 4 | 0 | 2 | 14 | 11 | 2 | 0 | 136 | 115 | +21 |
3 | ASM Clermont | 13 | 6 | 3 | 0 | 3 | 14 | 13 | 2 | 2 | 137 | 129 | +8 |
4 | MTG XV | 6 | 6 | 1 | 0 | 5 | 5 | 21 | 0 | 2 | 81 | 173 | -92 |
- Résultats des matchs
Date | Lieu | Équipe | Score | Équipe |
---|---|---|---|---|
10 octobre | Thomond Park, Limerick | Munster | 19 - 17 | MTG XV |
19 octobre | Stade Sapiac, Montauban | MTG XV | 19 - 24 | ASM Clermont |
5 décembre | Edgeley Park, Stockport | Sale Sharks | 36 - 6 | MTG XV |
13 décembre | Stade Sapiac, Montauban | MTG XV | 16 - 12 | Sale Sharks |
16 janvier | Marcel-Michelin, Clermont-Ferrand | ASM Clermont | 43 - 10 | MTG XV |
25 janvier | Stade Sapiac, Montauban | MTG XV | 13 - 39 | Munster |
Au terme de la saison, le président du MTG XV, Patrick Bardot démissionne. Les deux entraîneurs Laurent Labit et Laurent Travers accompagnés par de nombreux joueurs comme Yannick Caballero, Ibrahim Diarra, Yoan Audrin et Matthias Rolland rejoignent le Castres olympique.
De plus, le club connaît quelques problèmes financiers suite la construction d'une tribune à Sapiac qui remettent en cause son avenir dans l'élite.
La descente aux enfers (2009-2011)
modifierPour reconstruire un club compétitif, l'ancien capitaine de l'équipe, Marc Raynaud, prend le poste d'entraîneur aux côtés de Sébastien Calvet et la présidence est remise à Patrick Vianco. Bien qu'une nouvelle fois les Montalbanais remportent la plupart de leurs rencontres à domicile, ils sont, cette fois, inquiétés par la relégation. Le MTG se sauve, lors de l'ultime journée, en battant l'Aviron bayonnais à Sapiac. Par la même, ils placent leurs adversaires en position de relégués en Pro D2. Le maintien acquis sur le terrain est réduit à néant par les problèmes financiers. Le club doit déposer le bilan. Pire, la DNACG refuse la participation du club au prochain championnat de Pro D2, et pour cause le MTG XV affiche une dette de 9 millions d'euros (information révélée après enquête), la mairie de Montauban ayant refusé de payer les travaux du Stade de Sapiac. La section professionnelle SASP MTGXV est alors dissoute et le club reprend son ancien nom, Union sportive montalbanaise. En conclusion de cette funeste saison, l'USM est contraint de reprendre la compétition en Fédérale 1, après quatre ans passés dans l'élite.
En Challenge Européen, bien que vainqueur de cinq matchs sur six, comme les Newcastle Falcons, le MTG XV finit deuxième de sa poule derrière l'équipe anglaise. Bien qu'il ait devancé Albi et Padoue, la saison européenne s'arrête à ce stade.
À la suite de sa rétrogradation financière et de la démission de Patrick Vianco, l'USM participe au championnat de Fédérale 1 et est repris à la présidence par Max Lafargue et Thierry Eychenne, lors de la saison suivante. Le club est placé dans la poule 2 aux côtés de l'AS Béziers et de l'Avenir valencien, second club phare de Tarn-et-Garonne. L'équipe se fait éliminer par le RC Vannes en huitièmes de finale.
Pendant l'intersaison, Sébastien Calvet quitte l'USM et est remplacé par Xavier Péméja.
L'ère Péméja : de la Fédérale 1 à la Pro D2 (2011-2016)
modifierMontée en puissance des Montalbanais
modifierPour la saison 2011-2012, Montauban recrute un nouvel entraîneur connu de tous les Montalbanais par son passé au club : Xavier Péméja accompagné d'un adjoint agenais qui le suivra jusqu'à son départ: Philippe Mothe. Durant cette saison, Montauban lutte contre Nevers et Castanet pour finir 2e en poule, pour être ensuite éliminé en quarts de finale contre Colomiers. La saison 2012-2013 se veut plus ambitieuse car Montauban finit déjà par être 1er de sa poule et commence à pratiquer avec succès le jeu prôné par Péméja, c'est-à-dire un jeu axé sur la vitesse et se découvre un nouvel ailier de talent: Yan Ruel-Gallay qui marqua pendant cette saison 18 essais et beaucoup d'autres pendant les saisons suivantes. Sinon, Montauban après deux victoires de renom contre Périgueux tombe en demi contre le CS Bourgoin-Jallieu.
Champion de France de Fédérale 1 en 2014
modifierPour la saison 2013-2014 les hommes de Xavier Péméja et de Philippe Mothe ont le même objectif que la saison précédente, réintégrer la Pro D2. Le club recrute, pour cela, de nombreux joueurs tels que César Delarue, Taleta Tupuola, Mickaël Ladhuie, Wesley Dunlop ou bien encore Florent Cazeaux, pour pallier les départs de Xantxo Istèque et de Peter Durcan. De plus, l'US Montauban renforce son effectif avec des joueurs issus de son centre de formation[réf. nécessaire]. La saison régulière est extraordinaire, puisque l'USM remporte ses dix-huit matchs de championnat, accumulant 84 points sur 90 possible, ce qui en fait un record en Fédérale 1[39], maintenant leur invincibilité à domicile depuis deux ans (et 28 matchs)[réf. nécessaire].
Un nouveau secteur professionnel (SASP) va même être créé fin 2013 en association avec le secteur amateur[réf. nécessaire].
La suite du championnat va être tout aussi surprenante pour les « Ogres Montalbanais » tant le club dispose facilement de ses adversaires en 1/8 et en 1/4 de finale (Vannes et Aubenas).
Les joueurs de l'US Montauban, après une courte défaite à Lille au match aller (17-12) vont s'imposer largement à domicile 35 à 12.
En finale, ils retrouvent le club du RC Massy victorieux de l'US Tyrosse en demi-finale.
À la suite d'un match très disputé, les Montalbanais viennent à bout des Massicois 18-14 dans les arrêts de jeu.
Accession au championnat de France Pro D2
modifierIls retrouvent donc la Pro D2 et le monde professionnel après 4 années de championnat amateur.
Après une très belle victoire en Fédérale 1, le club a pour objectif de se maintenir en étant dans les dix premières places. Pour cela, le promu doit avoir un plus solide effectif surtout chez les avants. Mais le club va vite régler le problème en recrutant des joueurs de rang tels que l'ancien toulonnais Damien Tussac, le troisième ligne aile titulaire de l'UBB Gautier Gibouin, la charnière de l'AS Béziers Hérault, ou encore l'ailier du FC Auch Sébastien Ascarat. Dès la 1re journée, les Montalbanais sont premiers du championnat grâce à une victoire sur Carcassonne. Durant la saison, Montauban alterne entre la 5e et 12e place, en étant solide à domicile puisque les joueurs font honneur au public, en gagnant contre des gros clubs de Pro D2 tels que Perpignan, Biarritz, Albi ou Aurillac, et en frôlant de peu la victoire contre Pau, le leader du championnat entachées par quelques courtes défaites. Durant la seconde partie de championnat, l'USM reste entre la 6e et la 8e place et finit par s'effondrer en fin de saison. Finalement, Montauban finit 10e. La saison 2015-2016 n'en reste pas moins meilleure que la précédente puisque Montauban fait sa saison entre exploits à l'extérieur grâce à une équipe plus compétitive et performances plus qu'honorables notamment la victoire contre Bayonne 29 à 3 ou la défaite in extremis contre l'équipe de Lyon (1re de Pro D2 du début jusqu'à la fin) qui fut sauvée par Napolioni Nalaga en état de grâce ce soir-là ; au classement, Montauban aura souvent alterné entre la 8e et 11e place malgré un retour possible en fin de saison. Cette saison sera aussi marquée par le départ annoncé du staff montalbanais à la suite d'un conflit interne.
De nouvelles ambitions (depuis 2016)
modifierÀ la suite du départ annoncé de l'entraîneur emblématique du club, l'USM se dote d'un duo d'entraîneurs comme on en voit beaucoup en Pro D2, avec Pierre-Philippe Lafond et Chris Whitaker ainsi que de joueurs de qualité comme Jérôme Bosviel, Claude Dry, Maxime Mathy et Jacques Engelbrecht.
Si le début de la saison 2016-2017 laisse retranscrire une saison tranquille, tout s'emballe au mois de décembre, le club renforcé notamment par Jérôme Bosviel enchaînant les victoires à la maison, comme à l'extérieur (Dax et Carcassonne), Montauban se place à la mi-saison à la première place malgré la défaite à Agen.
La seconde partie sera signe d'un léger recul de forme des joueurs traduit dans des défaites significatives à Bourgoin, Narbonne ou contre Perpignan. Alors 7e, la qualification aux demis semble perdue mais la pause du Six Nations a permis de refaire la tactique de l'équipe, et alors commence une remontée incroyable : enchaînant cinq victoires d'affilée à l'extérieur comme à Sapiac et réalisant un exploit à Colomiers qui n'avait pas perdu chez lui depuis 2 ans, les Montalbanais se qualifient pour les demi-finales et peut encore croire à un match de plus à Sapiac, ce qui arriva car profitant de la défaite de Mont-de-Marsan contre Biarritz et de la victoire 57-10 contre Oyonnax champion de Pro D2, l'USM finit à la dernière journée 3e du championnat. Dans la même dynamique, ils enchaînent ainsi par une victoire à domicile en demi contre le Stade montois et arrivant ainsi en finale d'accession. Le parcours sportif de l'USM s'arrête en finale, l'équipe étant battue par Agen. À l'issue de l'intersaison qui s'ensuivit, l'effectif conserva la même ossature, avec peu de renforts mais eut changement à la présidence du club, Jean-François Reygasse remplaçant Daniel Bory.
La saison 2017-2018 commence alors avec l'ambition pour l'USM de conserver sa place de prétendant à la montée, ce qui s'avéra véridique car après une première partie de saison canon, et juste 2 défaites et un match nul, Montauban s'imposa peu à peu comme leader incontesté du championnat avec jeu totalement inverse par rapport à la saison dernière, tout en pragmatisme, avec comme hommes forts Jérôme Bosviel réalisant à chaque match de grandes performances, Thomas Fortunel, Taleta Tupuola et le capitaine Stéphane Munoz. En interne, le club se renforça en 2017 globalement avec la rénovation de la plupart des infrastructures (pelouse, écran géant, terrains d’entraînement, salles annexes...) pour moderniser le club et ainsi prétendre à la première division. Après une deuxième partie de saison terne où Montauban céda sa première place après ses défaites à Sapiac contre Carcassonne et Perpignan, la dynamique s'essouffle peu à peu et c'est en toute logique que la réception du FC Grenoble en demi-finale se solde par une défaite 15-22 qui les privent encore du rêve d’accession en Top 14.
Pour la saison 2020-2021, l'US Montauban se renforce en recrutant notamment Mike Tadjer, Franck Pourteau et Julien Caminati. Le club termine 9e du Championnat.
David Gérard est nommé entraîneur des avants pour la saison 2021-2022[40]. Montauban termine à la huitième place de Pro D2 à l'issue de la saison régulière échouant ainsi de peu à se qualifier pour les barrages.
La DNACG sanctionne Montauban d'un retrait de 5 points fermes en Pro D2 pour la saison 2022-2023. En effet, des problèmes d'incohérences et de non-respect des règlements apparaissent dans le budget de l'USM. Montauban termine malgré tout treizième du Championnat.
Identité visuelle
modifierCouleurs et maillots
modifierLes couleurs du club sont le vert et le noir.
Lors de ses premières années, l'USM évolue d'abord principalement en vert et blanc, avec un maillot alternatif gris et rouge, notamment de 1905 à 1913[41]. Lors de la saison 1913-1914, elle évolue également avec un maillot bleu[42].
En 1920, le club troque sa couleur secondaire blanche pour le noir, en hommage aux 55 joueurs du club disparus pendant la Première Guerre mondiale ; ces couleurs seront adoptées de manière pérenne[1].
Logo
modifierAvec la dissolution de la SASP Montauban Tarn-et-Garonne, le logo abandonne la mention Tarn-et-Garonne au profit du nom de l'association.
Alors que le club se dote d'un nouveau site web à l'intersaison 2014, l'USM modifie légèrement son logo[43],[44].
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Logo des années 1970 et 1980.
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Logo des années 1990 et 2000.
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Logo du début des années 2000 à 2010.
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Logo de 2010 à 2014.
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Logo de 2014 à 2017.
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Logo depuis 2017.
Palmarès
modifierDétail du palmarès
modifierCompétitions nationales | Compétitions internationales | Compétitions estivales |
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Anciennes compétitions | Compétitions de jeunes | Compétitions régionales |
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Finales de l'équipe première
modifierChampionnats de France
modifierCompétitions | Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
---|---|---|---|---|---|---|
Championnat de France de 1re division | US Montauban | 11-3 | CA Bègles | Parc Lescure, Bordeaux | 32 115 | |
Championnat de France de groupe B | US Tyrosse | 15-9 | US Montauban | Stade Armandie, Agen | 6 425 | |
Championnat de France de 2e division | Stade montois | 34-15 | US Montauban | Stade Armandie, Agen | 14 000 | |
Championnat de France de 2e division | US Montauban | 15-9 | RC Toulon | Stade des Costières, Nîmes | 18 000 |
Championnats de France amateur
modifierCompétitions | Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
---|---|---|---|---|---|---|
Championnat de France de 2e série | US Montauban | 15-3 | RC Toulon | Stade Sapiac, Montauban | ||
Championnat de France de Fédérale 1 | US Montauban | 18-14 | RC Massy | Stade Jean-Antoine-Moueix, Libourne |
Bilan par saison
modifierSaison | Championnat | Classement | Phase finale | Titres |
---|---|---|---|---|
2023-2024 | Pro D2 | 15/16 | Barrage de relégation | - |
2022-2023 | Pro D2 | 13/16 | - | - |
2021-2022 | Pro D2 | 8/16 | - | - |
2020-2021 | Pro D2 | 9/16 | - | - |
2019-2020 | Pro D2 | 13/16 | - | - |
2018-2019 | Pro D2 | 12/16 | - | - |
2017-2018 | Pro D2 | 2/16 | Demi-finaliste | - |
2016-2017 | Pro D2 | 3/16 | Finale d'accession au Top 14 | - |
2015-2016 | Pro D2 | 12/16 | - | - |
2014-2015 | Pro D2 | 10/16 | - | - |
2013-2014 | Fédérale 1 | 1/10 | Vainqueur de la finale | Champion et promu |
2012-2013 | Fédérale 1 | 1/10 | Demi-finale | Challenge de l'Espérance |
2011-2012 | Fédérale 1 | 2/10 | Quarts de finale | Challenge de l'Espérance |
2010-2011 | Fédérale 1 | 2/12 | Huitième de finale | - |
2009-2010 | Top 14 | 12/14 | Relégation financière | - |
2008-2009 | Top 14 | 8/14 | - | - |
2007-2008 | Top 14 | 7/14 | - | - |
2006-2007 | Top 14 | 7/14 | - | - |
2005-2006 | Pro D2 | 1/16 | Promotion | Champion |
2004-2005 | Pro D2 | 2/16 | Demi-finale d'accession en Top 14 | - |
2003-2004 | Top 16 | 8/8 et 8/8 | Relégation | - |
2002-2003 | Top 16 | 8/8 et 3/8 | - | - |
2001-2002 | Top 16 | 6/8 et 1/8 | - | - |
2000-2001 | Élite 2 | 1/12 | Vainqueur de la finale | Champion et promu |
1999-2000 | Élite 1 | 12/12 | Relégation | - |
1998-1999 | Élite 2 | 2/16 | Perdant de la finale | Promu |
1997-1998 | Groupe A2 | 7/10 | - | - |
1996-1997 | Groupe A2 | 6/10 | - | - |
1995-1996 | Groupe A2 | 8/10 | - | - |
Personnalités du club
modifierJoueurs emblématiques
modifierNationalité | Nom | Période | Poste | Rencontres disputées |
---|---|---|---|---|
France | Jérôme Bosviel | 2016 - aujourd'hui | Demi d'ouverture | 198 (2168) |
France | Stéphane Munoz | 2015 - 2024 | 3e ligne | 178 (30) |
France | Maxime Mathy | 2015 - 2024 | Centre | 185 (246) |
France | Thomas Fortunel | 2023 - aujourd'hui 2014 - 2019 |
Demi d'ouverture | 101 (295) |
France | Jérémy Chaput | 2014 - 2021 | Demi de mêlée | 179 (122) |
Nouvelle-Zélande | Taleta Tupuola | 2021 - 2023 2013 - 2018 |
Centre | 133 (100) |
France | Mickaël Ladhuie | 2013 - 2018 | Talonneur | 95 (45) |
France | Dimitri Vaotoa | 2012 - aujourd'hui | 3e ligne | 256 (50) |
France | Nicolas Agnesi | 2012 - 2024 | Pilier | 226 (30) |
France | Elvis Tekassala | 2012 - 2019 | Pilier | 117+ (30) |
France | Yan Ruel Gallay | 2011 - 2019 | Ailier | 108 (210) |
Afrique du Sud | David Byrnes | 2011 - 2017 | Demi de mêlée | 66+ ( ) |
France | Amédée Domenech | 2010 - 2019 | 3e ligne | 218 (138) |
France | Serge Sergeev | 2008-2020 | 2e ligne | |
Fidji | Vilimoni Delasau | 2008-2010 | Ailier | 40 (85) |
Roumanie | Petre Mitu | 2006-2010 | Demi de mêlée | 59 (243) |
Roumanie | Bogdan Bălan | 2005-2010 | Pilier | 103 (15) |
France | Rida Jahouer | 2005-2010 | Centre | 114 (70) |
France | Marc Raynaud | 2005-2009 | 3e ligne | 86 (55) |
France | Yannick Caballero | 2005-2009 | 3e ligne | 101 (30) |
Nouvelle-Zélande | Matthew Clarkin | 2004-2010 | 3e ligne | 113 (35) |
France | Ibrahim Diarra | 2004-2009 | 3e ligne | 89 (25) |
France | Matthias Rolland | 2004-2009 | 2e ligne | 102 (25) |
France | Sébastien Fauqué | 2002-2008 | Demi d'ouverture | 112 (778) |
France | Cédric Garcia | 2001-2008 | Demi de mêlée | 103 (32) |
France | Pierre Bondouy | 2001-2006 | Arrière | 82 ( ) |
France | Benoît Albert | 2000-2007 | Centre | 111 (730) |
Russie | Viatcheslav Gratchiov | 2000-2005 | 3e ligne | 39 (25) |
Russie | Sergueï Sergueïev | 1990-2005 | 2e ligne | |
France | André Piazza | 1961-1970 | Ailier | |
France | Michel Saturnin | 1967-1983 | 2e ligne | |
France | Arnaud Marquesuzaa | 1963-1970 | Centre | |
France | Jean-Michel Cabanier | 1954-1969 | Talonneur | |
France | Louis Blanc | 1947-1954 & 1958-1967 | 3e ligne | |
France | Henri Romero | 19??-1966 | 3e ligne | |
France | Michel Lasserre | 19??-196? | 2e ligne | |
France | René Namur | 192?-192? | Talonneur | |
France | Charles Bigot | 19??-19?? | Talonneur |
Effectif professionnel 2024-2025
modifierEntraîneurs
modifierSaisons | Entraîneur(s) | Adjoint(s) | Titre(s) |
1965-1967 | Guy Augey | Bouclier de Brennus 1967 | |
1968-1970 | Arnaud Marquesuzaa | ||
1970-1971 | Louis Blanc | ||
1972-1973 | Jean Sirac | ||
1973-1975 | Pierre Miquel | ||
1975-1977 | Guy Augey | ||
1977-1980 | Jean Claude Sahuc Guy Gasparotto |
||
1981-1986 | Louis Blanc | ||
1987-1989 | Pierre Belloc | ||
1989-1991 | Roland Lavau Yves Causse |
||
1991-1992 | Patrick Albert Norbert Meessemann |
||
1992-1993 | Michel Arpaillange José Porcel |
||
1993-1994 | Xavier Péméja José Porcel |
||
1994-1997 | Xavier Péméja Serge Clèdes |
||
1997-2004 | Xavier Péméja Frédéric Faragou |
Champion de Pro D2 2001 | |
2004-2005 | Xavier Péméja Laurent Labit |
||
2005-2009 | Laurent Travers (avants) Laurent Labit (arrières) |
Champion de Pro D2 2006 | |
2009-2010 | Marc Raynaud | Sébastien Calvet (arrières) | |
2010-2011 | Sébastien Calvet | ||
2011-2014 | Xavier Péméja | Philippe Mothe (arrières) | Champion de France de Fédérale 1 2014 |
2014-2016 | Pierre-Philippe Lafond (avants) Philippe Mothe (arrières) |
||
2016-2018 | Pierre-Philippe Lafond (avants) Chris Whitaker (arrières) |
||
2018-2019 | Pierre-Philippe Lafond (avants) Jean-Frédéric Dubois (arrières) |
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2019-2020 | Jean Bouilhou (avants) Jean-Frédéric Dubois (arrières) |
Romain Lauga David Byrnes |
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2020-2021 | Florian Ninard | Florent Wieczorek (avants) David Byrnes (arrières) |
|
2021-2022 | David Gérard | Florent Wieczorek (avants) David Byrnes (arrières) |
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2022-2024 | Pierre-Philippe Lafond | Florent Wieczorek (avants) David Byrnes (arrières) David Aucagne (attaque) Julien Gauthier |
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2024- | Sébastien Tillous-Borde | Johan Snyman (en)(avants) André Hough (arrières) |
Organigramme du secteur administratif et sportif
modifierDirection de l'US Montauban | Secteur administratif | Secteur sportif |
---|---|---|
Président de la SA : Jean Claude Maillard Vice-président : Luc Flores et Igor De Maack Président de l'association : Xavier Aumont |
Directeur administratif : Aurélien Morlec Responsable partenariats : Pénélope Tison Responsable communication : Jean-Baptiste Fourcade |
Manager : Sébastien Tillous-Borde Team Manager : Robin Girou Directeur de la performance : Cameron Ruiz |
Infrastructures
modifierLe stade Sapiac, inauguré en [1], est situé dans le quartier du même nom, au sud de la ville de Montauban.
Il appartient à la mairie de la ville mais seul le club de rugby de l'US Montauban l'utilise.
Depuis 2007, le stade peut accueillir près de 12 000 personnes.
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Entrée principale.
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La tribune d'honneur.
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La tribune présidentielle avant rénovation.
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La tribune présidentielle après rénovation.
Supporters
modifierL'USM a son journal de club, Allez Sapiac, lancé en 1967[1], un périodique de 16 pages bimestriel, entièrement conçu par des bénévoles du club. Il a été lancé en 1967 par une figure historique du club, l'abbé Etienne.
Le club peut compter sur le soutien de 2 associations de supporters. Le "Club des Supporters" et les "Ultras Sapiac 1999".
Notes et références
modifierNotes
modifier- Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
Références
modifier- « Histoire & palmarès », sur usmsapiac.fr (consulté le ).
- Andrès 2015, p. 11
- Andrès 2015, p. 14
- Andrès 2015, p. 16
- Andrès 2015, p. 20
- Andrès 2015, p. 15
- Andrès 2015, p. 22
- Garcia 1996, p. 280.
- (en-US) « TDIH: March 24 1946 – Close, but the “Kiwis defeat France again. – New Zealand Rugby Museum | All Blacks | Palmerston North » (consulté le )
- Andrès 2015, p. 99
- Garcia 1996, p. 854.
- Garcia 1996, p. 856.
- Andrès 2015, p. 28
- « Et Montauban passa en Eurovision », article de Christian Jaurena, publié dans le quotidien L'Équipe du jeudi 15 août 2013.
- Montauban, 50 ans après, Ligue nationale de rugby, 20 mai 2017.
- Andrès 2015, p. 32
- « Stade Municipal, Parc Lescure, Bordeaux, 28 mai 1967 », sur www.lnr.fr, (consulté le )
- Garcia 1996, p. 862.
- Mérillon 1990, p. 117.
- Garcia 1996, p. 864.
- « CHALLENGE BEGUERE 1970-1971 - MONTAUBAN 28-5 PAU », sur finalesrugby.fr
- Mérillon 1990, p. 151
- Mérillon 1990, p. 152
- Mérillon 1990, p. 153
- Andrès 2015, p. 35
- Collectif, US Tyrosse 1908-2008 : 100 ans de légende, Paris, Société des Écrivains, , 210 p. (ISBN 978-2-7480-4270-2), p. 144.
- Andrès 2015, p. 154
- Mérillon 1990, p. 253
- Mérillon 1990, p. 322-323.
- Andrès 2015, p. 132
- « De 2000 à nos jours », sur rctoulon.com, 2011 (consulté le 30 juin 2015).
- Andrès 2015, p. 42
- « Les Barbarians trop tendres », sur www.ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, (consulté le )
- « Barbarian Rugby Club vs Australie », sur www.barbarianrugbyclub.com, Barbarians français (consulté le )
- « Lyonel Vaitanaki », sur www.itsrugby.fr (consulté le )
- « Audrin Yoan », sur www.itsrugby.fr (consulté le )
- « Laharrague Julien », sur www.itsrugby.fr (consulté le )
- « Vilimoni Delasau », sur www.itsrugby.fr (consulté le )
- « L'USM marque son territoire », sur www.ladepeche.fr, (consulté le )
- « US Montauban: David Gérard nommé entraîneur principal ! », sur www.ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, (consulté le )
- Blanc, Corbarieu et Lafitte 2007, p. 159-162.
- Blanc, Corbarieu et Lafitte 2007, p. 162.
- « Toutes les infos, l'actualité, les résultats et les renseignements sur le club de rugby de l'U.S.Montauban Rugby en Fédérale 1. » [archive du ], sur usm-rugby.fr.
- « USM Sapiac - Actualités » [archive du ], sur www.usmsapiac.fr.
- « Montauban n'a rien pu faire », La Dépêche du Midi (consulté le ).
- « Challenge Béguère 1976-1977 », sur finalesrugby.fr (consulté le )
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Le Livre d'or de l'Union Sportive Montalbanaise, Union Sportive Montalbanaise,
- Thierry Donnadieu, Naissance du rugby à Montauban : l'U.S.M. de 1903 à 1920, Université de Toulouse-Le Mirail,
- [Mérillon 1990] Jean Mérillon, Le Challenge Yves du Manoir : Histoire du rugby, Paris, Éditions Chiron, , 335 p. (ISBN 2-7027-0395-X)
- Henri Garcia, La fabuleuse histoire du rugby, Paris, Éditions de la Martinière, , 935 p. (ISBN 978-2-7324-2260-2 et 2-7324-2260-6)
- Salvador Lopez, Roland Garrigues, André Garrigue et Lucien Etienne, Des " Verts et noirs" pour Sapiac : 1897-1967, Imprimerie Coopérative,
- Didier Blanc, Pierre Blanc et Christian Stierlé, Union Sportive Montalbanaise : un siècle de rugby : 1903-2003, Comité du Centenaire de l'USM,
- Alain Penche, Cent photos pour un centenaire : Union Sportive Montalbanaise Rugby : 1903-2003, Association du Centenaire de l'USM Rugby, , 48 p.
- Grégory Andrès, USM : le club de rugby de Montauban, Toulouse, Privat, , 158 p. (ISBN 978-2-7089-2833-6)
- [Blanc, Henri et Corbarieu 2007] Didier Blanc, Henri Corbarieu, Jean-Louis Lafitte et al., Comité Midi-Pyrénées de rugby : Cent dix ans d'histoire pour un centenaire 1906-2006, , 678 p. (ISBN 978-2-7459-2755-2)
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