Unité SGP Police-Force Ouvrière
Unité SGP Police-Force Ouvrière est un syndicat de la Police nationale française, né de la fusion, le , d'Unité Police et du SGP FO.
Un seul intérêt, l’intérêt commun ! On ne lâche rien ! Police & Patrie, État d’urgence pour notre métier |
Fondation | |
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Fusion de |
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Type | |
Objectif |
Défense des intérêts des fonctionnaires de police |
Pays |
Secrétaire général |
Grégory Joron |
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Représentativité |
40,38 % en 2018 ; environ 32 % en 2022 |
Site web |
Aux élections professionnelles de 2010 en France il obtient 40,38 % des voix, devenant le premier syndicat dans la Police nationale. À l'occasion de ces élections professionnelles de 2010, ces deux syndicats avaient conclu une alliance électorale qui les avait conduits à la première place. Il est majoritaire aux élections professionnelles de 2018. Pour les élections professionnelles de novembre 2022, il recueille environ 32 % des voix et il est alors face un conglomérat de 13 syndicats de police (actifs et administratifs) qui obtient alors plus de la moitié des voix des personnels faisant partie des effectifs gérés par la Direction générale de la Police nationale.
Le SGP est affilié à la confédération Force ouvrière.
Historique
modifierEn 1999, le SGP s'affilie à FO, en négociant un statut particulier d'autonomie. Auparavant, il a été, en 1969, l'une des forces à l'origine de la création de la Fédération autonome des syndicats de police (FASP), dont il est sorti 27 ans plus tard (en 1996), lorsque celle-ci a connu des difficultés financières et qu'une autre partie des syndicats regroupés dans la FASP en est également sortie pour créer le syndicat UNSA Police.
Lors des élections professionnelles de 2006, SGP-FO est syndicat minoritaire avec 15,34 % des voix, alors que l'UNSA Police en recueille 41 % et Alliance Police nationale 36,5 %.
Le SGP, contre toute attente, a bénéficié de l'arrivée d'une opposition qui a décidé de quitter l'UNSA[1]. Cette structure (Unité Police) a tenté à partir de 2008 de reconstituer une fédération d'ampleur, en s'alliant de nouveau avec les syndicats de l'UNSA Police. Mais il s'est heurté à une scission intervenue en 2009 au sein de l'UNSA Police car la majorité du bureau national n'a pas voulu de la fusion, même si une forte minorité l'approuvait[2], ce qui a empêché les nouveaux alliés de reprendre le sigle UNSA. Ils ont alors décidé de s'affilier à FO. Les trois quarts des électeurs de l'UNSA Police ont, en revanche, approuvé ce rapprochement lors des élections professionnelles dans la police nationale.
Le Syndicat général de la police-Force ouvrière est ainsi issu du rapprochement du SGP-FO et d’Unité Police, née le , à la suite de trois décisions de justice successives les condamnant pour usage abusif du nom et du logo UNSA. Pour les élections professionnelles de , il a présenté des listes communes avec UNITE Police, en créant l'Union Unité SGP Police. Cette union milite en particulier pour le renforcement des effectifs policiers[3]. Lors de ces élections, les deux alliés ont obtenu près de 48 % des voix contre un peu moins de 10 % pour l'UNSA Police et 37,6 % pour Alliance Police nationale. Ce sont là les trois organisations syndicales représentatives au sein de la police, au milieu des années 2010[4].
Dans un article paru en mai 2019 sur le site de Mediapart[5], le syndicat conteste la réalité des violences policières liées à la répression du mouvement des gilets jaunes. Son secrétaire général, Yves Lefebvre, commentant l'accident survenu à un manifestant ayant eu la main arrachée en ramassant une grenade au sol, déclare notamment : « Je vais être très cru, mais c’est bien fait pour sa gueule ».
Références
modifier- Anne Vidalie, « Qui est aux commandes d'Unité SGP Police? », L'Express, (lire en ligne)
- Sur le site UNSA Police.
- Jean-Marc Leclerc, « Syndicats de police : la gauche en position de force », Le Figaro, (lire en ligne)
- Fabien Jobard et Jacques de Maillard, Sociologie de la police, Armand Colin, (lire en ligne), « Syndicats et organisations policières »
- Karl Laske, « Eborgnements, tabassages, humiliations: les syndicats de police imposent l’omerta », sur Mediapart (consulté le )