Unipol (acronyme de Union des Industries de Produits Oléagineux) était une entreprise française issue du regroupement d'huileries et de savonneries marseillaises.

Historique

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À Marseille en 1896, les huileries Rocca, Tassy & de Roux emploient 1 800 ouvriers[1] et lancent la marque Végétaline, la première faite de beurres végétaux[1], à base de graine de coco ou d'huile de coprah totalement hydrogénée, pour élever la température de fusion de nimporte quelle huile et d'obtenir ainsi un produit plus dur à température ambiante. La marque reçoit le Grand Prix de l'Exposition Universelle de Paris de 1900[1] et un brevet est déposé le . Rocca, Tassy & de Roux est rapidement imitée par d'autres industriels: Magnan frères, les Établissements Verminck, Darier de Rouffio, Établissements Roberty, ou la société Coco Provence[1]. Les marques se multiplient: Cocose, Oréose, Beurréose, Beuriette, Coco fruitine, Coco Provence Les Cocogène, Cocolina, etc. Les deux tiers de la production sont exportés vers l'Angleterre, les Pays-Bas, la Scandinavie, l'Allemagne et le Danemark[1]. Rocca, Tassy & de Roux exploite trois usines à Marseille et son patron Emilien Rocca en construit une à Hambourg en 1902 et une autre à Genève en 1908, un an avant de nouveaux brevet permettant d'utiliser aussi l'huile d'arachide[1].

Unipol est créée à la fin des années 1950 lors d'un rapprochement entre les entreprises d'oléagineux marseillaises L'Huilerie Nouvelle et Rocca Tassy & De Roux[2]. (Végétaline. Le Chat. La Tour). Les huileries fondée au XIXe siècle à Marseille par Charles-Auguste Verminck avaient gardé son nom, bien après sa mort, puis été nommées "L'Huilerie Nouvelle".

En 1959, elle rachète la société normande de Corps Gras, qui devient Nouvelles savonneries françaises[3].

En 1960, elle prend le contrôle de la Grande Huilerie Bordelaise, et la marque d'huile Huilor[4].

En 1975, Unipol fait partie de l'Union Générale des Savonneries de Marseille

Unipol cède en 1981 sa filiale alimentaire, nommée Société Française Alimentaire et dont Végétaline faisait partie, à Lesieur.

Notes et références

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  1. a b c d e et f Désindustrialisation et ré-industrialisation à Marseille fin XIXe-début XXe siècle l’exemple des activités chimiques traditionnelles, par Xavier Daumalin, dans la revue Rives méditerranéennes en 2013 [1]
  2. Les grandes familles de rMarseille face à la politique, sur Persee, page 94
  3. Historique de la savonnerie de la société normande de Corps Gras, sur le site du Ministère de la Culture
  4. Fiche d'Unipol sur Scriponet