Sigma Canis Majoris

étoile supergéante rouge de la constellation du Grand Chien
(Redirigé depuis Unurgunite)

Sigma Canis Majoris (σ CMa / σ Canis Majoris), également nommée Unurgunite[8], est une étoile variable de troisième magnitude de la constellation du Grand Chien. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, elle est située à environ 1 120 années-lumière de la Terre[1]. Elle s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale de +22 km/s[5].

σ Canis Majoris
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 07h 01m 43,148s[1]
Déclinaison −27° 56′ 05,39″[1]
Constellation Grand Chien
Magnitude apparente +3,41 à 3,51[2]

Localisation dans la constellation : Grand Chien

(Voir situation dans la constellation : Grand Chien)
Caractéristiques
Type spectral K5Ib[3]
Indice U-B +1,88[4]
Indice B-V +1,73[4]
Indice R-I +1,00[4]
Variabilité LC[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +22,11 ± 0,19 km/s[5]
Mouvement propre μα = −5,98 mas/a[1]
μδ = +4,59 mas/a[1]
Parallaxe 2,91 ± 0,19 mas[1]
Distance 1 120 ± 70 al
(340 ± 20 pc)
Magnitude absolue −4,18[6]

Désignations

Unurgunite, σ CMa, 22 CMa, HD 52877, HIP 33856, HR 2646, CD-27 3544, CPD-27 1648, Collinder 121 28, FK5 1183, GC 9276, SAO 172797, ADS 5719 A, CCDM 07017 -2756A[7]

Propriétés modifier

σ Canis Majoris est une supergéante rouge de type spectral K5Ib[3]. Elle est classée comme une étoile variable irrégulière à longue période et sa luminosité varie entre les magnitudes +3,41 et +3,51 sans période définissable[2].

Nom modifier

Le nom Unurgunite est officialisé par l'Union astronomique internationale le 5 septembre 2017, il est issu de la culture aborigène Boorong. Peuple d'astronomes à la mythologie riche, les Boorong ont associé l'étoile à une figure ancestrale, Unurgunite, entouré de ses deux épouses : Delta Canis Majoris et Epsilon Canis Majoris. Mityan tenta de séduire une des femmes d'Unurgunite mais ce dernier parvint à le vaincre. Sous forme de Lune, il continue toujours de rôder auprès de la femme qu'il convoite (Delta Canis Majoris), et de son époux[9].

Notes et références modifier

  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b et c (en) « VSX : Detail for sig CMa », sur The International Variable Star Index, AAVSO (consulté le )
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a b et c (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  5. a et b (en) J. C. Mermilliod, M. maior et S. Udry, « Red giants in open clusters. XIV. Mean radial velocities for 1309 stars and 166 open clusters », Astronomy & Astrophysics, vol. 485, no 1,‎ , p. 303–314 (DOI 10.1051/0004-6361:200809664 Accès libre, Bibcode 2008A&A...485..303M)
  6. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. (en) * sig CMa -- Long-period variable star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. « Comment sont nommées les étoiles? », sur iau.org, Union astronomique internationale (consulté le )
  9. « the stories behind aboriginal star names now recognised by the world's astronomical body »

Liens externes modifier