Urbain François Lambert
Urbain François Lambert, né le à Melle (Deux-Sèvres), mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Urbain François Lambert | ||
Naissance | Melle |
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Décès | (à 40 ans) Ancien 1er arrondissement de Paris |
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Origine | France | |
Arme | Cavalerie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1793 – 1814 | |
Distinctions | Baron de l'Empire Officier de la Légion d'honneur |
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États de service
modifierIl entre en service le , comme sous-lieutenant dans la 1re compagnie franche des chasseurs Basques, et il est employé à l’Armée des Pyrénées par les représentants en mission Pinet et Cavaignac.
Le , il passe au 21e régiment de chasseurs à cheval avec le grade de lieutenant. Il est nommé capitaine le à l’armée d’Italie, et le , il est placé dans les grenadiers à cheval de la garde du corps législatif.
Le , il devient aide de camp du général Huet, et le , il est mis à la suite du 4e régiment de chasseurs. Le , il suit le général Schérer en Italie, avec la fonction d’aide de camp, puis il devient adjoint aux adjudants-généraux le .
Le , il est nommé chef d’escadron à l’armée du Rhin, en considération de sa belle conduite pendant la campagne et principalement lors de la Bataille de Moesskirch les 4 et .
De retour en France à l’issue du Traité de Lunéville, il passe chef d’état-major de la cavalerie du corps d’observation de la Gironde le , et le , il rejoint le 24e régiment de chasseurs, destiné à l’expédition du général Leclerc au Portugal. En 1803, il est employé au camp de Brest, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le .
Le , il est affecté au 9e régiment de hussards avec le grade de major, et il participe à la bataille d’Iéna le . Il est nommé colonel le , au 4e régiment de chasseurs à cheval, et le il prend le commandement du 23e régiment de chasseurs à cheval. Il participe avec son régiment aux batailles d’Eylau le , et de Friedland le suivant. Il est créé baron de l’Empire le .
En 1809, pendant la campagne d’Allemagne, il enlève le pont de Moersbourg, auquel l’ennemi avait mis le feu, il fait prisonnier tout le parti autrichien qui se trouve entre cette ville et Landshut, poursuit les débris de ce corps sur la route de Braunau et lui fait 600 prisonniers. Il reçoit deux blessures grave à la bataille d’Essling le , il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le , et il participe à la bataille de Wagram les 5 et avant de quitter l’armée pour se soigner.
Il est promu général de brigade le , et il est chargé de conduire trois régiments à l’armée du Portugal. Début 1812, il est rappelé en France, et le , il est nommé commandant du département du Jura, et attaché à la réserve de cavalerie de la Grande Armée pendant la campagne de Russie.
Le , il reprend le commandement du département du Jura, qu’il quitte le , pour rejoindre le dépôt de cavalerie d’Orléans, puis celui de Versailles, où il est chargé de la réception des chevaux.
Il quitte sa fonction le , et il meurt le , à Paris.
Armoiries
modifier- Baron de l’Empire le (décret), le (lettres patentes)
- D'azur; au cheval effrayé d'argent, accompagné de trois étoiles de même, une et deux en chef à dextre; quartier des barons militaires - Livrées : bleu, blanc, et rouge
Sources
modifier- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- Thierry Pouliquen, « Les généraux français et étrangers ayant servis [sic] dans la Grande Armée » (consulté le )
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, tome 5, Bureau de l’administration, , 575 p. (lire en ligne), p. 502.
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