Usine élévatoire de Saint-Nazaire
L'usine élévatoire est un ancien établissement élévateur des eaux, propriété du Grand port maritime de Nantes-Saint-Nazaire. Elle est située dans la zone industrialo-portuaire de Saint-Nazaire, dans le quartier du Petit-Maroc. Elle est inscrite au titre des monuments historiques en 2020[1],[2].
de Saint-Nazaire
Destination initiale |
Usine élévatoire |
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Destination actuelle |
Friche industrielle à valoriser |
Patrimonialité |
Inscrit MH () |
Localisation |
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Coordonnées |
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Présentation
modifierL'usine élévatoire entre en service en 1911 après deux ans de travaux. Sa construction était liée au percement de l'entrée au sud du port de Saint-Nazaire pour la mise à flot de bateaux à fort tirant d’eau. Elle permettait la régulation des niveaux, entre 5 et 6 m, dans les bassins avec l'aide d'une soixantaine d'employés[3].
Elle fut modernisée entre 1947 et 1950, les pompes à vapeur furent alors remplacées par une énorme pompe à moteur électrique de 450 ch, et par 2 pompes à moteur Diesel plus économiques. Puis elle fit de nouveau l’objet de travaux d’amélioration en 1958 puis 1974[3].
En partie désaffectée en 1989, elle cesse définitivement de fonctionner en et est depuis remplacée par une station de pompage souterraine[3].
Les locaux sont actuellement occupés par les services de dragage du Grand Port Maritime[3].
La Région Pays de la Loire, la ville de Saint-Nazaire et le Grand Port Maritime de Nantes-Saint-Nazaire, propriétaire du site, avaient envisagé de réhabiliter le bâtiment et d'y créer un « centre d’interprétation et de valorisation de l’estuaire de la Loire » (CIVEL)[3], dont le but aurait été de présenter différentes thématiques (paysages, environnement, activité économique, vie sociale) centrées autour de la Loire et de son estuaire[4]. Cependant, à la suite du changement de majorité au Conseil régional des Pays de la Loire en 2015, le projet a été abandonné et le Grand Port Maritime de Nantes-Saint-Nazaire, propriétaire du site, a lancé en 2018 un appel à manifestation d'intérêt[5]. Finalement l'usine sera transformée en hôtel de luxe (4 étoiles) doté d'un bar-brasserie[6].
En , les gérants nantais des « Brassés » (mail Pablo-Picasso) et du « Sōzō Hôtel » (rue Frédéric-Cailliaud) sont sélectionnés. Une brasserie devrait ouvrir, tandis qu'une boutique-hôtel d'une quarantaine de chambres attenant au bâtiment d'origine sera construit sur six étages selon les plans de l'architecte Philippe Barré[7],[8].
Références
modifier- Notice no PA44000068, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Saint-Nazaire. L’usine élévatoire inscrite aux Monuments historiques
- « L'ancienne usine élévatoire devient un beau refuge au « Civel » », sur www.saintnazaire-infos.fr (consulté le )
- « Un centre d’interprétation de l’estuaire et de la Loire à Saint-Nazaire », sur www.valdeloire.org, (consulté le )
- CARENE Saint-Nazaire agglomération, « Usine élévatoire de Saint-Nazaire. Appel à manifestation d'intérêt », Site Internet du/de la CARENE Saint-Nazaire agglomération, (lire en ligne, consulté le )
- « Saint-Nazaire Les Brassés et le Sozo hôtel ont signé pour l'usine élévatoire », Presse Océan, (lire en ligne)
- « Hôtellerie. L'ancienne usine élévatoire de St-Nazaire va accueillir hôtel et brasserie », Ouest-France, (lire en ligne)
- www.saintnazairenews.fr, « Usine Élévatoire : Les Brassés et Sōzō Hôtel s’installent à Saint-Nazaire », sur SaintNazaireNews.fr (consulté le )
Voir aussi
modifierLiens externes
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- Ressource relative à l'architecture :