Usine Leroy (Saint-Fargeau-Ponthierry)
L'ancienne usine Leroy de Saint-Fargeau-Ponthierry fut le fer de lance de la production de papiers peints pendant une grande partie du XXe siècle.
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1913 |
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Inscrit MH (, ) |
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Historique
modifierFondée en 1842 au 59 rue La Fayette à Paris par Louis-Isidore Leroy (1816-1899)[1], la manufacture des papiers peints Leroy se fait connaître par ses innovations techniques et la richesse des motifs employés pour l'impression des papiers peints. En 1879, l'entreprise s'étend dans des bâtiments situés 7 et 9 rue du Château-Landon puis par une usine à vapeur au 11 rue du Château-Landon[1]. L'usine est expropriées par les chemins de fer de l'est en 1912 et est alors transférée à Saint-Fargeau-Ponthierry[1], où la famille Leroy qui a des racines dans la région, achète la grande parcelle de terre dénommée « le Bas de la Seine » en 1912, et confie à l'architecte Paul Friesé la construction d'une usine plus vaste et plus moderne.
En marge de l'usine est aussi construite une cité ouvrière, dont les maisons sont toujours habitées.
Le fils et le petit fils de Louis-Isidore Leroy lui succéderont à la tête de l'usine Leroy.
L'usine subit la crise de 1973 et s'adapte mal aux nouvelles techniques et aux nouveaux marchés. Elle ferme définitivement en 1982, mettant fin à plus d'un siècle d'innovation.
Le bâtiment et les machines de la centrale électrique font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du . Les façades et les toitures du bâtiment de la centrale électrique font eux l’objet d’une inscription par arrêté du [2].
La machine aux 26 couleurs
modifierLa pièce maîtresse des usines Leroy est la machine aux 26 couleurs, une machine capable d'imprimer des rouleaux de papier en 26 couleurs simultanément.
Fabriquée en 1877, cette machine fut présentée par Isidore Leroy lors de l'Exposition Universelle de 1878. Fort de ses innovations passées, il est alors rapporteur de son groupe à l'exposition et ne peut donc concourir. Mais sa présentation d'un motif imprimé en 26 couleurs - chiffre record à l'époque - fait l'admiration de tous, et la machine acquiert une renommée internationale.
La machine est classée au titre objet des monuments historiques par arrêté du [3].
Personnalités
modifier- Pierre-Laurent Baeschlin (1886-1958), artiste peintre, travailla à la création de papiers peints pour la maison Leroy dans les années 1925-1930[4].
La réhabilitation en espace culturel
modifierDans les années 2000, la commune de Saint-Fargeau-Ponthierry rachète les anciennes usines Leroy pour les sauver de la destruction, et conçoit un plan de réhabilitation en espace culturel. Après trois années de travaux, l'espace culturel « Les 26 couleurs » est inauguré en et ouvert au public en .
Notes et références
modifier- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Louis-Isidore Leroy » (voir la liste des auteurs).
- Papiers peints du XIXe et XXe siècles, Manufacture Leroy sur le site du Musée des arts décoratifs de Paris (consulté le 14 septembre 2012)
- Notice no PA00087269, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PM77002240, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- Bibliothèque Ferney, Pierre-Laurent Baeschlin dans les collections
Annexes
modifierBibliographie
modifier- La manufacture de papiers peints Isidore Leroy de Saint-Fargeau-Ponthierry, Virginie Lacour, édité par la Région île de France dans la collection « Parcours du patrimoine », 2010, (ISBN 978-2757202708).
- Figuier, Louis, Merveilles de l'industrie, Paris, Furne, 1872
- Saint-Fargeau-Ponthierry au fil du temps, par l'Association de recherches historiques, 1989.
Articles connexes
modifierLiens externes
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