Usine d’incinération des ordures ménagères de Strasbourg
L’usine d’incinération des ordures ménagères de Strasbourg est une usine implantée dans le quartier du Port du Rhin.
| Type d'usine |
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| Destination actuelle |
capacité tonnes |
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| Situation | |
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| Coordonnées |
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Historique
modifierL'incinérateur de la métropole de Strasbourg est arrêté en 2015, à la suite de la découverte d'amiante. Incidemment, le réseau de chaleur n'est plus approvisionné[1]. Pendant cette période, Nancy brûle les déchets strasbourgeois à hauteur de 15 000 t par an[2]. Une partie est envoyée en Allemagne et en Suisse dans le cadre d’une procédure de notification, dérogatoire à la convention de Bâle[3].
Caractéristiques
modifierL'usine d'incinération de Strasbourg redémarre en 2019[4]. Le mode de traitement et la capacité de l'usine font débat au sein des conseillers métropolitains[5]. Avant travaux, avec quatre fours, la capacité de l'incinérateur était de 270 000 tonnes par an[6], après travaux, avec trois fours, elle demeure inchangée[7]. Selon l’association Zéro déchet Strasbourg, l’énergie thermique récupérée dans les incinérateurs est faible au regard de l’énergie grise que recèlent les déchets[8],[9]. Les émissions de CO2 du secteur posent également problème[10]. De plus, les fumées émises par les incinérateurs présentent des risques sanitaires[11],[12]. Outre des mâchefers[13], l'incinérateur produit aussi des résidus d'épuration des fumées d'incinération des ordures ménagères (REFIOM) à acheminer vers des installations de stockage de déchets dangereux (ISDD)[14],[15]. Toutefois, la métropole de Strasbourg s'engage en faveur de la réduction des déchets[16].
Données générales
modifier| - | Tonnes | kg par habitant |
|---|---|---|
| Ordures ménagères résiduelles | 122 657 tonnes | 238,7 |
Valorisation de la matière
modifier| - | Tonnes |
|---|---|
| Mâchefers | 43 726 tonnes |
| REFIOM | 5 074 tonnes |
| Métaux récupérés (fer et aluminium) | 2 464 tonnes |
Les eaux de process et les eaux de la plate-forme de maturation des mâchefers sont envoyées vers la station d'épuration de Strasbourg-La Wantzenau.
Une grande partie des mâchefers produits par l'usine d'incinération est utilisée en sous-couche routière[14],[13].
Valorisation de l'énergie
modifierPar ailleurs, l'usine vend de l'énergie électrique à Électricité de Strasbourg à hauteur de 8,8 gigawatts-heures et de la chaleur au réseau de chaleur (93,4 gigawatts-heures pour les logements et 137,4 gigawatts-heures pour l'industrie)[14].
Articles connexes
modifierNotes et références
modifier- Incinérateur de Strasbourg site Internet rue89strasbourg
- les poubelles de Strasbourg à Nancy sur estrepublicain.fr
- la-gestion-des-dechets-pendant-les-travaux sur senerval.eu
- L'usine d'incinération redémarre aujourd'hui sur dna.fr
- Usine de déchets: trop ou pas assez sur lalsace.fr
- Notre position sur l'incinérateur sur zds.fr, site de Zéro déchet Strasbourg
- Eurométropole Magazine n° 24 septembre-octobre 2019; voir page 11 article intitulé « L'eurométropole traite à nouveau ses déchets ».
- Incinérateur sur zds.fr,sur Zero Waste Strasbourg
- Changement climatique et épuisement des ressources sur cniid.fr, site géré par Zero Waste France.
- (en) « In Europe, a Backlash Is Growing Over Incinerating Garbage » [« En Europe, l'incinération des ordures suscite des remous »], sur Yale Environment 360, .
- La lutte pour le climat ne doit pas être menée au détriment de la santé! sur alternatives-economiques.fr.
- Comment deux usines d’incinération alsaciennes ont pu masquer leurs émissions polluantes sur rue89strasbourg.com
- « Le traitement des résidus d’incinération », sur senerval.eu.
- « Rapport annuel 2021 », sur Eurométropole de Strasbourg, , p. 70-80.
- « Le traitement des fumées », sur senerval.eu.
- Objectif zéro déchet zéro gaspi sur strasbourg.eu.
- « Rapport annuel 2021 », sur Eurométropole de Strasbourg, , p. 37.
