Utilisateur:Élisabeth The lioness Queen/Brouillon

LA Littérature Féminine Ivoirienne

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Du latin litteratura, de littera, lettre, La Littérature est l'ensemble des œuvres écrites auxquelles on reconnaît une finalité esthétique.Ces œuvres, considérées du point de vue du pays, de l'époque, du milieu où elles s'inscrivent, du genre auquel elles appartiennent[1].Ainsi parler de littérature féminine ivoirienne revient-il- à parler des femmes de lettres ivoiriennes, de leurs œuvres et leurs influences dans la littérature ivoirienne.

  1. Dictionnaire Larousse, « Littérature »

Histoire de la littérature Ivoirienne

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La littérature ivoirienne a pour contexte de création le mouvement de la négritude à laquelle elle est intimement liée.Bien avant les indépendances l'écrivain africain était en premier lieu la voix de tout un peuple en quête de liberté. Les écrivains à cette époque écrivaient pour combattre l'oppression coloniale et avaient une écriture très engagée.La littérature ivoirienne a connu trois grandes étapes: Les pionniers, la génération des années 70 et la nouvelle génération qui date des années 80[1]. Née pendant la colonisation la littérature ivoirienne a vu ses premiers écrivains formés à l'Ecole Supérieur de Bingerville. Ceux-ci bien résolu à s'affranchir de la métropole sans oublier leurs racines ont mis en place un système qui glorifie leurs cultures, loin des carcans réducteurs des colonisateurs. La littérature ivoirienne est à l’origine orale et c'est le théâtre qui est le genre de prédilection des premiers écrivains de Côte d’Ivoire parmi lesquels s'illustrent Bernard Dadié, Coffi Gadeau, Joseph Amon D'Aby. Ils sont considérés comme les pères fondateurs du théâtre indigène. Ces écrits permettent de connaitre la société ivoirienne pendant la période coloniale. Une fois les indépendances acquises les écrivains ivoiriens se serviront de leur plume pour évoquer les problèmes des ivoiriens. Le père de la littérature ivoirienne est Bernard Dadié, auteur très prolifique ayant touché à tous les genres littéraires.

Les Pionnières et écrivaines de la génération des années 80 de la littérature féminine ivoirienne

L'entrée des femmes dans la littérature ivoirienne s'est fait tardivement avec comme première auteure l'historienne Henriette Diabaté avec son oeuvre La Marche des Femmes sur Grand Bassam publiée en 1975; Elle est suivit par Simone Kaya qui publie Les Danseuses d'Impé-eya. Jeunes filles à Abidjan, en 1976, Fatou Bolli en 1977, et la nouvelle La Citadine de Regina Yaou . Peu après sortent les premiers livres pour les enfants de Jeanne de Cavally. Il a fallu attendre les années 1980 pour voir un nombre important de femmes écrivaines Tanella Boni, Anne-Marie Adiaffi, Véronique Tadjo, Flore Hazoumé, Gina Dick, Micheline Coulibaly, Assamala Amoi, Goley Niantié Lou, Ida Zirignon, Les a auteurs de livres pour enfants Fatou Keïta, Annick Assemian, Muriel Diallo, la bande dessinée Aya de Yopougon de Marguerite Abouet, pionnière de la bande dessinée .Il faut noter la contribution des écrivaines d'origine étrangère qui ont contribué au rayonnement de la littérature féminine ivoirienne comme la Sénégalaise Mariama Ndoye, la Camerounaise Werewere Liking, les Françaises Marinette Secco et Marie-José Hourantier[2].

Style d'écriture et thèmes abordés

Les écrivaines se servent de la littérature pour décrire la situation de la femme ivoirienne et africaine en mettant en exergue les discriminations à l'égard de la femme dans les sociétés africaines, elles dénoncent aussi le poids de la tradition à travers la pratique des coutumes comme l'excision avec Rebelle de Fatou Keïta, le veuvage et la stérilité dans les oeuvres de Regina Yaou. Elles ont une approchent claire des réalités sociales tout en restant des auteures engagées dans un discours identitaire. De ce fait elles ne contentent pas d'aborder des questions seulement féminines et refusent d’être ranger sous les dictas d'une société patriarcale ou d’être classées sous l'unique prisme du militantisme féministe abordent des thèmes provocateurs[3].

Liste des écrivaines ivoiriennes des pionnières à l'époque contemporaine

Les Pionnières

Henriette Diabaté

Simone Kaya

Fatou Bolli

Regina Yaou

Kacou Oklomin

Jeanne de Cavally

Les contemporaines

Josette Abondio

Michelle Tanon Laura

Fatou Diomandé

Holy Dolores

Emilie Tapé

Grace Melinbé

Yenhi Djidji

Flora Touvoly

Danielle Séka

Victoire Kalou

Inna Hampaté BA

Les Lauréates des prix nationaux et internationaux et autres distinctions

Véronique Tadjo, grand prix littéraire d’Afrique noire en 2005

Tanella Boni lauréate du prix Amadou Kourouma 2005, prix international de poésie Antonio Viccaro 2009

Werewere Liking, Prix NOMA 2005, Commandeur de l'Ordre du Mérite de la République ivoirienne, Lauréate du " Book of the year" 2007

Regina Yaou Prix National d'Excellence pour la Littérature de l'État de Côte d'Ivoire 2014

Grace Melinbé, Prix Horizon 2018

Bibliographie

  1. Souleymane FOFANA, Mythes et combat des femmes africaines
  2. Africultures 66, « La Littérature ivoirienne en un clin d'oeil »
  3. Viviane Gbadoua Uetto, Littérature Féminine Ivoirienne, L'Harmattant