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	L'Affaire Raphaël
Auteur	Iain Pears
Pays	États-Unis
Genre	Roman policier
Version originale
Langue	Anglais américain
Titre	The Raphael Affair
Lieu de parution	New York
Date de parution	1990
Version française
Traducteur	Georges-Michel Sarotte
Lieu de parution	France
Date de parution	2000
ISBN	2-264-03277-4
Chronologie
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L'Affaire Raphaël (titre original : The Raphael Affair) est un roman d’Iain Pears paru en 1990.

Le roman évoque la recherche par un jeune étudiant anglais d'un tableau dont on ne sait s'il a été peint ou non par le peintre Raphaël.

Publications modifier

Éditions Belfond, 2000,
10/18, 2002.

Personnages modifier

Jonathan Argyll : étudiant anglais en histoire de l’art
Flavia Di Stefano : gendarme italienne
Général Taddeo Bottando : général italien de carabiniers
Edward Byrnes : marchand d'art
Beckett : ami de Jonathan Argyll
Marco Di Tommaso : directeur du Museo nazionale à Rome
Enrico Spello : sous-directeur du Museo nazionale et adjoint de Marco Di Tommaso
Jean Janet : policier français spécialisé dans le trafic d'œuvres d'art

Résumé modifier

Mise en place de l'intrigue modifier

Chapitres 1 à 4.

Jonathan Argyll, étudiant anglais en histoire de l'art, est arrêté dans l'église Santa Barbara. Il est accusé d'avoir tenté d'entrer par effraction dans l'église pour y voler le tableau Repos pendant la fuite en Égypte de Mantini. Auditionné en garde-à-vue, il prétend que ce tableau a été peint par le grand peintre de la Renaissance Raphaël. Selon lui, le tableau de Rapahaël est resté dans l'église pendant des siècles, les rares personnes au courant de cela étant mortes au XVI^e siècle avant d'avoir révélé la vérité. Il était venu dans l'église pour revoir le tableau qu'il avait déjà examiné la veille, et à son retour le tableau avait été « volé ». Il clame son innocence.

La brigade chargée de la protection des œuvres d'art dirigée par Taddeo Bottando, au terme d'une courte enquête, apprend que le tableau n'a pas été volé mais a été vendu par le curé de la paroisse à un marchand d'art ayant très mauvaise réputation, Edward Byrnes, pour dix millions de lires (valeur 1990). L'enquête se poursuit, car si Argyll dit la vérité, le curé a vendu pour une bouchée de pain un tableau particulièrement précieux.

Le tableau est vite retrouvé : il se trouve à Londres et Edward Byrnes l'a mis en vente chez Christie's. Le gouvernement italien, lors de la vente aux enchères, le rachète pour la somme de 63 millions de livres sterling. Le tableau est rapatrié en Italie et est exposé au Museo nazionale à Rome. Ce musée est dirigé par l'aristocrate Marco Di Tommaso, et Enrico Spello est son adjoint. Au cours d'une réception, le général Taddeo Bottando, chargé notamment de la protection du tableau, apprend que Di Tommaso est détesté par nombre de personnes du milieu artistique.

Le mystère de la destruction criminelle du tableau modifier

Flavia, l'adjointe du général Taddeo Bottando qui avait été chargée de l'enquête concernant le sort du tableau, rencontre Jonathan Argyll en Angleterre. Lors d'une soirée, il lui confie qu'il ne faut pas exclure que le tableau attribué à Raphaël soit en fait un faux confectionné par un certain Morneau ! De retour à Rome, elle évoque cette hypothèse à son chef, mais le général Bottando refuse d'avertir la direction du musée : cela créerait trop d'embarras et le retour de manivelle pourrait le pousser à demander une mise à le retraite prématurée. Après réflexion, le général Taddeo Bottando s'en ouvre à Enrico Spello, directeur adjoint du musée. Une copie du rapport de la commission technique ayant examiné le tableau est communiquée à Bottando, qui la transmet à Flavia : tout semble indiquer que le tableau est un vrai Raphaël et que les doutes de Jonathan Argyll sont sans fondements.

Le faussaire Morneau est mort récemment et Bottando veut vérifier que ce faussaire n'est pas l'auteur du Raphaël. Il organise donc l'ouverture du coffre-fort du faussaire à Zurich. Il s'y rend avec Flavia. Lors de l'examen du contenu du coffre-fort, Flavia « emprunte » discrètement un carnet de croquis du faussaire. Après examen, elle découvre des projets de croquis, dont certains ressemblent étrangement au sujet de la peinture attribuée à Raphaël.

Dénouement et révélations finales modifier

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes = modifier

Tintin et l'Alph-Art : faux tableau dans la fiction
Fernand Legros : faussaire français
Icilio Federico Joni : faussaire italien
L'Affaire des antiquités : nouvelle humoristique de Robert Silverberg.

Liens externes modifier

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