Utilisateur:2avenue/Productions de la Ruelle
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2avenue/Productions de la Ruelle | |
Création | |
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Fondateurs | Guylaine Maroist et Éric Ruel |
Siège social | Canada |
Produits | Documentaires et séries télé documentaires |
Site web | Site officiel |
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Les Productions de la Ruelle est une maison de production oeuvrant dans les domaines de la production télévisuelle et documentaire ainsi que des nouveaux médias[1]. Elle a notamment produit les films primés Bombes à retardement / Time Bombs, Gentilly Or Not To Be, Les États-Désunis du Canada et la série multimédia «J'ai la mémoire qui tourne», «récipiendaire de la haute distinction en histoire remise par le Gouverneur général du Canada à ses auteurs: le prix Pierre-Berton[2]-[3]. Ces productions reflètent l'engagement de l'équipe envers les questions environnementales et de politique canadienne, ainsi qu'un grand intérêt pour l'usage des films d'archives.
Historique
modifierLes Productions de la Ruelle sont fondées en 2002 par Éric Ruel et Guylaine Maroist. Autour du tandem se formera une équipe autour de laquelle graviteront d'autres artisans des médias. Cette équipe est formée du journaliste au journal Le Devoir Sylvain Cormier (prix Judith Jasmin)[4], grand connaisseur de musique et collectionneur d'archives, du comédiens Marcel Sabourin, des réalisateurs Michel Barbeau (Award of Excellence, Amtec Media festival 2000, Vancouver)[5] et Marie-Michèle Tremblay, du directeur photo Jean-François Perreault (Celine: Three Boys and a New Show)[6] et du monteur Martin Gagnon.
Engagement
modifierAprès un premier film documentaire Chanter plus fort que la mer qui montre les Richard Séguin, Marie-Claire Séguin et Louise Forestier guidant les artistes du Festival de Petite Vallée en Gaspésie[7], et qui «donne le goût de replonger dans sa collection de disques pour le simple plaisir de se laisser remuer les tripes avec des mots et du vent»[8], l'équipe des Productions de la Ruelle débute une série de productions engagées.
Le nucléaire
modifierLe film Bombes à retardement / Time Bombs, «véritable coup de poing»[9], «nous apprend que 40 soldats canadiens ont assisté en 1957 à des expériences nucléaires dans le désert du Nevada. On les a installé dans des tranchés, on leur a dit de se mettre les mains sur les yeux quand la bombes atomique plus puissante que celle d’Hiroshima éclaterait à 1000 mètre d’eux. On voulait voir les effets à long terme sur eux »[10]. Le documentaire aura un profond retentissement dans la presse canadienne, surtout anglophone, qui suit de près les démarches du vétéran Jim Huntley, héros du film, dans ses appels au gouvernement canadien pour obtenir réparation[11]-[12]-[13]. Pour Éric Ruel, l'aventure de Bombes à retardement va au-delà de la simple production cinématographique: «We have a moral commitment to ourselves and to the guys, we cannot let them go. Success is not having everybody clap at the show and everybody say 'hey, great show'. No, the succes is shaving the government acknolwdge and conpensate those guys »[14]. Le film décroche un «Gold Ribbon Award/ Ruban d'or» (meilleur documentaire de l’année), décerné par l’Association canadienne des radiodiffuseurs. Il permet aux vétérans du nucléaire d’être dédommagés par le Gouvernement canadien en plus de remporter le Grand Prix du jury pour le meilleur documentaire au Festival du film indépendant de New-York[15].
L’engagement de la maison de production au sujet du danger du nucléaire se confirme avec la réalisation, en 2012, du documentaire "Gentilly or Not To Be", sur la centrale nucléaire de Gentilly-2 au Québec. Le film pose la question suivante: doit-on aller de l’avant avec la réfection de Gentilly-2, ou bien profiter de l’occasion pour tourner définitivement le dos au nucléaire »[16]? Pour Éric Ruel, en entrevue à The Gazette, : « Like a lot of Quebecers, we were surprised to hear that Charest government wanted to do the refurbishment »[17]. Inquiets, les réalisateurs «ont traîné leur caméra de l’Allemagne au Royaume Uni en passant par Bécancour, pour aborder la question des risques que les centrales nucléaires font peser sur la santé»[18]. Une seconde fois, le film fait bouger les choses et l'engagement des auteurs n'y est pas étranger. La presse québécoise fait le lien entre la sortie du film et la décision du Parti québécois de fermer la centrale un an plus tard: «Le PQ a précisé ses intentions mardi, quelques heures avant la première du documentaire Gentilly or not to be qui doit être projeté au cinéma Beaubien, Montréal»[19].
Politique canadienne
modifierLe documentaire Les États-Désunis du Canada aborde la question des séparatismes canadiens, hors Québec. Dans ce film, « les réalisateurs Guylaine Maroist, Michel Barbeau et Éric Ruel retracent l’histoire du Canada vu sous l’angle des provinces de l’Est et de l’Ouest»[20]. Le film fait beaucoup jaser, «en transformant la traditionnelle question : « what does Québec wants » en « what does the Rest of Canada want? »[21].
Les films Gentilly Or Not To Be et Les États-Désunis du Canada ont été récompensé par trois Prix Gémeaux en 2013.
Films d'archives
modifierLes films d'archives occupent une place centrale dans les films des Productions de la Ruelle. Pour «Bombes à retardement», les réalisteurs-chercheurs ont ont «mis la main sur des films d’archives exceptionnels, tournés par l’armée américaine au moment de l’opération Plumbbob. Ils ont passé des centaines d’heures à visionner ces documents et à sélectionner des images saisissantes»[22]. C'est véritablement l'aventure du projet «J'ai la mémoire qui tourne» qui permet à l'équipe des Productions de la Ruelle de développer une expertise unique dans le traitement des archives. Cette série «retrace l'histoire du Québec au XXe siècle grâce à une approche multimedia»[23]. L'usage de ces archives sera pour la Société histoire Canada une «représentation révolutionnaire de la façon dont les histoires du Canada peuvent être racontées dans les médias populaire»[24]. Les trois séries de quatre épisodes sont réalisées à partir de films de famille collectés auprès des Québécois. Plus qu’une série télé, J’ai la mémoire qui tourne se veut un projet de sauvegarde des films des familles québécoises à partir des années 20 jusqu’aux années 80 et représente une vraie ethnologie de la vie des gens[25].
Le projet multiplateforme est constitué de plus de 10 000 films de famille mis en valeur dans la série télé, sur le site web interactif et dans un projet éducatif qui a retenu l'attention du Japan Prize 2010 International Educationak program Contest qui le met en nomination en 2010[26].
En 2011, le prix Pierre-Berton, la plus haute distinction remise par le Gouverneur général du Canada pour Histoire Canada, est attribué à Éric Ruel et Guylaine Maroist pour J'ai la mémoire qui tourne. C'est la deuxième fois que ce prix est remis à des Québécois. Il fut remis en 1996 au célèbre historien Jacques Lacoursière[27]. Pour la Société histoire Canada il s'agit d' "une représention révolutionnaire de la façon dont les histoires du Canada peuvent être racontées dans les médias populaires"[28].
Les Productions de la Ruelle présenteront sous peu leur nouveau film sur Justin Trudeau, chef du parti Libéral du Canada
Réalisations
modifier- 2002 – Chanter plus fort que la mer
- 2004 – L'été, c'est pas juste Noël
- 2007 – Bombes à retardement
- 2009 – Les Wizz du Showbizz
- 2009 – J’ai la mémoire qui tourne, série 1 : Les saisons de nos vies
- 2010 – J’ai la mémoire qui tourne, série 2 : Le film de famille, le témoin de nos vies
- 2011 – J’ai la mémoire qui tourne, série 3 : Le Québec aux quatre vents
- 2012 – Gentilly Or Not To Be
- 2012 – Les États-Désunis du Canada
Récompenses
modifier- 2004 – nomination au Prix Gémeaux, dans les catégories "Meilleur montage", "Meilleur montage sonore" et "Meilleur documentaire culturel pour le documentaire Chanter plus fort que la mer"
- 2007– Sélection de Time Bombs/ Bombes à retardement aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal[29]
- 2008 – Sélection de Time Bombs/ Bombes à retardement aux Rendez-vous du cinéma québécois et aux Palm Beach International Film Festival[30]
- 2008 – Grand prix du jury, New York Film Festival. Catégorie « meilleur documentaire » pour Time Bombs/ Bombes à retardement[31]
- 2008 – Ruban d’or, Association canadienne des radio-diffuseurs. Catégorie « meilleur documentaire » pour Time Bombs/ Bombes à retardement[32]
- 2008 – Deux nominations aux Prix Gémeaux. Catégories « meilleure recherche » et « meilleur montage » pour Time Bombs/ Bombes à retardement
- 2009 – Grand prix Boomerang. Volet « sites internet » pour J’ai la mémoire qui tourne[33]
- 2009 – Cinq nominations aux Prix Gémeaux. Catégorie « meilleure série documentaire », « meilleur scénario documentaire », « meilleur montage; affaires publiques, documentaire série », « meilleur son : documentaire affaires publiques, biographie », « meilleur site web, affaires publiques documentaires, magazine ou sport»[34]
- 2010 – Nomination du site web J'ai la mémoire qui tourne au Japan Prize 2010 International Educational Program Contest[35]
- 2011 – Nomination Banff World Media Festival. Catégorie numérique pour J’ai la mémoire qui tourne
- 2011 – Nomination prix d’excellence, NUMIX . Catégorie «production de convergence. Information et magazine pour le site internet de J’ai la mémoire qui tourne
- 2011 – Prix Pierre-Berton 2011, Histoire Canada, remis par le Gouverneur général du Canada à Guylaine Maroist et Éric Ruel pour le projet multimedia J’ai la mémoire qui tourne[36].
- 2013 – Gagnant 2013. Les Prix Gémeaux. Catégorie « meilleur documentaire société » pour Les États-Désunis du Canada[37]
- 2013 – Gagnant 2013. Les Prix Gémeaux. Catégorie « meilleure recherche» pour Gentilly Or Not To Be[38]
- 2013 – Gagnant 2013. Les Prix Gémeaux. Catégorie « meilleur montage» pour Gentilly Or Not To Be[39]
Notes et références
modifier- CTVM.info, 7 septembre 2010 http://www.ctvm.info/article.php3?id_article=2122
- Le Devoir : « J’ai la mémoire qui tourne obtient un Prix du Gouverneur général », 1 décembre 2011
- The Globe and Mail, “The Pierre Berton Award. Gathering of Family memories ears Popular Media accolade”, 17 décembre 2011
- Stéphane Baillargeon : « Congrès de la FPJQ - Sylvain Cormier du Devoir reçoit un prix Judith-Jasmin», 24 novembre 2013 http://www.ledevoir.com/societe/medias/393541/congres-de-la-fpjq-sylvain-cormier-du-devoir-recoit-un-prix-judith-jasmin
- http://www.arrq.qc.ca/index.php?vSection=recherche&vOption=bottin&vAlpha=B&vCodePRS=1126#
- http://www.lapresse.ca/la-tribune/arts/201109/29/01-4452387-jean-francois-perreault-de-tele-7-a-la-bulle-de-celine-dion.php
- (SD) Le journal de Québec, 12 juin 2003
- Alexandre Vigneault : «Pour l’amour de la chanson», La presse, 16 juin 2003
- Paul Cauchon : «Le parfait soldat atomique», Le Devoir, L’Agenda, 10 novembre 2007
- Louise Cousineau : « le jour du souvenir… de quoi déjà?, La Presse 10 novembre 2007
- Jamie komarnicki, « ’Atomic veterans’ seek compensation for exposure », Calgary Herald, 17 may 2010
- David Pugliese : CanWest news, 10 novembre 2007
- Nick Lewis :« ticking Time bombs : Global documentary reveals Canadian soldiers dying from exposure to nuclear testing », Calgary Herald, 10 novembre 2007
- Drew Anderson : « Canada’atomic veterans fight for recognition »Fast Forward Weekly. Calgary, 8 novembre 2007
- http://productionsdelaruelle.com
- Alexandre Shields : «Sortir du Nucléaire?» Le Devoir, 21 septembre 2012
- Monique Beaudin : PQ confirms it’ll close Gentilly, The Gazette, 12 septembre 2012
- Guillaume Jacob : «Centrale nucléaire. Gentilly or not to be» : première trifluvienne, L’Écho de Trois-Rivières, 11 septembre 2012
- Carl Renaud, TVA, première publication, 11 septembre 2012
- Jean François Cloutier, TVQC, 21 novembre 2012
- Josée Guimont, «Les États-désunis du Canada: multiples solitudes», Le Soleil, 8 décembre 2012
- Pierre Cayouette : «C’était l’été 57…», L’actualité, 1er décembre 2007
- Le Devoir : « J’ai la mémoire qui tourne obtient un Prix du Gouverneur général », 1 décembre 2011
- CVW Newswire : « Lumière, caméra, action! Un rôle de premier plan pour ce projet multimedia qui retrace l’histoire du Québec », 30 novembre 2011
- Stephan Gibeault "Collectionneurs de bobines, tisseurs de passé: entretien avec Olivier Granger", SPIRALE, no 238, 2011, p.53-56
- Mélanie Meloche-Holubowski: “La mémoire visuelle en un clic”, Hebdos du Sûroit, 17 novembre 2010
- Philippe Beauchemin: “Ruelle responsible” Journal de Rosemont/ La Petit-Patrie, 13 décembre 2011
- Le Devoir.com: J’ai la mémoire qui tourne obtient un Prix du gouverneur general, 1 décembre 2011
- Programme officielle des Rencontres internationales du documentaire québécois, 8 au 18 novembre 2007, p. 83
- voir programme Palm Beach International Film Festival, Comcast, April 10-17, 2008, p.42
- http://nyfilmvideo.net/content/view/131/
- http://www.broadcastermagazine.com/news/canwest-dominates-at-cab-gold-ribbon-awards/1000086833/?&er=NA
- http://resultats.infopresse.com/prixboomerang/2009/Resultats/sites_internet/sites_media/gp_turbulentmedia_memoire.html
- http://www.acct.ca/prixgemeaux/2009/
- http://www.nhk.or.jp/jp-prize/english/2010/entry-youth.html
- http://www.histoirecanada.ca/Community/History-Heroes/Articles/Guylaine-Maroist-et-Eric-Ruel-J-ai-la-memoire-qui
- http://www.acct.ca/prixgemeaux/2013/gagnants/soiree-des-artisans-et-du-documentaire.html
- http://www.acct.ca/prixgemeaux/2013/gagnants/soiree-des-artisans-et-du-documentaire.html
- http://www.acct.ca/prixgemeaux/2013/gagnants/soiree-des-artisans-et-du-documentaire.html
Liens externes
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