Utilisateur:Alizée Bourgeois/Sandbox

13/02/19

Les interventions modifier

Comment pouvons-nous nous protéger face aux « Fake News » modifier

Nous venons d’apprendre beaucoup d’éléments au sujet des « fake news » et de leurs implications dans le monde actuel. Il importe à présent d’examiner certaines stratégies capables de contrer ce phénomène.


En effet, la dangerosité des fake news peut varier tant en fonction des différences individuelles des lecteurs qu’en fonction de l’ampleur de leur propagande. D’ailleurs, la problématique des fake news prend tellement d’ampleur qu’elle est devenue une préoccupation de l’Etat, leur domaine de prédilection restant la politique.

Emmanuel Macron

C’est pourquoi, lors de ses vœux faits à la presse, Emmanuel Macron, lui-même victime de fake news, s’est engagé dans la lutte contre ces dernières. A cette annonce, plusieurs acteurs du droit ont rappelé la loi française de 1881 sur la liberté de presse qui prévoit, à l’art 27, une amende fixée à 45 000 euros lorsque la fake news/fausse information trouble l’ordre public ainsi qu’à l’art 31, qui condamne la diffamation. De même le géant Facebook, en la personne de son créateur Mark Zuckerberg, a récemment lancé une chasse aux fake news pour 2018 et a changé les algorithmes de son site afin de favoriser les sources d’informations jugées fiables par les utilisateurs. Si certains sites ne cachent pas leur caractère satirique, d’autres se prétendent fiables de contenu mais ne manquent pas à la règle de la déformation de l’information pour générer plus de clics. Le dessein funeste des fake news s’inscrit donc dans une société où la réalité côtoie la fiction et où le sens critique des individus s’emploie à discerner le vrai du faux. Même s’il n’existe pas de radars à proprement parler pour dépister les fausses informations, il est néanmoins possible d’affiner son regard critique ainsi que, pour les spécialistes, d’user de certaines méthodes d’analyse du contenu des fake news.


Alizée Bourgeois (discuter) 13 février 2019 à 09:06 (CET)


20/02 + 27/02


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Propagation des fake news modifier

Les fake news ont toujours existé[1]. Cependant, leur diffusion et par conséquent leur influence est aujourd'hui plus importante grâce à leur viralité et le mode de fonctionnement de certains des moyens de communication modernes[2]. Bien que les médias d'actualité classiques restent prédominants sur les autres médias, les médias développés sur internet occupent aujourd'hui une place dans le rapport à l'actualité du public[3]. Parmi ces médias, on retrouve des versions numériques de la presse écrite, des sites spécialement dédiés à l’actualité ou encore les réseaux sociaux (par exemple Facebook, Twitter, Instagram,... ) [4]. Les réseaux sociaux n'ont pas été initialement conçus dans l'objectif de devenir un média d'actualité. Cependant, l'évolution de la consommation du public en termes d'actualité ainsi que la facilité de partage de l'information ont fait des réseaux sociaux une importante source d'information pour le public[4]. Les réseaux sociaux se caractérisent par la vitesse de circulation des contenus ainsi que la non-vérification des informations par les réseaux. Ces spécificités font des réseaux sociaux un média où il est relativement simple de partager des fake news [5].

Pourquoi les fake news se propagent modifier

Une première raison à la diffusion des fake news est la surabondance d'information. Les propos mensongers auxquels les individus sont soumis se perdent dans le flux d'informations[6]. Les fakes news, bien qu'elles aient été identifiées comme fausses, deviennent donc banales et plutôt que de susciter la polémique, elles tendent à accroître la méfiance envers les instances et les experts[6]. Or, la diffusion des fake news croît particulièrement lorsque la confiance vis à vis des élites dirigeantes diminue. En effet, la méfiance entraine une altération des repères qui permettent à l'individu de juger de la véracité des faits. Il s'ensuit un climat de doute qui pousse certaines personnes enclines à la naïveté ou au complotisme à diffuser des contenus pourtant démentis par les experts [6].

Le côté souvent extravagant et bruyant que les fake news comportent joue également un rôle dans leur propagation. Au milieu de l'abondance des informations, la valeur émotionnelle que celles-ci comportent les fait se démarquer au milieu des autres informations. Finalement, bien que l'information soit fausse, l'extravagance de celle-ci fait plus parler d'elle et supplante la véracité des faits.

Le public est également responsable de la propagation des fake news. En effet, en raison de facteurs tels que la naïveté ou la paresse cognitive, le public partage des informations non vérifiées[6]. Ces informations sont la plupart du temps partagées dans un le objectif positif : le partage d'informations jugées importantes par l'individu aux personnes de son entourage. Cependant, ce type de motivation induit la diffusion d'informations inexactes[6].

La diffusion des fake news influence également la propension du public à les croire. La répétition de l'information dans le temps ainsi que la variété des sources (officielles ou non) relayant l'information provoquent un effet boule de neige. En effet, plus l'information est relayée, plus le public estime que celle-ci doit être vraie. Ce concept renvoie au mécanisme de vérité illusoire abordé dans la partie "vulnérabilité face aux fake news". La diffusion massive des fake news influence donc de manière négative la capacité du public à identifier une information comme étant fausse[6].

Comment les fake news se propagent modifier

Diffusion des fake news

L'objectif des concepteurs des fake news est d'atteindre la viralité de manière à ce qu'un maximum d'individus et de plateformes, y compris des plateformes d'actualité reconnues, partagent le contenu[7]. Ainsi, la manière dont les fake news se propagent peut être représentée sous la forme d'un entonnoir[7]. La plupart du temps, les fake news commencent sur des sites web anonymes. Leur visibilité est donc limitée. Elles se développent ensuite dans des groupes mi-clos où elles sont partagées. Par la suite, on retrouve ces fake news sur des sites de complotistes où la visibilité des fake news continue de croître avant de les voir se développer sur les médias sociaux et finalement sur les médias professionnels où leur visibilité est maximale[7]. Au fur et à mesure de leur évolution, les fake news sont donc de plus en plus visibles et consultées. Les fake news sont diffusées sur une plus longue durée que les nouvelles dites scientifiques. En effet, les nouvelles scientifiques sont rapidement diffusées après leur publication mais le partage de ces information diminue rapidement dans le temps contrairement aux fake news qui sont moins rapidement diffusées après leur publication partagées mais qui sont de plus en plus partagées au fil du temps[8].

Les fake news cherchent à ressembler aux médias traditionnels afin d'établir une certaine crédibilité auprès du public[9]. Leur apparence sérieuse pousse le public à les partager. Les fake news peuvent ainsi se diffuser rapidement[9]. Le manque d'éducation aux médias joue un rôle dans la propagation des fake news. En effet, les personnes ne disposant pas d'une bonne compréhension du fonctionnement des médias sociaux auraient tendance à se montrer plus crédules face aux fausses informations car elles partent du principe que ces informations sont authentiques et vérifiées[9]. Cela pourrait expliquer le fait que les plus de 65 ans, issus d'une génération moins en contact avec les médias sociaux, ont tendance à partager plus de fake news sur ces réseaux que les autres tranches d'âges[10].

Les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter jouent également un rôle important dans la propagation des fake news[6]. En effet, l'utilisation de ceux-ci comme source d'information est de plus en plus courante et la facilité du partage d'information ainsi que l'utilisation d'algorithmes de ciblage visant à ajuster les contenus présentés en fonction de la personne font des réseaux sociaux un terrain très propice à la diffusion des fake news[6]. Ces algorithmes de ciblage proposent également des contenus en fonction des intérêts des utilisateurs[6]. Des utilisateurs partageant des intérêts communs se retrouvent donc dans les mêmes groupe ce qui crée un phénomène de chambre d'écho et favorise le partage d'informations dans ces groupes[11].

Les journalistes interviennent eux aussi dans la propagation des fake news[6]. Le rôle premier d'un journaliste est de transmettre des informations dont la véracité est établie de la manière la plus objective possible. Or, la société d'aujourd'hui ainsi que la concurrence entre les médias et la course aux scoops poussent les journalistes à communiquer le plus rapidement possible sur les événements afin d'augmenter l'audience et les vues sur internet, maximisant de ce fait les profits. Les journalistes sont donc parfois contraints de faire un choix entre la rapidité d'information et la certitude de la vérité des faits[6].


POURQUOI

Une première raison à la diffusion des fake news est la surabondance d'information. Les propos mensongers se perdent dans le flux d'informations auxquels les individus sont soumis. Ils sont devenus banals et plutôt que de susciter la polémique, ils tendent à accroître la méfiance envers les instances et les experts. Or, La diffusion des fake news croît particulièrement lorsque la confiance vis à vis des élites dirigeants diminue. En effet, la méfiance entraine une altération des repères permettant à l'individu de juger de la véracité des faits. Il s'en suit un climat de doute qui pousse certaines personnes enclines à la naïveté ou au complotisme à diffuser des contenus pourtant démentis par les experts [12]


Le public est également responsable de la propagation des fakes news. En effet, Par leur naïveté et leur paresse cognitive, c'est à dire le manque de volonté à vérifier les sources, le public partage des informations non vérifiées. Ces informations sont la plupart du temps partagées dans un le but positif ; le partage d'informations jugées importantes par l'individu aux personnes de son entourage. Cependant, cette approche affective ainsi que la recherche de reconnaissance a pour effet de partager les mauvaises informations et donc de désinformer plutôt qu'informer.


La diffusion des fake news influence également la propension du public à les croire. En effet, la répétition de l'information ainsi que la variété des sources (officielles ou non) relayant l'information a tendance à influer négativement sur la perception de la non-véracité des faits par le public.[12]


Le côté souvent extravagant et bruyant que les fake news comportent joue également un rôle dans sa propagation. Au mileu de l'abondance des information, la valeur émotionnelle que celles-ci comporte se démarque et filialement fait plus parler d'elle et supplante la véracité des faits.[12]


COMMENT


Les réseaux sociaux (CANAL DE DIFFUSION )jouent un rôle important dans la propagation des fake news. En effet, l'utilisation de ceux-ci comme source d'information est de plus en plus courante et la facilité du partage d'information ainsi que l'utilisation d'algorithmes de ciblage visant à ajuster les contenus présentés en fonction de la personne font des réseaux sociaux un terrain très propice à la diffusion des fake news.[12]


Le manque d'éducation aux médias joue un rôle dans la propagation des fakes news. En effet, les personnes ne disposant pas d'une bonne compréhension du fonctionnement des médias sociaux auraient tendance à se montrer plus crédules face aux fausses informations car elles partent du principe que ces informations sont authentiques et vérifiées. Cela pourrait expliquer le fait que les plus de 65 ans, issus d'une génération moins en contact avec les médias sociaux, ont tendence à partager plus de fakes news sur ces réseaux que les autres tranches d'âges[13].


Les journalistes interviennent eux aussi dans la propagation des fakes news. Le rôle premier d'un journaliste est de transmettre des informations dont la véracité est établie de la manière la plus objective possible. Or, la société d'aujourd'hui ainsi que la concurrence entre les médias et la course aux scoops poussent les journalistes à communiquer le plus rapidement possible sur les évènements afin d'augmenter l'audience et les vues sur internet, maximisant de ce fait les profits. Les journalistes sont donc parfois contraints de faire un choix entre la rapidité d'information et la certitude de la vérité des faits.

Références modifier

  1. Philippe Bourdin et Stéphane Le Bras (dir.), Les fausses nouvelles : un millénaire de bruits et de rumeurs dans l'espace public français, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise-Pascal,
  2. Marc Bassoni et Jean-Baptiste Lesourd, « L’économie de l’information à l’heure des “ fake news ” : quels scénarios d’évolution ? », Communication et Civilisation,‎ , p. 1-23 (lire en ligne)
  3. Roland Canu et Caroline Datchary, « Journalistes et lecteurs-contributeurs sur mediapart Des rôles négociés », Réseaux,‎ , p. 195-223 (lire en ligne)
  4. a et b Fabien Granjon et Aurélien Le Foulgoc, « Les usages sociaux de l'actualité L'Expérience médiatique des publics internautes », Réseaux,‎ , p. 225-253 (lire en ligne)
  5. Arnaud Mercier, Fake news et post-vérité, 20 textes pour comprendre la menace, Archives ouvertes, 2018
  6. a b c d e f g h i j et k Arnaud Mercier, « Fake news et post-vérité: 20 textes pour comprendre la menace », The conversation,‎ , p. 1-85 (lire en ligne)
  7. a b et c (en) Claire Wardle, « Agents of disinformation use anonymous online spaces to seed rumors and fabricated content, hoping to eventually reach professional news outlets. How can journalists protect themselves from being manipulated? », First Draft,‎ (lire en ligne)
  8. (en) Michela Del Vicario, Alessandro Bessi, Fabiana Zollo et Fabio Petroni, « The spreading of misinformation online », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 113, no 3,‎ , p. 554–559 (ISSN 0027-8424 et 1091-6490, PMID 26729863, PMCID PMC4725489, DOI 10.1073/pnas.1517441113, lire en ligne, consulté le )
  9. a b et c Jayson Harsin, « Un guide critique des fake news : de la comédie à la tragédie », Pouvoirs,‎ , p. 99-119 (lire en ligne)
  10. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :142
  11. Camille Alloing et Nicolas Vanderbiest, « La fabrique des rumeurs numériques. Comment la fausse information circule sur Twitter ? », Le temps des médias,‎ (lire en ligne)
  12. a b c et d Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :03
  13. Fabien Granjon et Aurélien Le Foulgoc, « Les usages sociaux de l'actualité L'Expérience médiatique des publics internautes », Réseaux,‎ , p. 225-253 (lire en ligne)