Utilisateur:Alundy973/Brouillon

Personnages modifier

Les diables rouges

Les diables rouges constituent l'une des figures emblématiques du carnaval guyanais qui représentent l'image du pécheur. Le responsable de tous les désordres qui se produisent au cours du période carnavalesque. Le mardi gras, envahit certains axes de la ville de cayenne au son rythmique en folie, accompagnant des diablotins et des diablesses avec des couleurs rouges et noirs rayonnant les flammes de l’enfer. Jouissant un moment de débauche pulsionnel dépassant les normes.[1]

Histoire modifier

Arrivé dans les Antilles dans les années de 1960 , le diable rouge trouve sa source première, dans le christianisme avec l’évangélisation des esclaves , dans les théâtres de France lors du Moyen- Age. En mettant en scène différents passages bibliques, une figure qui représente la lutte entre le mal et le bien, une mise en scène du péché et de l’enfer.[2]

Pour les croyants en Dieu créateur, son origine se trouve dans la bible depuis le livre de la Genèse jusqu’à l’apocalypse au chapitre 13 et 20. C’est aussi une figure de l’adversaire et séducteur. Cependant pour les irréligieux, c’est le symbole de la figure du rebelle et de la parole divergente, signe insoumission au Dieu unique. C’est également le signe de la liberté, qui donne place à l’orgie et la sexualité débridée, l’empreinte diabolique.

En effet, le défilé du mardi gras à travers les rues de Cayenne, est une manière de contredire l’enseignement des prêtres Jésuites[3].  

Cependant, il n’existe pas que des diables rouges, mais aussi des diablesses du mercredi des cendres encore appeler pleureuse, vêtues de noir et blanc. Ce dernier, vient du Portugal, d’Espagne et de petite localité de France mais aussi dans des cérémonies rituelles d’africaines.   

Rôle modifier

Le diable rouge détient la mission d’accompagner   Vaval, le roi du carnaval jusqu’à son incinération, donc sa présence annonce la prochaine fin de vaval.[4]

Costume modifier

Traditionnellement, les diables rouges portent des costumes cousus en tissus de satin de couleur noir d’un côté et rouge de l’autre côté. Orné de perles ou paillettes parfois de miroirs pour certains, accompagner d’une fourche à trois dents (tridents) à la main, une queue, deux cornes attachées sur un capuchon rouge sur leurs têtes reflétant l’image du diable[5]. Puis, un grand masque de toile hideux et mobile au maxillaire inférieur, un tissu brodé qui ne cache que les yeux et le nez.

  1. Bernard LAVERGNE, Carnaval en Guyane, France, La réalité, , 107 p.
  2. Pierre-Yves CARLIER, « Couples brurlesques, diables rouges et diablesse: rois des jours gras » Accès limité [html], sur Franceguyane.fr,
  3. Blodwenn Mauffret, le carnaval de cayenne : esthétique et subversion histoire d’un phénomène Festif issus du fait colonial, Belgique, , 282 p.
  4. « Les personnages et costumes du carnaval Guyanais »
  5. Monique BLERALD, carnaval Guyanais, traversée littéraire, Guyane, Nestor, , 235 p. (ISBN 978-2-36597-005-1), p. 162-163