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Chérif Kouachi
Terroriste islamiste
Information
Naissance
Paris, France
Décès (à 32 ans)
Dammartin-en-Goële, France
Cause du décès Abattu pendant une intervention du GIGN
Actions criminelles Attentat terroriste
Affaires fusillade au siège de Charlie Hebdo
Assaut de Dammartin-en-Goële
Victimes 12 morts et plusieurs blessés
Période 7-9 janvier 2015
Pays France
Régions Île-de-France, Picardie
Ville Paris, Dammartin-en-Goële
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Article principal : Chérif Kouachi (version)

Chérif Kouachi, né le [1] dans le 10e arrondissement de Paris, et mort le à Dammartin-en-Goële, est un criminel français impliqué dans la fusillade au siège de Charlie Hebdo ayant eu lieu le à Paris et ayant entraîné la mort de 12 personnes.

Biographie

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Article connexe : Attentat contre Charlie Hebdo.

Chérif et son frère Saïd Kouachi sont français de parents algériens, issus d'une famille de cinq enfants. Ils sont orphelins de leurs deux parents, leur mère décède en 1995, ils sont élevés en foyer. Chérif est élevé au foyer d'accueil de la DDASS de Rennes où il passe un brevet d'éducateur sportif avant de gagner Paris[2].

Jeune sans histoire, Chérif réalise des clips de rap et devient livreur chez El Primo Pizza[3].

Au début des années 2000 commence la radicalisation par la fréquentation d'un petit cercle de jeunes salafistes. Chérif rencontre Farid Benyettou, leader du groupe dit « des Buttes Chaumont » (19e arrondissement de Paris) qui l'endoctrine. Il apparaît dans un numéro de Pièces à conviction sur les jeunes djihadistes.

En , connu des services de lutte antiterroriste, il est appréhendé alors qu'il s'apprête à prendre l'avion pour Damas[4].

Attentats de janvier 2015 en France

Il se marie à Charleville-Mézières le 1er mars 2008, et a un enfant[5].Cherif Kouachi et son frère Saïd Kouachi montraient encore, par l'itinéraire de leur fuite en janvier 2015 vers la Belgique, des réflexes liés à leurs attaches ardennaises.[réf. nécessaire]

Emprisonné entre janvier 2005 et octobre 2006, Chérif Kouachi fait en prison la connaissance de Djamel Beghal, qui devient son « nouveau mentor » : il se radicalise encore en prison[6]. Il fait également la connaissance de Amedy Coulibaly, incarcéré pour des faits de droit commun, qui devient lui aussi proche de Beghal[7].

Condamné en 2008 à 3 ans de prison (dont 18 mois avec sursis)[1] pour « association de malfaiteurs en vue d'une entreprise terroriste » du fait de recrutement de terroristes pour combattre en Irak[8] dans le cadre de la filière des Buttes-Chaumont, Chérif Kouachi reste en liberté, sa peine ayant été couverte par la détention provisoire[6].

Cherif Kouachi et son frère Saïd Kouachi sont répertoriés dans deux bases de données de sécurité[1] des États-Unis : ils sont interdits de vol sur le territoire des États-Unis et listés dans la « no fly list » du Terrorist Screening Center ; et celle du TIDE - liste hautement confidentielle contenant les cas de terroristes soupçonnés ou connus[9].

Les frères Kouachi connaissaient Amedy Coulibaly, qui est impliqué dans la fusillade de Montrouge le 8 janvier 2015 et dans la prise d'otages dans une épicerie casher porte de Vincennes le 9 janvier 2015. Coulibaly affirme au téléphone à BFM TV s'être « synchronisé » avec les tueurs de Charlie Hebdo, et se proclame de l'État islamique[10].

Chérif Kouachi donne un entretien à un journaliste de BFM TV le matin du 9 janvier 2015, avant l'assaut de Dammartin-en-Goële. Il affirme être missionné et financé par Al-Qaida du Yémen (Aqpa) et être formé par l’imam Anwar al-Awlaqi[11]. Selon des sources européennes et américaines proches de l'enquête, il se rend au Yémen en 2011 pour s'entraîner avec des militants islamistes liés à Aqpa[12].

En fuite après la fusillade au siège de Charlie Hebdo, les frères Kouachi se retranchent dans une imprimerie de Dammartin-en-Goële en Seine-et-Marne, vers à 9 h 15. Ils sont tués par le GIGN en tentant de sortir d'une imprimerie où ils se cachaient.

Notes et références

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  1. ↑ a b et c « Chérif et Saïd Kouachi, deux frères djihadistes », sur www.lapresse.ca, (consulté le )
  2. ↑ Patricia Tourancheau, « Un ticket pour le jihad », sur liberation.fr,
  3. ↑ Eric Pelletier, « Charlie Hebdo: qui sont les deux frères recherchés par la police ? », sur lexpress.fr,
  4. ↑ « Le djihad irakien des jeunes du 19e arrondissement », sur www.lemonde.fr, (consulté le )
  5. ↑ L'union: Les frères Kouachi s’étaient tous les deux mariés à Charleville-Mézières
  6. ↑ a et b Ce que l'on sait sur la radicalisation des frères Kouachi, Le Monde, 9 janvier 2015
  7. ↑ Djamel Beghal, le trait d'union entre Coulibaly et Kouachi, L'Obs, 10 janvier 2015
  8. ↑ RTL.fr portrait de Chérif Kouachi
  9. ↑ (en) « French police seal off town as they close in on newspaper killing suspects », sur www.euronews.com, (consulté le )
  10. ↑ « Fin des prises d'otages », sur lemonde.fr/,
  11. ↑ Karine Lambin, « BFMTV a été en contact avec les terroristes », sur bfmtv.com,
  12. ↑ « La surveillance des frères Kouachi en question », sur reuters.com,

Voir aussi

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Articles connexes

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