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Affiche de cinéma sont appurues au même moment que l'industie du cinéma.

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Dés le début des années 1900, des sociétés comme Gaumont ou Pathé créé elles mêmes leurs propres affiche à l'aide des artistes maisons ou également des ateliers spécialisés.


En France, on sort de l'imagerie "fin de siècle" pour entrer dans la communication, dés les années 1920, période où l'affiche de cinéma commence à raconter elle même une histoire avec ses personnages, son action et où elle est destinée à son public. L'intervention de la photographie dans la technique d'imprimerie à la fin des années 1950 se rapproche encore plus du film en lui même d'autant plus qu'en France qu'à l'étranger l'affichage demeure un support publicitaire plus important.

L'affiche de cinéma intègre de deux façons, d'une part par la conservation du film lui même c'est-à-dire dans le cadre du cinématographique et d'autre part par la conservation de l'objet imprimé dans le cadre des bibliothèques.

L'affiche de cinéma raconte elle même une histoire , elle accompagne la copie du film distributeur à l'exploitant a payé dès l'origine du cinéma et qu'elle appartient à celui-ci. Ainsi elle est le complément de la copie et voyage avec elle de la même façon que les photos dites d'exploitation par opposition aux photos de tournages, au plateau ou même de promotion publicitaire, et elle procède de la vie physique du film.

Aujourd'hui une production "moyenne" utilise le format de base, appelé "120 x 160 ". C'est celui dont on imprime le plus grand nombre d'exemplaire. Cette affiche s'accompagne d'une affichette au format 60 x 40 qui a remplacé la 60 x 80 dans les années 1970 afin d'être placardée sur les portes des commerces.

Une fois le "visuel" et la maquette qui l'accompagne acceptés, l'affichiste se rend à l'imprimerie pour la fabrication. Jusqu'aux années 1960, il agit alors affaires aux lithographe chargés d'interpréter la maquette et de ramener le nombre des couleurs primitives, qui est un chiffre plus réduit à l'avance.

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