Utilisateur:Auzale/Brouillon

Le Chillon est un domaine de convalescence avec château, parc et établissements de soins situé sur la commune de Le Louroux-Béconnais en Maine-et-Loire.

Le site modifier

Situé dans le centre-ouest de l'Anjou, le Chillon est un domaine situé sur une colline boisée qui domine la campagne des alentours avec vue sur le bourg du Louroux-Béconnais (à 7 km) et sur les fermes du Sud de la commune dont la célèbre ferme de la Milandrie toute proche et connue pour avoir été la dernière cachette du curé réfractaire du Louroux, Saint Noël Pinot.

Le domaine du Chillon comprend :

  • un château du XIXe siècle (centre de la maison de convalescence qui a conservé ses salles d'apparat),
  • la chapelle du château qui garde la mémoire du général de Lamoricière, premier propriétaire du château du Chillon,
  • des établissements de soins édifiés ou non dans la continuité du château, la maison d'enfants comprend une piscine couverte et une salle omnisports moderne,
  • plusieurs maisons et des anciens bâtiments fonctionnels éparpillés dans le domaine, un ancien mur d'enceinte,
  • un parc boisé avec pelouses, allées, bassins, terrains de sports et réverbères,


Histoire modifier

Les origines du site modifier

Le lieu-dit du Chillon est attesté au début du XIIe siècle. C'était à l'origine, un prieuré fondé en 1118 par les moines bénédictins de Saint-Aubin. Avant la Révolution, le prieuré du Chillon rassemble son domaine avec celui de l'abbaye de Pontron toute proche formant ainsi une très grande propriété foncière qui recouvrait plus de la moitié du territoire de la paroisse du Louroux-Béconnais, à la tête de 32 fermes. A la Révolution Française, le Chillon est vendu comme bien national (en 1791).

Sur ce domaine est construit au début du XIXe s., un château par le célèbre Christophe Louis Léon Juchault de Lamoricière plus connu sous le nom de général de Lamoricière qui participa à la conquête de l'Algérie en 1830. Le domaine du Chillon resta la propriété de la famille de Lamoricière jusque dans les années 1930.

La belle époque de la maison de convalescence modifier

En 1938, la caisse départementale d'assurances sociales du Maine-et-Loire achète la propriété pour en faire une maison de convalescence. Les travaux de transformation se prolongent jusqu'en 1940 puisque l'établissement ouvre ses portes le 1er mai de cette même année. A partir de 1945, cette maison passe sous la gestion de la Sécurité Sociale.

Pendant un demi-siècle, le Chillon fut une maison de convalescence réputée en Anjou au point que plusieurs autres résidences et équipements fonctionnels virent le jour dans le parc du château. Cette maison de convalescence, divisée en deux pôles (le centre des adultes autour du château et la maison d'enfants au Sud du domaine), vit passer plusieurs dizaines de milliers d'adultes et d'enfants dans la seconde moitié du XXe siècle.

Un avenir très incertain modifier

Depuis 2001, le domaine est passé sous la gestion de l'U.G.E.C.A.M. (Union de Gestion des Caisses d'Assurances Maladie de Bretagne et des Pays de la Loire) marquant le déclin de la maison du Chillon : la maison d'enfants a fermé tandis que le pôle du château ne reçoit plus que quelques dizaines de personnes (handicapés et anciens alcooliques...etc.).

La fermeture du site du Chillon est programmée pour 2015. La question reste posée sur le devenir du domaine et de ses nombreuses infrastructures.