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Divers
modifier- Vicariat impérial (DHS)
- vicaire d’Empire, vicaire de l’Empire ; vicaire impérial
JM Pettex Diocèse d'Annecy
Institutions de la principauté de Savoie
modifierLes institutions de la principauté de Savoie sont l'ensemble des institutions, les cadres juridiques et sociaux, ainsi que les agents, ayant permis le gouvernement et l'administration de la principauté de Savoie — comté, puis duché de Savoie — du XIe siècle au XVIe siècle.
Les comtes, puis ducs de Savoie sont vassaux de l'Empereur du Saint-Empire[1]. Cependant, la position de marge du comté de Savoie, dans le Saint-Empire, a permis aux princes de Savoie d'obtenir une autonomie politique et la mise en place d'institutions menant à la « création d'un véritable État »[1]. Le comte détient une autorité souveraine — avec notamment certains droits régaliens, pouvoirs de justice, militaire, administration et diplomatique —, il est ainsi le « chef de la hiérarchie féodale » dans ses domaines[1].
Les comtes de Savoie mettent en place une organisation féodale dans leurs États, reposant notamment sur une autorité itinérante, se déplaçant avec la Cour, de châteaux en châteaux, parfois dans des couvents ou des résidences bourgeoises[1]. Cette gouvernance évolue a peu à peu en ayant recours à une administration[2]. Bernard Demotz relève trois spécificités avec une centralisation vigoureuse, des pouvoirs locaux aux mains de fidèles du prince (baillis, châtelains) et des officiers dévoués[2]. Ces différentes institutions ont fait l'objet d'études, notamment par l'archiviste paléographe, André Perret (« Principaux organes de gouvernement de l'Etat savoyard de 1189 à 1323 », 1960), ou encore des médiévistes comme Bernard Demotz, Guido Castelnuovo ou encore Nicolas Carrier.
Les institutions centrales
modifierLa gouvernance du comté, puis du duché de Savoie, se fait dans les premiers temps au sein d'une cour itinérante, qui associe de manière générale un conseil, une chancellerie et l'Hôtel, avant l'institutionnalisation d'un centre politique, une capitale, qui s'organise à Chambéry, jusqu'à son transfert à Turin, en 1563[3]. La mise en place d'une capitale reposerait sur les exemples normands (Normandie, Sicile), mais voisin (France) et probablement également avec Raimond-Bérenger V de Provence[2]. Chambéry, à partir de 1295, et bien que concurrencée par d'autres centres « certains princes s'installent au Bourget, à Ripaille, à Thonon, dans une moindre mesure Nice, Bourg, Annecy, Turin prenant une importance majeure à partir de 1430 »[2],[3], devient une capitale dite « inventée », car elle n'est pas à l'origine un centre ancien et polarisant[3]. Toutefois, elle a l'avantage de se trouver à un carrefour régional pour les princes de Savoie, se trouvant notamment sur l'axe Bresse-Piémont[2]. Quand certains auteurs soulignent que la ville n'a pas de rôle religieux, n'accueillant pas de siège épiscopal[3], et donc l'absence d'une université, d'autres soulignent qu'il n'existe pas de pouvoir concurrent à celui du prince[2]. Cette ville concentre peu à peu les différentes fonctions administratives[3].
Le conseil comtal, puis ducal
modifierÀ partir du XIe siècle, les comtes de Savoie ont recours, selon les usages, à leurs vassaux pour obtenir conseils[4]. Les princes circulent dans leurs État suivie par cette cour itinérante, mais qui a un rôle non-spécialisé, agissant tant comme une cour de justice que de conseils de gouvernement auprès du prince.
Dans le cadre de cette itinérance, l'organisation se met en place autour de l'Hôtel comtal et des grands officiers afin d'aider le comte dans la gestion de ses domaines, le déplacement de la cour et la gestion du quotidien (services domestiques et administratifs). Peu à peu, les institutions non-dédiées à la personne du prince et sa famille vont s'émanciper de l'Hôtel. Castelnuovo, dans un article consacré à « L'administration du comté de Savoie au XIIIe siècle » (2000) souligne ainsi que ces institutions « n'ont pas encore une physionomie stable : ni dans leur documentation (les comptes des receveurs, ancêtres des trésoriers, commencent péniblement à s'affranchir de la gestion de l'hôtel), ni dans leurs fonctions (l'hôtel et ses cadres ne se distinguent pas toujours d'une administration centrale elle-même encore floue et peu spécialisée) ; ni dans leur terminologie (des simples clerici domini aux notaires ou aux auditeurs), ni dans leur nombre […], ni même dans leur localisation, au vu de l'itinérance tant du conseil princier que des divers organes plus proprement administratifs qui ne débuteront leur lente sédentarisation qu'après l'acquisition comtale du château chambérien, en 1295, et la successive invention de Chambéry, capitale princière »[5]. Cette centralisation arrive cependant après la mise en place de contrôles locaux (châtelains) et régionaux (baillis), dans les décennies précédentes[2] (voir ci-après).
Sa composition est plutôt restreinte, estimée à une dizaine de personnes — les principaux témoins au cours de la signature d'actes importants —, aristocratique, constituée des grands vassaux, plutôt laïcs qu'ecclésiastiques[4]. Plus spécifiquement, ils s'adressent généralement aux seigneurs locaux pour des questions locales, ainsi en Savoie, Maurienne et Tarentaise ils font appellent à des Savoyards — notamment les grandes familles, les Seyssel, les Chignin, les Miolans, les Mareschal, les La Chambre, les Briançon ou encore les Villette —, en Bugey à des Bugistes et à des Valdôtains en Vallée d'Aoste[4]. Des familles plus modestes sont appelées auprès des comtes à partir de la seconde moitié du XIIIe siècle, sous le règne de Pierre II, tandis que l'on a recours à des clercs (magistri ou scriptores), ayant des compétences techniques, pour le fonctionnement de la chancellerie[4]. Ainsi Bernard Demotz relève que ces actes réunissent « 3 à 5 barons, 2 chevaliers ou officiers, un clerc du comte ou deux », parfois, selon la nature de l'acte, sont présents de grands prélats, évêque (Maurienne, Tarentaise, Belley) ou abbés (Saint-Maurice d'Agaune, Saint-Michel-de-la-Cluse, Hautecombe) de la région[4].
Le conseil se préoccupe des affaires féodales, des finances, de la haute justice, de la diplomatie, mais aussi de l'administration[4]. Il possède également un rôle important dans la vie de la famille princière, notamment pour les questions de mariages, de successions, mais aussi de la régence en l'absence du prince[4].
Catégorie:Grands officiers savoyards > Catégorie:Conseiller savoyard
- Nicolas de Billens : professeur de droit et conseiller d'Amédée V
L'Hôtel du comte de Savoie
modifierHôtel : ensemble des services et des personnes au service du prince
Cour itinérante puis fixe
5 missions[6] :
- gérer le quotidien du comte et sa famille (Hôtel de la comtesse + Hôtel des enfants du comte & membres de l’Hôtel + invités à la cour)
- former les officiers
- rôle/prises de décision militaire
- diplomatie
- là où se tient Conseil comtal et de la Chancellerie, organe chargé de la mise par écrit de ses décisions officielles
Entre les XIe et XIIe siècles, l'Hôtel est dirigé par un sénéchal, un office héréditaire placé entre les mains de la famille de La Chambre[7],[6], puis à partir du XIVe siècle l'office revient au maître de l'Hôtel[6].
Composition : famille du comte, puis du duc, + membres des différents services, de la protection du comte et les « autres gens » attachés à la maison
Les services
modifier- des officiers domestiques (sénéchal, maître d'hôtel, maréchal chancelier et chambrier),
- des légistes/clercs, dont le rôle s'accroît au fil des ans,
- les membres des différents services : domestiques, cuisine, paneterie, bouteillerie, maréchalerie (palefreniers), chambre du comte et garde-robe
La Chapelle
modifierLes « autres gens de l'Hôtel »
modifierLes personnels attachés à la maison du prince[7],[8]
- santé : médecin, apothicaire, barbier (chargé de la petite chirurgie)
- chasse : fauconnier et braconniers (veneurs)
- fourriers, lavandières, etc.
- ménestriers et trompettes
- messagers
Les « gens d'armes de l'Hôtel »
modifierLa mise en place d'officiers repose sur leur nomination par le prince, qui les paye, mais qui peut aussi les révoquer[2].
Les grands officiers
modifierCatégorie:Grands officiers savoyards > Catégorie:Sénéchal savoyard : chef des domestiques de table, puis de l’administration centrale qui devient Catégorie:Maître d’hôtel savoyard
Chambrier : garde des fonds secrets du prince
Catégorie:Grands officiers savoyards > Catégorie:Maréchal de Savoie : chef du service des écuries, puis chef militaire
Catégorie:Grands officiers savoyards > Chancelier de Savoie : responsable de la rédaction et du scellement des actes à ne pas confondre avec le chancelier du conseil
Catégorie:Grands officiers savoyards > Catégorie:Chambrier savoyard : chambrier (ou chambellan), chef du trésor
Les officiers ordinaires
modifierLa chambre des comptes
modifierLes institutions locales
modifieréchelle régionale : bailli vers 1260 sous le règne de Pierre II[2] échelle locale : châtelain vers 1200[2].
Catégorie:États de Savoie (comté) Catégorie:Officiers locaux savoyards > Catégorie:Vicomte savoyard (vicomté)
Catégorie:Seigneurie savoyarde Catégorie:Officier local savoyard > Catégorie:Seigneur savoyard
Châtellenie
modifierCatégorie:Châtellenie savoyarde Catégorie:Officiers locaux savoyards > Catégorie:Châtelain savoyard
[11] Catégorie:Mestralie savoyarde Catégorie:Officiers locaux savoyards > Catégorie:Mestral savoyard (ou Métral)
Bailliages
modifierSuisse ReG Catégorie:Bailliage savoyard Catégorie:Officiers locaux savoyards > Catégorie:Bailli savoyard
Justice locale
modifierCatégorie:Officier local savoyard > Catégorie:Juge-mage savoyard
Les institutions représentatives savoyardes
modifierLes assemblées ou États de Savoie ? ici ou ailleurs
Les grandes réformes
modifierdistillé ou sections ?
Amédée VIII et les Statuts de Savoie
modifierDuc Emmanuel-Philibert de Savoie
modifierEmmanuel-Philibert de Savoie = modernisation des institutions passant notamment par une centralisation, en faveur de la nouvelle capitale du duché et des États de Savoie, Turin.
édit d'affranchissement, du 18 octobre 1561
Réformes du XVIIIe siècle
modifierMappe sarde (cadastre) de 1728-1738 Affranchissement des droits féodaux (1771 et 1778)
Voir aussi
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Bibliographie
modifier- Réjane Brondy, Bernard Demotz et Jean-Pierre Leguay, La Savoie de l’an mil à la Réforme, XIe siècle-début XVIe siècle, Rennes, Ouest-France, coll. « Histoire de la Savoie (tome 2) », , 455 p. (ISBN 2-85882-536-X, lire en ligne). .
- Guido Castelnuovo, « Physionomie administrative et statut social des officiers savoyards au bas Moyen Âge : entre le prince, la ville et la seigneurie (XIVe-XVe siècle) », Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public, no Les serviteurs de l'État au Moyen Âge, , p. 181-192 (lire en ligne [PDF]). .
- Guido Castelnuovo, « L'administration du comté de Savoie au XIIIe siècle », dans Bernard Andenmatten, Agostino Paravicini Bagliani, Eva Pibiri, Pierre II de Savoie (+ 1268). Le "Petit Charlemagne", t. 27, Lausanne, Fondation Humbert et Marie José de Savoie et Université de Lausanne, coll. « Cahiers lausannois d'histoire médiévale », , 444 p. (ISBN 2-940110-40-9, lire en ligne). .
- Bernard Demotz, Le comté de Savoie du XIe au XVe siècle : Pouvoir, château et État au Moyen Âge, Genève, Slatkine, , 496 p. (ISBN 2-05-101676-3). .
- Roger Devos, Bernard Grosperrin, Histoire de la Savoie : La Savoie de la Réforme à la Révolution française, Rennes, Ouest France Université, coll. « Histoire de la Savoie (tome 3) », , 566 p. (lire en ligne). .
- Giuliano Ferretti (sous la dir.), Les États de Savoie, du duché à l’unité d’Italie (1416-1861), Classiques Garnier, coll. « Rencontres », , 683 p. (ISBN 2-05-101676-3, lire en ligne), chap. 417.
- André Perret, Les institutions dans l'ancienne Savoie : Du onzième au seizième siècle, Chambéry, Conseil départemental d'animation culturelle, , 87 p. (ASIN B0007AXLD6, lire en ligne [PDF]). .
- André Perret, « Principaux organes de gouvernement de l'Etat savoyard de 1189 à 1323 », Bulletin philologique et historique, vol. 1, , p. 345-360
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Nicolas Carrier, « À travers les archives médiévales de la principauté savoyarde », sur le site des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - Sabaudia.org (consulté en ), p. 14
- Bernard Demotz, « L'hôtel du Comte de Savoie. Une question capitale pour un Etat princier » [PDF], sur le site de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, (consulté en ) : « Séance académique », p. 11
Notes et références
modifier- Perret, 1981, p. 39-52, « Le comte ».
- Demotz, 2000, p. 319-324.
- Patrick Boucheron, Denis Menjot, Pierre Monnet, « Formes d'émergence, d'affirmation et de déclin des capitales. Rapport introductif », dans Les villes capitales au Moyen Age, Publications de la Sorbonne, coll. « Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public (36e congrès, Istanbul », , 450 p. (ISBN 979-1-03510-189-3, lire en ligne), p. 47-48 .
- Demotz, 2000, p. 325-332, « I- Le conseil du comte et son évolution significative ».
- Castelnuovo, 2000, p. 55-56.
- Demotz, 2018, p. 1.
- Carrier, sabaudia.org, p. 3, « Les institutions centrales du comté de Savoie : organismes politiques et juridiques (XIe-XVe siècles) ».
- Demotz, 2018, p. 2.
- Demotz, 2018, p. 3.
- Perret, 1981, p. 17-24, « Les châtellenies et les châtelains ».
- Perret, 1981, p. 27-28, « Les mestralies et les mestraux ».
- Perret, 1981, p. 24-26, « Les bailliages et les baillis ».
Vienne
modifierLéger convoque, le , à Romans « assemblée publique des comtes et des princes des évêchés de Vienne et de Valence »[1],[2]
Acte : des nones (7) d'octobre de l'an de l'Incarnation 1037, la dixième de l'empereur Conrad
But : reconnaissance l'empereur Conrad-le-Salique comme roi de Bourgogne
Les deux royaumes de Bourgogne. L'empereur Conrad le Salique. La ville et le diocèse de Saint-Jean-de-Maurienne/ https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4871381/f45.image.r :
Signataires :
- archevêque de Tarentaise
- les évêques Théobald ou Thibaud de Maurienne, de Sion, de Grenoble, de Belley, de Valence et de Die
- les abbés des monastères de Vienne
Faverges
modifierLes composantes du site archéologique. | ||
|
Localisation de plusieurs lieux importants
modifierstar-stroked : étoile
wetland : marais
skiing : ski
park : forêt /parc
Syndic Serraval
modifierhttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5834253t/f199.image.r=
Lieux-dits et sobriquets
modifierListe des hameaux, châteaux, fermes et autres lieux habités quelconques portant un nom particulier https://books.google.fr/books?id=RG8DAAAAYAAJ&pg=PA131
- François Miquet, Sobriquets patois et dictons des communes et hameaux de l'ancien genevois et des localités limitrophes, Annecy, , 27 p. (lire en ligne)
ADUS : Savoie
modifierLe professeur de Géographie, Pierre Préau, observe que les frontières entre la Savoie et le Dauphiné n'ont pas bougé depuis le XIVe siècle, de même que sur le Guiers depuis XVIIe siècle (p.29)
« Il serait inexact de nier le rôle de la géographie dans l'articulation savoyarde, au niveau des sous-ensembles régionaux, qui sont la réalité immédiate, et l'enveloppe physique des "provinces" composant l'ancien duché. Le terme Savoie n'est pas, géographiquement, que la dénomination globale qui recouvre ces identités, mais sa connotation géographique est faible, liée seulement à un facteur de position, de situation. Les compartiments internes, au contraire, fortement délimités par le relief, ont servi de cadre au peuplement et aux premières organisations politiques (Maurienne, Tarentase, Chablais, Faucigny, Savoie-Propre) » (p.49)
« La Savoie n'est pas une région ethno-linguistique » (p.50)
« Un seul fait demeure incontestable : l'identité régionale de la Savoie découle de son histoire qui, si elle est très sensible à celle de la France pour la culture et les mœurs, s'en écarte, le plus souvent, jusqu'en 1860, dans le domaine militaire, politique et diplomatique. « Le régionalisme fondé sur le sentiment et la tradition historique... est le seul qui nous concerne », écrit Arminjon » (p.52-57)
Selon Brunier, la plus mauvaise des solutions serait l'indépendance (p.58)
- Association pour le développement de l'Université de Savoie, Réalités des pays de Savoie. Rencontres à l'Université de Savoie, Montmélian, , 230 p.
Familles
modifierSavoie-Arvillard
modifier- Revue savoisienne, Florimontane (1968), https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9799708h/f56.image.r
- la dernière : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5686858g/f609.image.r=%22Savoie%20Arvillard%22?rk=85837;2
- testament d'Humbert https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58354139/f257.image.r
Famille de Baugé
modifierFamille Dénarié
modifierNe pas confondre avec la famille Dénarié de Samoens (anoblie)
- https://books.google.fr/books?id=cLn2MKV0JCQC&pg=PA431&dq=Famille+D%C3%A9nari%C3%A9&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwivj72G74faAhXLVhQKHb1DCNQQuwUIKjAA#v=onepage&q=Famille%20D%C3%A9nari%C3%A9&f=false
- http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/leonore_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=NOM&VALUE_98=%27DENARIE%27&DOM=All
Favier
modifierLa Favier du Noyer olim Favier est une famille originaire de la région naturelle des Bauges, en Savoie. Famille paysanne, dont l'une de ses tiges intègre la magistrature suprême savoyarde, obtenant ainsi l'accès à la noblesse de robe au tout début du XVIIe siècle.
Histoire
modifierLa famille Favier est implantée à Curienne, située sur les contreforts du sud-ouest du massif des Bauges.
François Favier, baron du Noyer, épouse Dame Jeanne-Marie-Méraldine-Émerantiane de Lescheraine (note 44 p.377). Ils ont quatre enfants : Albert, Tancrède, Stéphanie et Camille. Les quatre sont désignés comme héritiers à part égale de leur oncle le marquis Félix-Marie de Lescheraine (testament 1825) (p.274-275). Sébastien-Camille est autorisé à ajouter à son nom celui de Lescheraine, par Décret impérial n°12 149 en date du )[3].
Henri Arminjon, dans son ouvrage sur le Sénat de Savoie (1977), indique que « Cette famille a eu pour source très honorable de sa noblesse l'exercice de la magistrature dans notre souveraine compagnie du Sénat de Savoie »[4].
Personnalité
modifierLouis Favier du Noyer : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5765756p/f61.image.r=%22favier%20du%20Noyer%22
- Marie-Albert-François-Stéphane-"Frédéric" Favier du Noyer (21 octobre 1839 à Chambéry) « Cote LH/947/3 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Tancrède Favier du Noyer (2 mars 1808 à Chambéry) « Cote LH/947/3 », base Léonore, ministère français de la Culture (13 février 1864)
- Joseph Marie Émile Eugène Favier du Noyer de Lescheraine (16 mars 1868 à La Motte-Servolex) « Cote 19800035/69/8516 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Louis Marie Joseph Robert Favier du Noyer de Lescheraine (24 mai 1864 à Chambéry) « Cote 19800035/15/1913 », base Léonore, ministère français de la Culture
Bibliographie
modifier- Amédée de Foras, continué par François-Clément de Mareschal de Luciane, Armorial et Nobiliaire de l'Ancien Duché de Savoie (vol.2), vol. 5, Grenoble, Allier Frères, (lire en ligne), p. 361-365.
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. T. XVII. Fab-Fei, Évreux, impr. de C. Hérissey, (lire en ligne), p. 203-204.
- Roger Devos, « Un exemple d'ascension sociale par les charges sénatoriales : les Favier », Notables et notabilité dans les pays de Savoie : actes du XXXIIe congrès des sociétés savantes de Savoie, Moûtiers, 10-11 septembre 1988 publié par l'Académie de la Val d'Isère, Moûtiers, , p. 223-230 (lire en ligne)
Famille Ruphy
modifierhttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5834253t/f84.image.r (Famille) https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5750659r/f178.image.r=%22Louis%20Ruphy%22architecte?rk=150215;2 (Député)
ThV VII ou VIII
modifierhttps://books.google.com.kh/books?id=_LlXaNgFQHkC&pg=PA180
- + « Humbert VIII de Villars, petit-fils par sa mère du comte de Genève Amédée III » note de Revue d’histoire diplomatique, vol 87, 1973, p233
- + « Humbert VIII, dernier comte de Genève et petit-fils par sa mère d'Amédée III, est mort un an plus tôt. » histoire secrète de Genève
Crescherel
modifierhttps://www.cgsavoie.fr/travaux/Famille_CRESCHEREL_d_Ugine.pdf
Louis-Étienne Piccard
modifierhttps://books.google.fr/books?id=Srw7S6LXO2gC&pg=RA3-PA185#v=onepage&q&f=false
Administration savoyarde
modifierAdministration du comté par les baillis / châtelains > Statuts d'Amédée VIII notamment même si Pierre II (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9799151f/f77.image).
Bailliage
modifierBernard Demotz, « La géographie administrative médiévale. L'exemple du Comté de Savoie. Début XIIIe - début XVe siècles », Le Moyen âge. Bulletin mensuel d'histoire et de philologie, De Boeck & Larcier, , p. 261-300
Modèle:Palette Bailliages savoyards
modifierChâtellenie
modifierLe châtelain est le gardien du castrum http://www.castellanie.net/docs/Des_rouleaux_et_des_hommes_01_Texte.pdf
- Bernard Demotz, « Les fortifications de pierre dans le Comté de Savoie », L'Histoire en Savoie : revue de culture et d'information historique, , p. 119-134 (lire en ligne).
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57513361/f255.item.r
Liste
modifierChâtellenie de Saint-Hyppolite-sur-Aix
Châtellenie d'Apremont Ain ou Savoie ?
Châtellenie d'Arlod et la Tour du Châtel
Châtellenie d'Ayse, Ballon et Cluses
Châtellenie de Ballaison, Beauregard et Troches
Châtellenie de La Bâthie de Seyssel
Châtellenie de La Batie et la Balme
Châtellenie des Bornes vidomnat des Bornes
Châtellenie du Bourget et Voglans
Châtellenie de Briançon et Salins
Châtellenie de Cessens et Grésy
Châtellenie de Chablais Chillon ?
Châtellenie de Chambéry, Entre-deux-Guiers et Saint-Alban
Châtellenie de Chanaz et Yenne incomplet
Châtellenie du Châtelet du Crédoz
Châtellenie de Châtillon et Cluses
Châtellenie de Chevron incomplet
Châtellenie de Cordon et Saint-Genix en attente
Châtellenie d'Entremont en attente
Châtellenie d'Étoile en Bauges éphémère
Châtellenie d'Évian et Féternes
Châtellenie de Gex, Ballon, Ayze et Cluses Judicature mage de Faucigny
Châtellenie de Masongy confusion avec vidomnat de Massongex (CH)
Châtellenie de Miolans incomplet
Châtellenie de Montfalcon entre Aix et Albens, berceau de la famille de Montfalcon
Châtellenie de Montmayeur éphémère ?
Châtellenie de Nernier incomplet
Châtellenie de Novalaise mestralie
Châtellenie de Pont-de-Beauvoisin
Châtellenie de Rumilly-sous-Cornillon
Châtellenie de Saint-Alban et Monterminod
Châtellenie de Saint-Jean-de-Maurienne
Châtellenie de Saint-Pierre-de-Soucy
Châtellenie de Sallanches et terre de Gex en Faucigny
Châtellenie de Seyssel et Dorches
Châtellenie de Tarentaise et Maurienne
Châtellenie de la Val des Clets
châtellenie de Valloire : souveraineté des évêques de Maurienne (Montricher, Albane et Valloire) - Gros p.305
Notes et références
modifierNotes
modifierRéférences
modifier- Ulysse Chevalier, Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Barnard de Romans. Nouvelle édition complète d'après le manuscrit original classée par ordre chronologique. Première partie ( 817-1093), Romans, , chap. 79, p. 89-94.
- Laurent Ripart, « Du comitatus à l’episcopatus : le partage du pagus de Sermorens entre les diocèses de Vienne et de Grenoble (1107) », dans Florian Mazel (sous la dir.), L'espace du diocèse. Genèse d'un territoire dans l'Occident médiéval (Ve-XIIIe siècle), Presses universitaires de Rennes, , 434 p. (ISBN 978-2-75350-625-1, lire en ligne).
- Borel, 1865, vol. 22, p. 335 (lire en ligne).
- Henri Arminjon, De la Noblesse des sénateurs au souverain Sénat de Savoie et des maîtres-auditeurs à la Chambre des comptes, Charbonnière-les-Bains, Gardet, coll. « Documents (vol. X) de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie », , 206 p. (lire en ligne sur Gallica).
Novalaise
modifier1201 ou 1291 / 1292 : vente de la mestralie de Novalaise (Petit-Bugey / Bugey savoyard) au comte de Savoie, Amédée V, par Guigue de Gerbaix
http://www.savoie.fr/archives73/histoire_des_communes/NOVALAISE.pdf
Apremont
modifierJean de Montchabod, conseiller ducal (1481), capitaine et châtelain du château d'Apremont (Félix Bernard, Au pays de Montmayeur: études d'histoire féodale sur l'Ager de Montmayeur, Impr. Moderne, 1933, 126 pages, p.44)
Entremont
modifierChâtellenie + mestralie de la chartreuse
Seigneurie d'Entremont : Montbel, puis confiscation passant au XV• siècle au profit des Montmayeur, puis des Miolans jusqu'au début du XVIe où il passe aux Bellegarde. Ces derniers obtiennent son érection en comté en 1682. A la veille de l'invasion française, il est entre les mains du comte Fichet (Entremont-le-Vieux - p.177-178)
- 19 avril 1336-20 mars 1337 : Amédée (Amed) Ponzard, châtelain et receveur des revenus ;
- 13 avril 1340-2 mars 1341 : Pierre de Miolans, châtelain et receveur des revenus ;
- 8 mars 1346-20 juillet 1349 : Jean (de) Jaillon, châtelain et receveur des revenus ;
- 28 décembre 1351-30 mars 1352 : Amédée (Amed) François, prieur de Monteilleux, châtelain et receveur des revenus ;
- 1352-15 avril 1354 : Guillaume des Clets, châtelain et receveur des revenus ;
- 14 janvier 1355-15 août 1356 : Jean de Verdun, dit Coccard, châtelain et receveur des revenus ;
- 15 août 1356-20 février 1358 : Pierre de Montfalcon, châtelain et receveur des revenus ;
- 9 avril 1374-dernier juillet 1375 : Georges de La Ravoire, châtelain et receveur des revenus ;
- 1er mars 1388-20 janvier 1389 : Thomas de Chalendière, châtelain et receveur des revenus ;
- 3 août 1390-26 avril 1391 : Guglielmet Caignod des Echelles, châtelain et receveur des revenus ;
- 25 août 1394-18 mai 1395 : Guillaume Cagnod (le même ?), châtelain et receveur des revenus ;
- 8 septembre 1401-16 février 1403 : Viviand Vieux, de Chambéry, châtelain et receveur des revenus ;
- 25 décembre 1484-25 décembre 1485 : Jacques de Chavenlon, châtelain et receveur des revenus.
Cordon / St Genix
modifierxxx est le siège d'une châtellenie, dit aussi mandement (mandamentum), [2]. Elle est l'une des six châtellenies du bailliage de Novalaise[2].
QUAND les comtes de Savoie unissent la petite châtellenie de Cordon à celle plus importante de Saint-Genix (Genis)[2],[3]. Cette dernière relevait directement des comtes puis ducs de Savoie[3]. La châtellenie de Cordon possédait un port, sur la rive droite du Rhône, tandis que sur la rive opposée se trouvait le château comtal de Saint-Genix.
- mai 1298-11 mars 1304 : Étienne de Bay et Ruf du Bourg, châtelains et receveurs ;
- 2 avril 1304-4 mars 1308 : Jean d'Urtières et Ruf du Bourg, châtelains et receveurs ;
- 4 mars 1308-juin 1315 : Guichard Dubourg, Bozonnet Duvillard, Nicolas de Bighnon et Hugues du Châtelard, châtelains et receveurs ;
- 26 octobre 1315-25 novembre 1316 : Perret d'Herbeys (Herbeis) ;
- 13 août 1318-3 avril 1320 : Guigonnet de La Ravoire ;
- 3 avril 1320-9 mars 1321 : Pierre de Verdun ;
- 14 juin 1321-17 octobre 1322 : Pierre de Saint Aurc (?) ;
- 24 octobre 1322-18 mars 1325 : Pierre de Longecombe et François de Saint-André ;
- 3 février 1325-24 février 1328 : Guichard Dubourg, châtelain et receveur ;
- ... - 20 juin 1329 : Jean Frère ;
- 20 juin 1329-24 février 1331 : Jean Castinely ;
- 24 février 1331-2 mai 1334 : Jean de Syons ;
- 2 mai 1334-8 janvier 1338 : Jean de Cedon ;
- 15 septembre 1339-21 novembre 1343 : Jean Reynaud (Reynaudi), secrétaire comtal[4] ;
- 21 novembre 1343-29 juin 1345 (46) : Triact de Verdun ;
- 10 juillet 1346-15 mars 1347 : Pierre Dupont ;
- 24 novembre 1347-2 mars 1350 : Jean Ravais ;
- 3 mars 1352-6 septembre 1352 : Henry de Montfalcon ;
- 14 avril 1352-9 février 1353 : Jean Riquerme ;
- 23 décembre 1352-19 mars 1353 : Hugues de Boczosel ;
- 9 février 1353-8 juin 1354 : Jean Riquerme ;
- 18 novembre 1353-10 janvier 1356 : Jacquemet de Mouxy et damoiseau François de Longecombe ;
- 10 janvier 1356-6 septembre 1360 : damoiseau François de Longecombe ;
- 16 mars 1362-13 mai 1375 : Étienne de Châtillon[5] ;
- juin 1376-août 1380 : chevalier Guidon (Guy) de Nucet ;
- 8 août 1380-18 mai 1385 : damoiseau Jean Perrin dit Maillard ;
- 14 juin 1385-12 mai 1393 : damoiseau Humbert de Coysia (parfois Toysia) ;
- 12 mai 1393-22 juin 1401 : chevalier Luquin de Saluces ;
- 5 août 1402-18 février 1406 : noble François de Châtillon[5] ;
- 18 février 1406-13 juin 1409 : Guigues de Natage ;
- septembre 1410-15 janvier 1412 : Jean Basin, de Chambéry ;
Entre la fin du XIIIe siècle et le siècle suivant, la place des familles originaires de Chambéry dans l'obtention de la fonction châtelaine reste importante[6].
- Fonds d'archives ;
- Série : Châtellenie de Cordon et Saint-Genix (1298-1565 ; 1402-1515). Fonds : Comptes des châtellenies, des subsides, des revenus et des judicatures; Cote : SA 10043-10189 ; SA 11387-11491. Chambéry : Archives départementales de la Savoie (présentation en ligne).
- Série : Comptes des châtellenies (XIIIe siècle-XVIe siècle). Fonds : Inventaire-Index des comptes de châtellenie et de subsides; Cote : SA. Chambéry : Archives départementales de la Savoie (présentation en ligne).p. 267-275, « Cordon et Saint-Genix »
Pont-de-Beauvoisin
modifierEntre la fin du XIIIe siècle et le siècle suivant, la place des familles originaires de Chambéry dans l'obtention de la fonction châtelaine reste importante[7].
La Rochette
modifierEntre la fin du XIIIe siècle et le siècle suivant, la place des familles originaires de Chambéry dans l'obtention de la fonction châtelaine reste importante[8].
https://www.valgelon-la-rochette.com/wp-content/uploads/2017/10/bmn15.pdf
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65748092/f159.image.r
Chanaz
modifierA classer
modifierLouis de Savoie-Achaïe, prince de Piémont, lieutenant général de Savoie, est à l'origine de la réunification de la châtellenie de Chanaz avec celle d'Yenne[9].
Chanaz (XIIIe et XIVe s), unie aux XIVe et XVe s., tantôt à celle d'Yenne, tantôt à celle de Rochefort. Les châtellenies d'Y. et de C. sont inféodées à la famille Visconti au cours de la seconde moitié du XIVe s. et au début du XVe. Au s. suivant, Chanaz passe à la baronnie de Lucey. => HCS-AIX 338-347
=> droit de péage
1431 : Jean de Richard dit Barbier était châtelain de Bonne de Savoie, princesse d'Achaïe, pour les châtellenies de Rochefort et Chanaz (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k487389r/f489.image.r / Histoire de l'ancienne Chautagne, 1911, p.261) => affermé pour 4 ans
Yenne
modifierQUOI est le siège d'une châtellenie, dit aussi mandement (mandamentum), vers 1310[2]. Elle est l'une des six châtellenies du bailliage de Novalaise[2].
Territoire de la châtellenie : Billième
Romont
modifierChâtellenie de Romont 1239 avec Pierre de Savoie
- La maison et l'homme: Histoire sociale de Romont au Moyen Âge https://books.google.fr/books?id=tVTDDQAAQBAJ&pg=PA97
- Siège : https://books.google.fr/books?id=tVTDDQAAQBAJ&pg=PA116#v=onepage&q&f=false
Sources
modifier- http://enligne.savoie-archives.fr/?id=recherche_grandpublic_detail&doc=accounts%2Fmnesys_cg73%2Fdatas%2Fir%2FANC%2FSA%2FSA_chatellenie%2FFRAD073_SA_7669-18199%2Exml&page_ref=60
- http://www.savoie-archives.fr/archives73/ir_pdf/ANC/SA/AD073_SA_IR178.pdf
- LES COMPTES DES CHATELLENIES DE SAVOIE aux Archives Camérales de Turin
- Laurent Perrillat, L'apanage de Genevois aux XVIe et XVIIe siècles : pouvoirs, institutions, société, vol. 113, t. 2, Académie salésienne, , 1070 p. (lire en ligne), « Annexe n°4 - Listes des châtelains et fermiers de châtellenies de l'apanage aux XVIe et XVIIe siècle », p. 927-950, « ».
- Guido Castelnuovo Physionomie administrative et statut social des officiers savoyards au bas Moyen Âge : entre le prince, la ville et la seigneurie (XIVe-XVe siècle) https://www.persee.fr/doc/shmes_1261-9078_1999_act_29_1_1745
Duché de Savoie :
- https://books.google.fr/books?id=0aoJCwAAQBAJ&pg=PA260 Genevois + Faucigny + Beaufort
- Laurent Perrillat, « Le contrôle des comptes et l’enregistrement à la Chambre des comptes de Genevois », dans Dominique Le Page, Contrôler les finances sous l’Ancien Régime. Regards d’aujourd’hui sur les Chambres des comptes. Colloque des 28, 29 et 30 septembre 2007, Paris, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, , 664 p. (ISBN 978-2-11-097514-0, lire en ligne), p. 259-275
- Avrieux
- Chanaz siège d'une châtellenie du XIIIe et XIVe siècle, puis unie à Yenne puis à Rochefort
Châtellenie du Chablais dont le château de Chillon est le centre[10].
- la châtellenie de Chillon est administrée par le bailli du Chablais
- [PDF] « Inventaire-Index des comptes de châtellenies et de subsides (conservés aux Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie) Série SA », Andrée Duperray, sous la direction de Philippe Paillard, directeur des Archives départementales de la Savoie, sur le site savoie-archives.fr p. 157-165
- Châtellenie de Yenne-Chanaz (on trouve associé également Rochefort), dans le baillage de la Novalèse/Novalaise. Quel centre ?
- [PDF] « Inventaire-Index des comptes de châtellenies et de subsides (conservés aux Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie) Série SA », Andrée Duperray, sous la direction de Philippe Paillard, directeur des Archives départementales de la Savoie, sur le site savoie-archives.fr p. 181-191
- Genevois
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k487289f/f172.image.r
- Saint-Cassin
http://www.parc-chartreuse.net/wp-content/uploads/2018/01/saint-cassin.pdf
Seigneurie
modifierhttps://books.google.fr/books?id=JV-hg4Ul-iEC&pg=PA484
La seigneurie de La Val-d'Isère (Laval) est une ancienne seigneurie du Moyen Âge. Elle correspond la haute vallée de l'Isère ou Haute-Tarentaise, avec le château de Séez pour centre. Elle est érigée en baronnie puis en comté.
Géographie
modifierhaute vallée de l'Isère ou Haute-Tarentaise : du torrent du Versoyen, près de Bourg-Saint-Maurice, jusqu'aux confins du Piémont en amont
Le centre : Séez, château de la famille de Sextis
constituée de cinq paroisses : Séez, Montvalezan, Sainte-Foy, Villaroger et Tignes (Histoire des communes savoyardes. Savoie - Volume 4 - Page 173) / La Val de Tignes
divisée en 2 châtellenies (Bradel) :
- Sainte-Foy + Tignes et Laval
- Séez, Saint-Germain, Montvalezan et Villaroger
Histoire
modifierérigé en fief le par le comte de Savoie, Amédée V, pour Jacquemet II de Beaufort puis par mariage au Duin dit Maréschal, puis 1540 : vicomte de Tarentaise (Jean-Louis Bradel, Ste Foy, La Gurraz-Villaroger : Vie, art et traditions en Haute-Tarentaise, 1977, pp.18-19 (présentation en ligne)
1611 : seigneur et baron de la Valdisère (Bradel) 1615 : comté (Bradel) 1781 : famille d'Allinges (Bradel)
Châteaux
modifierà propos des "tours sarrasines" dans les Alpes : Blondel, L'architecture militaire au temps de Pierre II de Savoie, dans Genava, t. XIII, 1935, p. 271-321
https://www.e-periodica.ch/digbib/volumes?UID=gen-001
château de L'Huïlle ou l'Huille
modifierLe seigneur Clarelli selon Félix Bernard / Pierre de l'Aiguille, suivi des familles "de Vados", du Gua et celle d'Arvillard (Histoire des communes savoyardes, p.533)
bombardé en même temps que le fort d'Aiguebelle, et le château de la Rochette par les troupes françaises de Louis XIII
Châtellenie des Huiles
modifierChâtellenie de L'Huïlle comprenait quatre communes en montagne (Le Pontet, Le Bourget, La Table et Le Verneil) et celle de La Croix-de-la-Rochette situé en plaine avec des vignobles
=> regroupement avec celle de La Rochette
Avrigny / Maison forte de Vulpillières
modifierancienne paroisse d'Avregny Avrignier, sur la gauche des Usses
- maison de Templiers - ruines, mentionné dès 1355
- Possession des de Compeys de Thorens (1317-1538), les de Viry, de l'Allée, enfin les nobles Reydet de Choisy (1568-1793).
- Dominique Bouverat, « La seigneurie, les châteaux et l'hôpital de Vulpillières », Mémoires et documents publiés par l'Académie salésienne, 2007, t. 114, pp. 163-188 ([PDF] lire en ligne).
Conflans
modifierCastrum :
- maison forte appartenant à l'archevêque, dans l'enceinte, pour protéger la porte[11]
- Une partie du château devient la maison forte de la Cour, et seule s'est maintenue jusqu'à nos jours la tour dite sarrasine.
- La Porte de Savoie et la Petite Roche
- La Tour Ramus
- La Tour Nasine
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9648599q/f83.item.r=Petite%20Roche
- ADS1.
- Bernard Demotz, Le comté de Savoie du XIe au XVe siècle : Pouvoir, château et État au Moyen Âge, Genève, Slatkine, , 496 p. (ISBN 2-05101-676-3), p. 475.
- François Mugnier, Comptes de la châtellenie de La Balme en Genevois et extraits de comptes des châtellenies de St-Genis, Seyssel et Chaumont, Chambéry, impr. de Ménard, , 104 p. (lire en ligne), p. 14.
- Bernard Demotz, Le comté de Savoie du XIe au XVe siècle : Pouvoir, château et État au Moyen Âge, Genève, Slatkine, , 496 p. (ISBN 2-05101-676-3), p. 411.
- Nicolas Payraud, « Châteaux, espace et société en Dauphiné et en Savoie du milieu du XIIIe siècle à la fin du XVe siècle », HAL - Archives ouvertes, no tel-00998263, , p. 671-682, Annexe 11 : liste des châtelains recensés dans le cadre de cette étude (lire en ligne [PDF]) extrait de sa Thèse de doctorat d'Histoire dirigée par Etienne Hubert, Université Lumière-Lyon-II (lire en ligne).
- Pierre Lafargue, « Les élites chambériennes et la fonction châtelaine », dans Guido Castelnuovo, Olivier Mattéoni, « De part et d'autre des Alpes » : les châtelains des princes à la fin du moyen âge : actes de la table ronde de Chambéry, 11 et 12 octobre 2001, , 266 p. (lire en ligne), p. 201.
- Pierre Lafargue, « Les élites chambériennes et la fonction châtelaine », dans Guido Castelnuovo, Olivier Mattéoni, « De part et d'autre des Alpes » : les châtelains des princes à la fin du moyen âge : actes de la table ronde de Chambéry, 11 et 12 octobre 2001, , 266 p. (lire en ligne), p. 201.
- Pierre Lafargue, « Les élites chambériennes et la fonction châtelaine », dans Guido Castelnuovo, Olivier Mattéoni, « De part et d'autre des Alpes » : les châtelains des princes à la fin du moyen âge : actes de la table ronde de Chambéry, 11 et 12 octobre 2001, , 266 p. (lire en ligne), p. 201.
- Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Côte d'Or: Archives civiles, Série B, Volume 4, Paul Dupont, 1876, p. 202 (lire en ligne)
- Hubert Wyrill, Réforme et Contre-Réforme en Savoie, 1536-1679 : de Guillaume Farel à François de Sales, Éditions Olivetan, , 275 p. (lire en ligne), p. 10.
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesPFS p.231
Château de Cuines
modifier- 14 décembre 1279 « reconnaissance pour la juridiction et le château de Cuines à Philippe de Savoie » (La Maurienne - Page 255)
- 1350 mariage de Jean II de La Chambre avec Agnès de Savoie-Achaïe, branche cadette de la maison de Savoie
Château de Saint-Michel dit du Lac
modifierhttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5719256t/f261.item.r
Château de Voiron
modifierLe château de Voiron (latin castrum voronis, castrum Voironem) est château fort, du e siècle, édifié par les comtes de Savoie et disparu (?). Son emplacement précis n'est pas connu, mais il se situait très probablement sur la colline située dans la partie nord de la commune de Voiron, dans le département de l'Isère.
Situation
modifierL'emplacement du château de Voiron se situe le département français de l'Isère sur la commune de Voiron, sur une colline, à xxx mètres d'altitude, dominant l'ancien bourg de Sermorens. Il se situe en zone de contact entre la plaine de l'Isère et le Bas-Dauphiné et l'avant-pays alpin avec les massifs de la Chartreuse et du Vercors[1].
Le château a été installé sur une colline décrite comme « inexpugnable au Nord et à l'Ouest », en raison des escarpements creusés par la Morge[1]. Par ailleurs, sur la rive adverse, se trouve les pentes de La Vouise[1]. Pour la partie méridionale, la pente constitue une réelle difficulté d'accès[1].
Depuis les remparts, la vue est ainsi dégagée afin d'observée la plaine de l'Isère et le Bas-Dauphiné[1].
Histoire
modifierLa première mention — castrum Voironem — du château date de 1107, selon le Cartulaire A de saint Hugues[1], édité en 1869 par Jules Marion[2],[3]. Il est mentionné dans le pagus de Sermorens (Salmorenc) lors d'un partage entre entre les diocèses de Vienne et de Grenoble, par le pape Pascal II, au cours duquel il échoit avec dix autres châteaux à l'évêque de Hugues de Grenoble[1],[3].
Attention château de Sermorens ? Emplacement confusion ?
Château détruit par la volonté le pape peu après la partition. Rôle de Pierre II dans le développement du bourg de Voiron => charte des franchises qui fait notamment relever le château (p.190) 200 m plus à l'Est[3].
Au cours du XIIe siècle, un bourg se développe au pied du château[4]. Le comte Pierre II de Savoie (1263-1268) entreprend des travaux pour agrandi le château et fait construire une enceint pour protéger le bourg[4]. C'est au cours de cette période que le nom de Voiron s'impose et remplace Salmorenc ou Sermorenc[4].
- à partir de 1260 devient « castellaria » (châtellenie)
- 1327 c'est le chef-lieu du bailliage du Viennois
- 1327, le Vorionnais revient au Dauphin
- 1375, définitivement dauphinois
Description
modifier- Voir aussi
- Bibliographie
- Articles connexes
- Notes et références
Notes
modifierRéférences
modifier- M. Jouanny, « Voiron. Etude de géographie urbaine », Revue de géographie alpine, vol. 15, no 2, , p. 171-248 (lire en ligne).
- (en) Jules Marion, Cartulaires de l'église Cathédrale de Grenoble dits Cartulaires de Saint-Hugues, Cambridge University Press, coll. « Cambridge Library Collection - Medieval History » (réimpr. 2010) (1re éd. 1869), 662 p. (ISBN 978-1-10801-982-8).
- Laurent Ripart, « Du comitatus à l’episcopatus : le partage du pagus de Sermorens entre les diocèses de Vienne et de Grenoble (1107) », dans Florian Mazel (sous la dir.), L'espace du diocèse. Genèse d'un territoire dans l'Occident médiéval (Ve-XIIIe siècle), Presses universitaires de Rennes, , 434 p. (ISBN 978-2-75350-625-1, lire en ligne)
- Michelle Berger, Histoire des communes de l'Isère : Grenoble et son arrondissement (vol. 4), Roanne, Éditions Horvath, , 469 p., p. 444.
Diocèse de Genève
modifierAlamand de Saint-Jeoire : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9651386h/f38.image.r
Vidomne de Genève (1314-1373)
modifierhttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57506694/f136.image.r
Marche de Turin
modifierMarche ou marquisat de Turin / Suse / Arduine (Latin: marca Arduinica)
https://books.google.fr/books?id=kplTAAAAcAAJ&pg=PA142
Sergi, G. (1995), I confini del potere. Marche e signorie fra due regni medievali
Valais savoyard
modifier- Le Valais et les Savoie au début du XVe siècle https://doc.rero.ch/record/17595/files/I-N177-1962-006.pdf
- Le Valais savoyard (XIIe-XVe siècle), une esquisse (1997) https://books.google.fr/books?id=HJKFp3PKnnAC&pg=PA6#v=onepage&q&f=false
Limite : Morge (affluent du Rhône)
Croix d'Ottans :
Semnoz
modifierHistoire :
- au Semnoz (1872) ont plus de succès, La Savoie de la Révolution à nos jours, XIXe-XXe siècle - Page 260
- Ref-HCS-Ge
- Le ski de fond : nouveaux loisirs, nouveaux espaces http://www.persee.fr/doc/rga_0035-1121_1981_num_69_3_2470
Domaine :
- Faut-il installer des canons à neige au Semnoz, en Haute-Savoie ? (FR3, 2017), http://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/haute-savoie/annecy/faut-il-installer-canons-neige-au-semnoz-haute-savoie-1191767.html
- Semnoz : carton plein pour la station (DL, 2017) http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2017/01/15/meme-si-la-brume-est-apparue-vers-15-heures-la-journee-d-hier-etait-belle-au-semnoz
- Projet de modernisation du Semnoz : les enneigeurs abandonnés… les nouvelles pistes aussi (DL, 2016) : http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2016/12/15/projet-de-modernisation-du-semnoz-les-enneigeurs-abandonnes-les-nouvelles-pistes-aussi
- Un projet de 7,8 millions d’euros pour la station du Semnoz (DL, 2016) http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2016/11/21/un-projet-de-7-8-millions-d-euros-pour-la-station-du-semnoz
- Le Grand Prix Annecy / Semnoz pour Jean-Marc Gaillard (2016) http://www.ski-nordique.net/le-grand-prix-annecy-semnoz-pour-jean-marc-gaillard.5841879-138912.html
- Deuxième édition du Salon Ski Pro Racing (DL, 2016) http://www.ledauphine.com/skichrono/2016/06/21/deuxieme-edition-du-salon-ski-pro-racing
- Le Semnoz, une station de service public pour les familles de l'agglo d'Annecy (FR3, 2015), http://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/haute-savoie/le-semnoz-une-station-de-service-public-pour-les-familles-de-l-agglo-d-annecy-635720.html
- Jeux de séduction (DL, 2011) http://www.ledauphine.com/isere-sud/2011/02/06/jeux-de-seduction
Cartes
modifier- http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F11399.php
- http://catholique-belley-ars.cef.fr/wp-content/uploads/2015/09/Ancienne-carte-des-dioc%C3%A8ses.jpg
- http://www.digi-archives.org/fonds/edit-gen/static/carte.html
- https://books.google.fr/books?id=0He2ZERoBxYC&pg=PA97 / http://www.faidp.com/perso/Visites%20pastorales.pdf + https://ge.ch/archives/1-situation-geographique-de-geneve (Regio genevensis de l'évêché médiéval)
Guerre delphino-savoyarde
modifierLa conflit delphino-savoyard est un conflit, caractérisé par des guerres entrecoupées de trêves, plus ou moins longues, opposant les princes de Dauphiné de Viennois et du comté de Savoie, entre les xxxx xxxx. Ce conflit a pu entraîner, selon les périodes, les puissances voisines du Genevois et de Faucigny. Le conflit prend fin avec le traité de Paris et la fixation de la frontières entre les deux principautés.
Définition temporelle : jalons à travailler
modifierLe médiéviste Alain Kersuzan (2005) la décrit comme « Une guerre de marche, tenace, à la fois longue et intermittente, limitée dans ses procédés et ses objectifs, sorte de guerre de Cent ans régionale »[1].
Les historiens contemporains utilisent l'expression de « guerre de «septante ans» » (Demotz, 2000[2]) pour qualifier le conflit. Alfred Dufour, historien suisse du droit, observe que la période allant de 1280 à 1329 est marqué par des « guerres féodales » entre les deux familles comtales[3]. Le médiéviste Bernard Demotz parle lui de « véritable guerre de cent ans », qui a débuté vers 1234[4].
exemple : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6575647c/f16.image.r=%22guerre%20delphino-savoyarde%22
Contexte : aux origines du conflit
modifierLes tensions entre les comtes d'Albon et de Savoie prennent naissance lors du partage par l'archevêque de Vienne, Burchard, vers 1029-1030 du comté de Vienne[5],[6]. La partie nord revient au comte Humbert dit de Maurienne-Savoie, le Viennois savoyard, et la partie sud à la famille d'Albon[6],[7], qui prend le contrôle à la même période sur le comté de Grésivaudan dit aussi pays de Grenoble[5].
Les premiers conflits opposant le Dauphiné au Savoie débutent dans un contexte de constitution d'ensembles territoriaux homogènes au cours du XIIe siècle[8]. La guerre, à proprement parler, prend naissance au cours des années 1140 entre Guigues IV d'Albon, dauphin de Viennois, et Amédée III de Maurienne, comte de Savoie[9]. Il s'agit d'un conflit de voisinage et de délimitation des aires d'influences seigneuriales entre les marches du Dauphiné et de la Savoie, soit dans la vallée du Grésivaudan[9] et la région dite des Marches, au sud de la Savoie Propre[10],[11]. Au cours de cette première guerre, le dauphins de Viennois Guigues IV trouve la mort durant le siège de la citadelle savoyarde de Montmélian (1142)[9], forteresse qui verrouille l'accès à la Savoie[10],[11].
Une dizaine d'années plus tard (1154), Guigues V d'Albon, fils du précédent devenu majeur, décide de venger son père et met à nouveau le siège à Montmélian[9],[11]. La citadelle demeurant imprenable, le conflit se déplace en Grésivaudan[12].
Vers la fin du XIIe siècle, les tensions dégénèrent en une véritable « guerre de marche, à la fois tenace, intermittente, limitée dans ses objectifs et ses procédés », selon le médiéviste Alain Kersuzan[13].
Matériel
modifierAu siècle suivant, chacune des deux puissances régionales tend à affirmer son pouvoir et créer des alliances afin de garantir son implantation
Avec l'avènement du comte Pierre II de Savoie, en 1263, le Faucigny rentre dans le domaine de la Savoie par mariage.
Le conflit opposant les deux maisons a pour conséquences le renforcement des fortifications aux marches des principautés avec notamment la création des bâties ou de maisons fortes[8], que l'on appelle incastellamento.
Principales phases du conflit
modifier- Selon Demotz = Guerre de « septante ans » (Demotz p.54) => 5 conflits décrits
- Johannès Pallière les suivantes :
- 1282-1287
- 1289-1293
- 1299-1314
- 1324-1334
- Kersuzan ?
- Qui ?
- 1282-1287
- 1288-1293
- 1297-1307
- 1311-1327
- Payraud, 2009 (p.114)
- la période de construction de l'Etat (1234-1282),
- le tournant de guerre delphino-savoyarde (1282-1355)
En 1314, une paix est signée dans l'église de Villard-Benoît[12],[14]. Le traité est signé le , entre le comte de Savoie Amédée V, et le dauphin de Viennois Jean II, sous les auspices de l'archevêque de Tarentaise, Bertrand Ier de Bertrand, et l'évêque de Grenoble, Guillaume IV de Royn[14]. L'acte stipule que les deux princes échangent des mandements, mais aussi qu'ils ne doivent plus construire de bâties « dans deux zones limitrophes : entre les Molettes et le Bréda au mandement d'Avalon et dans le mandement savoyard de Voiron et de La Buisse, si proche de Grenoble » (Bernard)[14]. Cette trêve est « à peu près respectée »[15].
- 1324 Hugues succède à Guillaume. 1326, prise du château de Ballon (Lancrans, Bugey) par les Savoyards.
- Bataille de Varey 1325
Vers un traité la paix
modifierAu mois de mai 1334, une paix est signée. Le 2 mai[12], une négociation dite « traité de Chapareillan » entre le dauphin Humbert II, et le comte Aimon de Savoie a lieu près du pont de la rivière appelée Glandon, située entre Chapareillan (Dauphiné) et Montmélian (Savoie), afin de conclure une paix[8],[16],[17]. Le traité est signé le 7 mai, à Lyon[12].
En 1349 le Dauphiné tomba par héritage de Humbert II (sans descendance) à la maison de France, grand royaume qui à l'époque ne souhaitait pas en découdre avec la Savoie
1355 : traité de Paris, fin du conflit.
- la frontière entre le Dauphiné et le comté de Savoie fixée sur le Rhône
- Le Pays de Gex est cédé à la Savoie
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Réjane Brondy, Bernard Demotz et Jean-Pierre Leguay, La Savoie de l’an mil à la Réforme, XIe siècle-début XVIe siècle, Rennes, Ouest-France, coll. « Histoire de la Savoie », , 455 p. (ISBN 2-85882-536-X).
- Matthieu de la Corbière, « Les châteaux du Haut-Rhône genevois : étude d'une frontière au cours de la guerre delphino-savoyarde (1234-1355) », Genava, no XLV, , p. 13-24 (lire en ligne).
- Bernard Demotz, Le comté de Savoie du XIe au XVe siècle : Pouvoir, château et État au Moyen Âge, Genève, Slatkine, , 496 p. (ISBN 2-05101-676-3). .
- Bruno Galland, Les papes d'Avignon et la Maison de Savoie. 1309-1409, vol. 247, École française de Rome, , 512 p. (ISBN 978-2-7283-0539-1, lire en ligne).
- Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey : les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné, 1282-1355, vol. 14, Presses universitaires de Lyon, coll. « Collection d'histoire et d'archéologie médiévales », , 433 p. (ISBN 978-2-72970-762-0, lire en ligne), p. 97.
- auteur d'une thèse de doctorat en Histoire médiévale, intitulée « Le réseau castral savoyard de Bresse et de Bugey pendant la guerre delphino-savoyarde : 1282-1355 » (2002), sous la direction de Christian Guilleré.
- Sylvain Macherat, Christian Guilleré, Roberto Biolzi, Les sources du financement de la guerre en Savoie (1308-1354). Les comptes des guerres avant les trésoriers des guerres, Université de Savoie, coll. « Castellania n°2 », , 300 p. (ISBN 978-2-37741-007-1).
- Nathalie Nicolas, La guerre et les fortifications du Haut-Dauphiné, Presses universitaires de Provence, , 377 p. (lire en ligne).
- Nicolas Payraud, « Châteaux, espace et société en Dauphiné et en Savoie du milieu du XIIIe siècle à la fin du XVe siècle », HAL - Archives ouvertes, no tel-00998263, , p. 353 (lire en ligne [PDF])Thèse de doctorat d'Histoire
sous la direction de Monsieur Étienne Hubert (EHESS).
Articles connexes
modifierLiens
modifier- Dossier sur le site des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - Sabaudia.org
- Guido Castelnuovo, « La Savoie au Moyen Âge, 1032-1536 » (consulté le ), p. 8 pages de lecture, en annexe une bibliographie, une chronologie et des cartes
Références
modifier- Kersuzan, 2005, p. 7 (lire en ligne).
- Demotz, 2000, p. 54.
- Alfred Dufour, Histoire de Genève, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », (lire en ligne), p. 17-18.
- Savoie de l’an mil à la Réforme, 1984, p. 144.
- Johannès Pallière, De la Savoie au Comté de Nice en 1760. La question des Alpes : aspects de la question des Alpes occidentales jusqu'a 1760, vol. 2, La Fontaine de Siloé, , 517 p. (ISBN 978-2-84206-339-9, lire en ligne), p. 28.
- André Pelletier, Histoire de Vienne, FeniXX, coll. « Histoire des villes de France », , 160 p. (lire en ligne), p. 38-39.
- * Michelle Berger, Madeleine Coste, Roger Coste & al., Histoire des communes de l'Isère : 1er volume, généralités, arrondissement de vienne, Saint-Étienne, Horvath, , 432 p. (ISBN 978-2-71710-492-9), p. 56.
- Sarah Goeller, « Les maisons fortes de la partie méridionale du Bas-Dauphiné du XIIe au début du XVIe siècle », Château-Gaillard, études de castellologie médiévale, Caen, Publications du Centre de recherches archéologiques et historiques anciennes et médiévales, no XXII : Château et peuplement, actes du colloque international de Voiron (France) 27 août au 4 septembre 2004, , p. 175-180 (ISBN 978-2-902685-34-9, lire en ligne).
- Kersuzan, 2005, p. 39 (lire en ligne).
- Demotz 2000, p. 24.
- Edmond Brocard, Les châteaux de Savoie, Yens-sur-Morges, Éditions Cabédita, coll. « Sites et Villages », , 328 p. (ISBN 978-2-88295-142-7), p. 185-190.
- Johannès Pallière, De la Savoie au Comté de Nice en 1760. La question des Alpes : aspects de la question des Alpes occidentales jusqu'a 1760, vol. 2, La Fontaine de Siloé, , 517 p. (ISBN 978-2-84206-339-9, lire en ligne), p. 29
- Kersuzan, 2005, p. 32 (lire en ligne).
- Félix Bernard, Histoire de Montmélian, chef-lieu du comté et bailliage de Savoie, des origines à 1706, Imprimerie Allier, , 429 p., p. 105.
- Kersuzan, 2005, p. 15 (lire en ligne).
- Léon Ménabréa, Les Alpes historiques. Première étude Montmélian et les Alpes, étude historique accompagnée de documents inédits, Chambéry, imp. de Puthod, (lire en ligne), p. 173.
- Kersuzan, 2005, p. 79.
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[[Catégorie:Guerre de succession]] [[Catégorie:Histoire de Savoie]] [[Catégorie:Histoire du Dauphiné]] [[Catégorie:Histoire de la France médiévale]] [[Catégorie:Guerre de l'histoire de France]]
//
modifierhttps://www.ge.ch/patrimoine/sca/docs/pub/Rouelbeau.pdf
- 1174 - 1210/11, Aymon le chartreux[1] ou Aymon Ier de Briançon. Il reçoit de Fédéric Barberousse en 1186 un privilège lui donnant toute autorité en matière d'acquisition foncière dans son diocèse[2].
chartreux de la Grande-Chartreuse, élu vers 1175 archevêque de Tarentaise (Lovie p.42)
http://www.digi-archives.org/fonds/edit-gen/static/table.html#F
- Testament Guigues en 1267, ses enfants Jean, Anne et Catherine [1015]
- Trêve dans le conflit opposant Guigues au comte Philippe de Savoie [1041]
Humbertiens
modifierLes Humbertiens sont un lignage de noblesse médiévale qui apparait dans le royaume de Bourgogne vers la fin du Xe siècle. Il se constitue autour du comte Humbert et de sa famille (frères, fils, neveux et cousins). Les Humbertiens accroissent leur puissance et leur implantation au cours des XIe au XIIe siècles, avant de donner naissance à la maison de Savoie.
Origines
modifierMenabrea sur l'origine des Humbertiens / Maison de Savoie https://books.google.fr/books?id=g5AxAQAAMAAJ&pg=PA62
Une origine légendaire : Bérold
modifierJehan d'Orieville (ou Orronville), dit Cabaret entreprend l'écriture d'une Chronique de Savoye, à la demande du comte Amédée VIII de Savoie, vers 1417-1419. L'historiographe met en place une origine saxonne de la maison de Savoie, à travers un personnage légendaire, Bérold (parfois Berthold)[3],[4]. Ce personnage est ainsi décrit, dans le premier chapitre de l'ouvrage, comme un personnage puissant et charmeur, neveu de l'empereur Othon III.
Cette approche est reprise par les différentes chroniques écrites par la suite et notamment par le généalogiste originaire du mâconnais, Samuel Guichenon.
Bérold comme souche avec plusieurs origines avancées :
- Guichennon : origine saxonne, Berold ou Berthold serait ainsi le fils d'Hugues de Saxe, fils d'Immed, proches parents des premiers Othoniens
- Servion Champier, Paradin, Wanderburch, Pingon : descendant de Hugues de Saxe, petit-fils de l'empereur Othon Ier
- P. Monod, Nostradamus, Guichenon : descendant de Wittichind, chef des Saxons, qui s'opposa à Charlemagne
- Del Bene : origine commune à Bérold et Hugues Capet
- Eccard : le trisaïeul de Bérold est un Boson, comte de Turin
- Rangone et Lévrier, descendant des Walbeck
- de Rivaz et David : comtes d'Alsace de race carolingienne
- Xavier de Vignet « Humbert I aux Blanches-Mains » dans Mémoires de l'Académie de Savoie (1828), reprend l'idée de Guichenon mais reconnaît l'absence de traces sur ce Bérold en Savoie (Lire en ligne)
— reprise par le généalogiste Samuel Guichenon (1607-1664) ou encore l'érudit Xavier de Vignet (1780-1844)e[5] —, donne pour père au comte Humbert un certain Bérold (parfois Berthold)[6]. Ce personnage serait un proche parent de l'empereur Othon III — parfois présenté comme neveu[4] — qui selon la Chronique de Cabaret (chap. 1) aurait fui le Saint-Empire pour se réfugier dans le royaume de Provence, après découvert puis assassiné la femme de l’empereur et son amant[6]. Il se mit au service du roi d'Arles jusqu'à devenir son capitaine général. Victorieux face aux Piémontais, il devient par la suite le régent à la mort du roi. L'Empereur lui pardonne et donne la Maurienne à son fils, Humbert.
Cabaret apportait ainsi au comte Amédée VIII de Savoie une justification prestigieuse quant à l'origine des de Savoie[7],[8]. Cette origine permettait de prouver leur origine saxonne, tout comme la maison impériale des Ottoniens, et donc leur droit à ceindre, en tant que princes du Saint-Empire, la couronne impériale[4],[9].
Origine italienne
modifier- Lodovico della Chiesa : comte Humbert serait né d'Oddon-Guillaume, petit-fils de Bérenger II, marquis d'Ivrée et roi d'Italie
- Nappione partage avec quelques nuances cette thèse
- Maffei : origine en s'appuyant sur charte de 1098 où Humbert II où il indique qu'il respectera la loi romaine (document qui aurait été tronqué par Guichenon)
Origine bourguignonne
modifierUne origine bosonide > L. Ripart F. Demotz
- de Las Casas : descendant de Boson, roi de Provence ou d'Arles
- Cibrario et Promis : Humbert fils d'Hermangarde, reine de Bourgogne, avec Manassès comte Bourguignon
- Denis de Salvaing
- Nicolas Chorier
- Leon Menabrea relève la possibilité à partir de la charte de 1024 où Buchard fils d'Humbert fait des donations à l'église de Saint-André-de-Vienne. Mais refute l'idée que le comte Humbert soit issu de cette union (Lire en ligne)
- Frédéric Charles Jean Gingins de la Sarraz « Mémoire sur l'origine de la maison de Savoie », dans « Histoire de la Cité et du canton des Equestres », Mémoires et documents publiés par la société d'histoire de la suisse Romande (1865), tome XX (Lire en ligne) : avance l'hypothèse d'une proximité avec les Bosonides, descendants de Boson l'Ancien
- Carutti « Humbert I aux Blanches-Mains » dans Mémoires de l'Académie de Savoie (1886) (Lire en ligne) Amédée et les Humbertiens apparaissant en Dauphiné au cours du Xe siècle
- Georges de Manteyer (1867-1948) imagine une provenance de Bourgogne, ,du fait d'une proximité territoriale mais aussi d'alliances observées entre les Hugonides, comtes de Provence, et les Humbertiens. Il avance qu'il serait un petit-fils de Garnier de Sens, comte de Troyes et vicomte de Sens (Ménabréa en parle dans son ouvrage p.48 édition de 2009 / consulter également Paul Guichonnet (1996), Nouvelle histoire de la Savoie - Page 114). dans Les Origines de la maison de Savoie en Bourgogne (940-1060), Rome, Cuggiani, 1899, 284 pages.
- Maurice Chaume reprend le système avec plusieurs modifications et améliorations Recherches d'histoire chrétienne et médiévale (1947).
- Charles William Previté-Orton (1877–1947) fait une synthèse des travaux précédents et s'interroge sur la possibilité de l'émergence d'une famille locale les Savoie-Belley avec un père Amédée (Amadeus), fils d'un certain Humbert (v.927-v.976) comte de Belley (en) Charles William Previté-Orton, The Early History of the House of Savoy: 1000-1233, Cambridge, Cambridge University Press (réimpr. 2013) (1re éd. 1912), 512 p. (lire en ligne), p. 41 et suivantes, 100-123.
- Maxime Reymond (1872-1951), archiviste Vaudois, propose comme ancêtres d'Humbert les Vermandois, du diocèse de Belley, dans Les origines de la maison de Savoie (1919)
- Maxime Reymond, Les origines de la maison de Savoie (1919) pense que les Vermandois seraient les ascendants d'Humbert aux Blanches-Mains ([PDF] [ http://dx.doi.org/10.5169/seals-64288])
Implantations
modifierLes Humbertiens émergent dans le royaume de Bourgogne au cours du Xe siècle. Leurs possessions
Personnalités
modifier- Odon, évêque de Belley
- Buccard
- Humbert, comte. Ses enfants :
- Amédée Ier de Savoie (v. 1016-†1051), surnommé Cauda, c'est-à-dire la Queue, 2e comte de Maurienne ;
- Bouchard ou Burckard ou Buchard (vivant en 1022 et encore cité le 10 juillet 1068), coadjuteur puis évêque d'Aoste, archevêque de Lyon et enfin prieur de St-Maurice d’Agaune ;
- Aymon de Savoie (vivant en 1023 et encore cité le 13 juillet 1054), abbé bénédictin de St-Maurice d’Agaune, évêque de Sion (1034-1054)[Note 1] ;
- Othon Ier de Savoie ou Odon, (v. 1023-1060), marquis en Italie (v. 1045), 3e comte de Maurienne (1051 à 1060) ;
- Adélaïde de Turin (v. 1025), ép. de Guigues le Vieux (1000-1070), comte d’Albon et de Grésivaudan.
- Ermengarde, reine de Bourgogne considérée par certains historiens comme une proche parente
Voir aussi
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Bibliographie
modifier- Pierre Brugnon, « Belley, la Savoie et la Maurienne. Aux origines des premiers humbertiens connus. Que dit la recherche récente ? » Conférence organisée par la Société d'Histoire et d'Archéologie de Maurienne (9 décembre 2015) à Saint-Jean-de-Maurienne
- Bernard Demotz, Le comté de Savoie du XIe au XVe siècle : Pouvoir, château et État au Moyen Âge, Genève, Slatkine, , 496 p. (ISBN 2-05101-676-3).
- Réjane Brondy, Bernard Demotz, Jean-Pierre Leguay, Histoire de Savoie - La Savoie de l'an mil à la Réforme, XIe-début XVIe siècle, Ouest France Université, , 626 p. (ISBN 2-85882-536-X).
Liens externes
modifier- Dossiers sur le site des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - Sabaudia.org :
- André Palluel-Guillard, « La Maison de Savoie » (consulté le ). (44 pages)
- Guido Castelnuovo, « La Savoie au Moyen-Âge, 1032-1536 » (consulté le ). (8 pages et annexes)
Notes et références
modifierNotes
modifier- Selon Marie-Claude Guigue de 1037 à 1053, Marie-Claude Guigue, Topographie historique du département de l'Ain, Bourg, Gromier Ainé, , 518 p. (BNF 30556006, lire en ligne), p. 453.
Références
modifier- Erreur de référence : Balise
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesLovie278
- D'après Gallia Christiana, XII, Instrum., p. 387.
- Isabelle Parron-Kontis, Bénédicte Palazzo-Bertholon et Gabrielle Michaux, La cathédrale Saint-Pierre en Tarentaise et le groupe épiscopal de Maurienne, Association lyonnaise pour la promotion de l'archéologie en Rhône-Alpes, , 154 p., p. 35.
- Histoire de Savoie 1984, p. 23.
- Xavier de Vignet, membre fondateur de l'Académie de Savoie, est l'auteur d'un Mémoire sur Humbert aux Blanches-Mains (1828). Toutefois, il reconnait qu'aucune source n'indique la présence de ce prince saxon en Savoie.
- Claude Genoux, Histoire de la Savoie, 1852, réédition La Fontaine de Siloé, Montmélian 1997, (ISBN 284206044X), « Bérold de Saxe » p. 69-70.
- Daniel Chaubet, « Bérold de Saxe, un héros mythique fondateur de dynasties parmi d'autres », dans Mémoires de l'Académie de Savoie, 1990, p. 225.
- L. Ripart, « Les origines saxonnes de la Maison de Savoie », publié dans Razo - Cahiers du Centre d'études médiévales de Nice - N°12, Université de Nice 1992, p. 147.
- Demotz 2000, p. 21-23.
- Quentin Miche (Université de Liège - http://local.droit.ulg.ac.be/jcms/perso/index.php?idpers=362), Terrorisme: regards croisés (2005) : https://books.google.fr/books?id=IgMjQ_CEAeYC&pg=PA23
- Gérard Chaliand, Arnaud Blin, Histoire du Terrorisme: De l'Antiquité à Daech (2015) : https://books.google.fr/books?id=hgdsCgAAQBAJ&pg=PT142
- Rémi Baudouï (Université de Genève - https://unige.ch/sciences-societe/speri/membres/remi-baudoui/), Géopolitique du terrorisme (2009) : https://books.google.fr/books?id=DjCfEe62q74C&pg=PT40