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Naissance | |
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Activité principale |
Historien |
Langue d’écriture | Français |
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Œuvres principales
Circulation et provenance des matériaux dans les sociétés anciennes, L’acier en Europe avant Bessemer, Notre-Dame de Paris: la science à l’œuvre
Philippe Dillmann est un historien français né en 1970. En 2024, il est directeur de recherche à l'Institut de recherche sur les archéomatériaux. Il est également responsable du Laboratoire archéomatériaux et prévision de l'altération au CEA, spécialiste de la chimie mais aussi de l'histoire des métaux archéologiques.
Biographie
modifierPhilippe Dillmann est diplômé d'un baccalauréat scientifique[1]. Au cours de ses études d'ingénieur, il s'intéresse à l'analyse microscopique des métaux archéologiques, afin d'y trouver des éléments sur leur fabrication, leur origine, âge et façon dont ils sont altérés depuis leur abandon. Durant son parcours, il a également mis en œuvre des méthodologies innovantes d’analyse physico-chimique et statistique, qui ont permis de dater les métaux ferreux, de comprendre les réseaux d’échange des objets dans les sociétés anciennes et l’évolution des techniques de production.
Expérience professionnelle
modifierEn 1998, il soutient un doctorat en sciences des matériaux à l'université de technologie de Compiègne[2] (Laboratoire métallurgie et cultures). En 2003, il entre au CNRS et il est chargé de recherches à l'Institut de recherche sur les archéomatériaux. En 2005, il crée le Laboratoire archéomatériaux et prévision de l'altération au CEA Saclay. En 2010, il est nommé directeur de recherche à l'Institut sur les archéomatériaux et au service interdisciplinaire sur les systèmes moléculaires et les matériaux du CEA. En 2019, il est chargé de mission par le CNRS pour coordonner les recherches scientifiques autour de Notre-Dame de Paris et reçoit la médaille d'argent du CNRS en 2020.
Prises de position
modifierSelon Philippe Dillmann, les événements liés à la cathédrale Notre-Dame ont suscité une vive émotion chez les Français, mais aussi au-delà des frontières françaises. Cette émotion a engendré un besoin de recherche rapide auprès de la communauté scientifique, notamment pour prévoir la reconstruction (en lien avec le Ministère de la Culture afin de respecter une certaine harmonie). Cette volonté de réparer, grâce aux efforts des scientifiques, débouchera sur le projet « chantier CNRS Notre-Dame ».
Bibliographie
modifier- Dillmann P., Bellot-Gurlet L. (dir.), Circulation et provenance des matériaux dans les sociétés anciennes, Paris, éditions des archives contemporaines, coll.« Notre-Dame de Paris: la science à l’œuvre Sciences Archéologiques », 2014, p.344. [En ligne].
- Philippe Dillmann, Pascal Liévaux, Aline Magnien, Martine Regert, Notre-Dame de Paris: la science à l’œuvre, Paris, Le Cherche-Midi, 2022, coll. « Beaux Livres »
- Philippe Dillmann, Liliane Hilaire-Pérez et Catherine Verna ( dir.), L’acier en Europe avant Bessemer, Toulouse, Presses Universitaires du Midi, 2011, coll. « Méridiennes »