Utilisateur:Quentin Ligier/Gosgen
Pays | |
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Canton | |
Districts | |
Commune | |
Coordonnées | |
Opérateur |
Kernkraftwerk Gösgen-Däniken AG |
Construction | |
Mise en service | |
Statut |
en service |
Type | |
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Réacteurs actifs |
1 |
Puissance nominale |
Production annuelle |
8 072 GWh en 2009 |
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Source froide | |
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Coût |
374,8 Mio. CHF en 2009[1] |
Site web |
La centrale nucléaire de Gösgen (en allemand Kernkraftwerk Gösgen, ou KKG) est située en Suisse dans le canton de Soleure sur le tracé de l'Aar entre Olten et Aarau. Son exploitation est assurée par la société Kernkraftwerk Gösgen-Däniken AG qui en a pris le contrôle en . Elle est la première centrale suisse à avoir dépassé la barre symbolique des 1 000 MW de puissance brute.
Histoire
modifierConstruction
modifierDans les années 1960, en conséquence du fort développement de l'économie et de la population, et devant l'impossibilité de l'hydroélectricité à faire face à cette forte augmentation de la demande en approvisionnement, les producteurs suisses d'électricité prévoient de construire de nouvelles centrales thermiques au pétrole. Mais le ministre de l'énergie de l'époque, Willy Spühler est pro-nucléaire et va favoriser la transition d'hydraulique à nucléaire. De ce mouvement naissent les réacteurs de Beznau 1 et 2 et de Mühleberg, entrés en service respectivement en 1969, 1971 et 1972.
Dès 1966, le site de Gösgen est pressenti pour être le terrain de la troisième centrale suisse qui augmentera la production nationale. Les études commencent en , après la constitution d'un consortium d'études[2]. En , le système de refroidissement fut modifié suite à une exigence du Conseil fédéral : initialement prévu grâce aux eaux de l'Aar, le refroidissement doit désormais se faire avec une tour de refroidissement afin que la température de l'Aar ne soit pas augmentée. Ces plans sont définitivement acceptés en et l'autorisation des communes d'Däniken et de Gretzenbach est obtenue début 1973. La construction peut alors débuter.
La construction du réacteur nucléaire est confiée à la société Kraftwerk Union, filiale de Siemens. La première réaction en chaine auto-entretenue intervient le et la centrale est reliée au réseau électrique suisse. Malgré ces tests concluants et suite à l'accident nucléaire de Three Mile Island aux États-Unis, le Conseil fédérale exige un nouveau contrôle de la sécurité de l'installation. La fusion partielle du cœur du réacteur à eau pressurisée américain retarde la mise en service jusqu'en . Le réacteur apporte alors 970 MW d'électricité au réseau.
Futur
modifierLa centrale, dont la durée de vie a été estimée à une soixantaine d'années devrait continuer à produire de l'électricité pendant encore quelques décennies. Elle est actuellement à la moitié de son exploitation et aucune décision concernant son arrêt n'a été prise. Il n'existe pas non plus de plan pour remplacer la centrale par d'autres moyens de production. En 2003, le peuple a rejeté l'initiative « Sortir du nucléaire - Pour un tournant dans le domaine de l'énergie et pour la désaffectation progressive des centrales nucléaires » par 66,3 % — le canton de Soleure la refusait alors par 73,4 %[3].
Gösgen 2
modifierLe , la société Kernkraftwerk Niederamt AG a déposé une requête auprès de l'Office fédéral de l'énergie pour la construction d'une nouvelle centrale nucléaire dans la région du Niederamt, dans le voisinage immédiat de la centrale de Gösgen. Pour cette raison, ce nouveau projet est parfois appelé Gösgen 2 bien que ces deux installations soient indépendantes.
Cette nouvelle centrale, dont la puissance devrait soit de 1 100 MW, soit de 1 600 MW, utiliserait un réacteur à eau légère, la même technologie que les cinq autres réacteurs suisses. La société prévoit d'investir entre six et huit milliards de francs suisses dans ce projet. Selon le calendrier envisagé, l'autorisation générale devrait être discutée en 2012 par le parlement. Elle pourrait être suivie d'un referendum. Avec la construction, la mise en service pourrait intervenir entre 2022 et 2025.
Caractéristiques
modifierLe réacteur peut accueillir 177 assemblages combustible mais 48 emplacements sont utilisés par les grappes de commandes ou barres de contrôle. Celles-ci, composées de cadmium, d'argent et d'indium[4] ont la caractéristique d'absorber aisément les neutrons. En fonctionnement, des neutrons libérés par la fission d'uranium ou de plutonium heurtent d'autres atomes et déclenchent leur fission. Chaque fission libère plusieurs neutrons qui doivent être en partie absorbés pour ne pas affoler la réaction. Dans ce but, les grappes de commandes peuvent être plus ou moins abaissées dans le réacteur pour absorber plus ou moins de neutrons ; la chute de toutes les grappes provoquerait l'arrêt de la réaction. Elles permettent un réglage rapide de la puissance du réacteur. Pour un réglage à plus long terme, les contrôleurs peuvent augmenter ou diminuer la concentration de bore dans le fluide caloporteur du circuit primaire qui remplit le réacteur.
Le combustible de la centrale est de l'uranium 235 (UO2) et du MOX (mélange d'uranium UO2 et de plutonium PuO2). Chaque année, pendant la révision, une quarantaine d'assemblages combustible sont renouvelés.
L'eau sous pression dans le réacteur joue deux rôles. Elle permet en premier de refroidir le réacteur car chaque fission libère de l'énergie sous forme de chaleur. Sans ce système, le cœur du réacteur fonderait[5]. De plus, c'est cette énergie thermique qui est récupérée et transformée en énergie électrique. Dans ce premier circuit, l'eau, jouant le rôle de caloporteur, arrive dans la cuve du réacteur à 291,5 °C et en ressort chauffée à 324 °C[6] ; grâce à la forte pression à laquelle elle est soumise, environ 153 bars, elle reste tout-de-même liquide à plus de 300 °C. Cette eau est ensuite envoyée vers des générateurs de vapeur. Ceux-ci utilisent le fluide caloporteur pour vaporiser de l'eau dans un autre circuit. Cette vapeur est finalement envoyée vers des turbines entrainant un alternateur. Une petite partie de la vapeur est aussi prélevée et envoyée à des usines à quelques kilomètres de la centrale.
L'immense tour de refroidissement, haute de 150 mètres et dont le diamètre à sa base atteint 117 mètres, permet de refroidir cette vapeur via un troisième circuit de refroidissement. L'eau est pulvérisée en fines gouttelettes à quelques quatorze mètres dans la tour de refroidissement. Un courant d'air ascendant s'y crée naturellement et son contact avec les gouttes d'eau provoque leur vaporisation, soit leur passage de l'était liquide à l'état gazeux. Cette transformation demande beaucoup d'énergie et l'eau qui reste liquide voit sa température abaissée. L'eau vaporisée est ensuite remplacée par celle de l'Aar. Le panache qui se dégage de cette tour n'est donc que l'eau de l'Aar.
Production
modifierLa production totale d'électricité a atteint son deux cent milliardième de kilowatt-heure (200 000 GWh le [7] et le coût de production était de 4,64 centimes de CHF le kilowatt-heure.
Production brute | Production nette | En électricité | En vapeur | |
---|---|---|---|---|
1996 | 8 385 | 7 928 | 7 874 | 54 |
1997 | 8 360 | 7 908 | 7 854 | 54 |
1998 | 8 290 | 7 840 | 7 781 | 59 |
1999 | 7 982 | 7 534 | 7 470 | 64 |
2000 | 8 268 | 7 804 | 7 738 | 66 |
2001 | 8 339 | 7 870 | 7 803 | 67 |
2002 | 8 316 | 7 853 | 7 791 | 62 |
2003 | 8 442 | 7 989 | 7 927 | 62 |
2004 | 8 458 | 8 016 | 7 953 | 63 |
2005 | 7 997 | 7 583 | 7 529 | 54 |
2006 | 8 538 | 8 099 | 8 026 | 73 |
2007 | 8 603 | 8 159 | 8 083 | 76 |
2008 | 8 400 | 7 964 | 7 892 | 72 |
2009 | 8 516 | 8 072 | 8 007 | 65 |
Toutes les données sont en gigawatt-heure
Constructions
modifierStockage des déchets
modifierAugmentation de puissance
modifierLa puissance thermique, initialement de 2 808 MW a été augmenté une fois ; des modifications nécessaires pour ce faire ont été proposées en 1985. Celles-ci ont été acceptées par le Conseil fédéral en décembre et consistaient, entre autres, en un enrichissement plus élevé du combustible et à l'allongement des crayons ; cette puissance a été exploitée dès . Ces mêmes changements ont permis d'augmenter la puissance brute de 970 à 990 MW et la puissance nette à 940 MW[9]. En 1994 et 1995 sont entreprises d'autres modifications qui permettent, au , de disposer de 1 020 MW bruts et de 970 MW nets. En 2010, d'autres modifications de la centrale ont permis d'augmenter la puissance électrique de 1 020 à 1 035 MW bruts et de 970 à 985 MW nets.
Sécurité
modifierDepuis 1995, la centrale n'a eu à déplorer qu'un seul incident de niveau 1 sur l'échelle internationale des événements nucléaires. Il est décrit comme une anomalie, un événement en dehors des critères de fonctionnement autorisés et dont les conséquences sont nulles tant dans le site-même qu'en dehors. Cet incident serait dû à la remise en route de la centrale alors que les causes de certains dysfonctionnements n'auraient pas été trouvées et réparées[réf. nécessaire].
En comparaison, chaque année en France sont déclarés une centaine d'incidents de ce niveau[10].
Année[11] | Niveau sur l'échelle INES | Total | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
0 | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | ||
2009 | 2 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 3 |
2008 | 3 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 3 |
2007 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 |
2006 | 3 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 3 |
2005 | 5 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 5 |
2004 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 |
2003 | 2 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 |
2002 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
2001 | 4 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 4 |
2000 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
1999 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 |
1998 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
1997 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 |
1996 | 5 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 5 |
1995 | 3 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 3 |
Total | 31 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 32 |
Le dernier arrêt d'urgence du réacteur date du , soit il y a plus de 20 ans[12]. De plus, il n'y a jamais eu d'incident de niveau 2 ou supérieur sur l'échelle de l'INES, c'est-à-dire que la centrale n'a jamais été contaminée.
En 2003 a été publié une étude du département fédéral de l'énergie sur les conséquences d'un crash d'avion délibéré sur les quatre centrales suisses[13] ; l'attentat du World Trade Center est la cause de cette inspection de sécurité. Le rapport conclut que toutes les centrales devraient résister à un crash volontaire, du fait de l'imposante structure en béton qui protège le réacteur.
Kernkraftwerk Gösgen-Däniken AG
modifierLa société Kernkraftwerk Gösgen-Däniken AG a été créée en pour exploiter la centrale de Gösgen. Cinq actionnaires privés se partagent les parts comme suit[14] :
- Alpiq SA, premier énergéticien suisse[réf. nécessaire], possède 40 % des parts ;
- Le groupe Axpo SA, autre distributeur d'énergie suisse, possède 25 % des actions ;
- La ville de Zurich en possède 15 % ;
- Les Forces motrices de Suisse centrale en possèdent 12,5 % ;
- Et les 7,5 % de parts restantes vont à l'Energie Wasser Bern.
Possédant la plus grande part, c'est le groupe Alpiq qui gère au quotidien la centrale. Son directeur général est Giovanni Leonardi, un ingénieur EPFZ.
Voir aussi
modifier- Site officiel de la centrale de Gösgen
- Vue aérienne de la centrale avec map.search.ch
- Liste des réacteurs nucléaires dans le monde et en Suisse
- Fonctionnement d'une centrale nucléaire
Références
modifier- [PDF] Kernkraftwerk Gösgen, « (de) Geschäftsbericht 2009 (Rapport annuel) », (consulté le )
- Kernkraftwerk Gösgen, « Planification et construction » (consulté le )
- Confédération suisse, « Votation populaire du 18 mai 2003 » (consulté le )
- Kernkraftwerk Gösgen, « Bâtiment réacteur » (consulté le )
- Voir à ce sujet fusion du cœur d'un réacteur nucléaire
- Kernkraftwerk Gösgen, « Cuve du réacteur » (consulté le )
- Forum nucléaire suisse, « Gösgen a livré 200'000'000'000 kWh d’électricité » (consulté le )
- (de) Kernkraftwerk Gösgen, « Rapports de gestion » (consulté le )
- Kernkraftwerk Gösgen, « Augmentation de puissance » (consulté le )
- Autorité de sûreté nucléaire (ASN), « Les échelles de classement », (consulté le )
- (de) Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN), « Evénements notifiés » (consulté le )
- Kernkraftwerk Gösgen, « Communiqués de presse 2010 » (consulté le )
- Division Principale de la Sécurité des Installations Nucléaires (DSN), « (de) Avis de la Division Principale de la Sécurité des Installations Nucléaires sur la sécurité des centrales nucléaires suisses dans le cas d'un accident d'avion délibéré », (consulté le )
- Kernkraftwerk Gösgen, « Informations générales » (consulté le )
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Sources et brouillon
modifierA faire
modifier- Safety measures : Résistance du béton du coffrage à un crash d'avion. Sources ? Systèmes de refroidissement redondants ôkazoù...
- Waste management : L'installation centrale de stockage intermédiaire de Würenlingen (ZZL) peut contenir de haut niveau, intermédiaires et déchets de faible activité. Cela comprend la haute et de déchets de moyenne activité issus du retraitement et du combustible usé des centrales nucléaires. Avant l'déchets de haute activité peuvent être prises pour une installation d'élimination, il doit être stocké pour des raisons purement physique-allélique au moins 30 à 40 ans, soit refroidi,. La capacité de la ZZL permettrait également de conserver plus longtemps. (de) [1] - Différence entre ZWILAG et l'entrepôt local ? Qui stocke quoi ?
- Neubau Kernkraftwerk Gösgen 2 : Gösgen 2 ou officiellement centrale de Niederamt : projet de construction à proximité de Däniken. Votation vers 2013 ?
Wiki
modifierCentrale nucléaire de Gösgen, wp:(en), wp:(de) Centrale nucléaire de Dampierre, Centrale nucléaire de Beznau, Liste de réacteurs nucléaires,
Infos générales
modifierWorldlingo(en), Alpiq, KKG, IAEA, ENSI, avenirelectricite, NAZ, SwissVisite, EnergieNucleaire,
Rapports
modifier(de) Publications de l'IFSN : Rapport sur la radioprotection 2009, Rapport sur l'environnement 2009, Rapport de surveillance 2009, Rapport de surveillance 2008
Rapports mensuels SwissNuclear,
Sécurité
modifierNotable : Incident niveau 1 Échelle internationale des événements nucléaires[2] : LeMatin, leTemps, L'Hebdo, Swissinfo !!Publications de l'ENSI!!
Nouvel incident 2010 ? 10.5044 – Incident à la centrale nucléaire de Gösgen
Arrêts d'urgence, Scram en anglais
Photos
modifierGösgen Nuclear Power Plant Cooling Tower, Visites et chambre à brouillard, Au coeur de la centrale - leTemps
Photos : Commons, photos sous CC BY-NC-ND 2.0, compatible avec commons ??
Points
modifierUtilisation vapeur entreprises : Alpiq, KKG
Dépôt de stockage en piscine : Nuklearforum
Puissance : brute 1035MW (avant 1020), nette 990 ou 985 MW selon sources (avant 970MW), thermique 3002MW constant. Lire [3] page 21
Fonctionnement centrale nucléaire, changement puissance 2010, 200'000'000'000 kWh, Dates
- Différentes usines profitent du cours de l'Aar pour produire de l'électricité. Trois des quatre centrales nucléaires suisses sont situées sur les rives de l'Aar, la quatrième (Leibstadt) se trouvant juste après la confluence de l'Aar avec le Rhin. Les trois centrales nucléaires situées directement sur les rives de l'Aar sont : centrale nucléaire de Mühleberg, située à 1,8 kilomètres en aval du barrage de Mühleberg peu après Berne ; centrale nucléaire de Beznau, située au nord de Brugg ; centrale nucléaire de Gösgen.
- Source Aar
- En 2003, l’initiative «Sortir du nucléaire» avait été rejetée par 88,9% des voix dans le Niederamt.
- Source [4]
- Résultats [5]
Propre à Wikipédia
modifierModèle:Infobox Centrale nucléaire {Ébauche|énergie} {Portail|industrie|énergie|nucléaire}
[6] donne pour 2009 : réacteur à eau sous pression, puissance thermique 3002MW, production brute 1020MW (1035 depuis 1.1.2010), production nette 970MW (985 depuis 1.1.2010). Refroidissement par tour de refroidissement, circuit de refroidissement 33.8m^3, 455,8 employés (hqhq) Heures de fonctionnement 2008:8148, 2009:8267 / production brute 2008:8400 2009:8516 (mio. kWh) / production nette 2008:7964 2009:8072 dont électricité 2008:7892 2009:8007, vapeur 2008:72 2009:65, dont production en hiver 2008:4344 2009:4324. Disponibilité en temps 2008:92,8% 2009:94,4% / Disponibilité de travail (?) 2008:93,1% 2009:94,4% / Utilisation de l'énergie (?) 2008:93,8% 2009:95,3%