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Bibliographie:

HADDAD (S.) « 50 affaires criminelles qui ont marqué a France » City Edition, 2013 p.248 ;

LE PARISIEN « Condamné mais pas meurtrière » AFP, 2008.

THOMAS (S) « Vingt ans de prison pour avoir tué son mari » Le Parisien, 2007.

BROULARD (L) « L’affaire Florence Ferdélé » RTL, 2015.

Le 17 janvier 2007, les assises d’Evry dans le Val-de-Marne, condamnent Florence Féderlé à 20 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son mari. Cette décision de condamnation est fondée sur les indices retrouvés au domicile familial tels que les traces de sang, les contradictions dans ses déclarations et son comportement étrange. En effet la mort de son mari ne semblait n’avoir que peu d’impact sur sa vie d’après des témoins, et elle avait procédé à la vente des biens de son mari alors même que ce dernier n’avait pas encore retrouvé et était par conséquent présumé disparu. Florence Féderlé a nié les accusations durant tout le procès. Le 26 mai 2008, les assises d’Evry l’ont toutefois condamnée à 20 ans de prison alors que l’avocat général avait demandé une peine de 16 ans de réclusion. Florence Féderlé a fait appel de cette décision.  La cour d’appel d’assises de Créteil prend en compte le manque de preuves et les interrogations qui restent en suspens, en requalifiant les faits. Les jurés ramènent alors la peine de Florence Féderlé, qui nie toujours les accusations portées contre elle, à 15 ans de prison. De plus elle n’est plus condamnée pour meurtre mais pour violence volontaire ayant entrainé la mort sans intention de la donner.

Rappel des faits

Dans l’Essonne, un maçon de 44 ans, Yves Bourgade disparait aux alentours du 25 février 2004. Sa femme, Florence Féderlé signale sa disparation à la gendarmerie de Milly-la-forêt, précisant que ni elle ni sa famille n’avaient de nouvelles de son mari, parti avec une femme de 25 ans dont il serait éperdument tombé amoureux. 1 mois se passe ainsi sans signe de vie.

La femme ne semble pas s’inquiéter de cette disparation, et entreprend la vente des biens de l’homme disparu pour commencer une nouvelle vie.

Le 27 février 2004, un promeneur retrouve les restes calcinés d’un buste sans tête, sans mains et sans pieds, dans un parking en bordure de la forêt de Champcueil à une quinzaine de Kilomètres de la commune de Barbizon, village des peintres.

Les gendarmes font alors le lien entre les deux évènements, l’enquête commence dès cet instant. Sous les restes du corps calciné, un mégot est retrouvé sur lequel les enquêteurs identifient l’ADN de Florence Féderlé. Les soupçons se tournent alors vers la femme bien qu’elle n’est cessée de clamer son innocence. Cependant, aucune preuve absolue du crime n’a pu à ce jour être trouvée, des zones d’ombres persistes.

Procès

Le 17 janvier 2007, les assises d’Evry dans le Val-de-Marne, condamnent Florence Féderlé à 20 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son mari. Cette décision de condamnation est fondée sur les indices retrouvés au domicile familial tels que les traces de sang, les contradictions dans ses déclarations et son comportement étrange. En effet la mort de son mari ne semblait n’avoir que peu d’impact sur sa vie d’après des témoins, et elle avait procédé à la vente des biens de son mari alors même que ce dernier n’avait pas encore retrouvé et était par conséquent présumé disparu. Florence Féderlé a nié les accusations durant tout le procès. Les assises d’Evry l’ont toutefois condamnée à 20 ans de prison alors que l’avocat général avait demandé une peine de 16 ans de réclusion.

Florence Féderlé a fait appel de cette décision.  Le 26 mai 2008, la cour d’appel d’assises de Créteil prend en compte le manque de preuves et les interrogations qui restent en suspens, en requalifiant les faits. Les jurés ramènent alors la peine de Florence Féderlé, qui nie toujours les accusations portées contre elle, à 15 ans de prison. De plus elle n’est plus condamnée pour meurtre mais pour violence volontaire ayant entrainé la mort sans intention de la donner.

Biographie :

Florence Féderlé a grandi dans une famille lambda. Fille d’un artiste local et d’une mère tenant un restaurant à Barbizon ou elle-même y travaillait. Dans les années 90, elle fait la rencontre d’Yves Bourgade, un bon parti qui a grandi dans une famille bourgeoise. Leurs différentes les rapproches puisqu’ils s’installent rapidement ensemble dans une belle maison à Moigny-sur-École jusqu’en 2004. C’était la vie de château et ils étaient très bien entourés. Ils se marient et ont des enfants très vite. Florence, elle, mère au foyer supporte cependant un mari volage et alcoolique. Ce n’est que trois ans plus tard qu’ils vendent pour une maison plus modeste à cause de problèmes d’argent. Ils s’isolent alors jusqu’au décès d’Yves ou elle doit vendre les meubles, les voitures, et les outils et parle de liquider l’entreprise de son mari pour combler les dettes et va jusqu’à préparer son déménagement pour refaire sa vie.