Utilisateur:CDI lycée Maurois Elbeuf/Brouillon16
Naissance |
Dieppe (France) |
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Décès |
(à 19 ans) Faya-Largeau (Tchad) |
Nationalité | Français |
Profession |
Millitaire parachutiste |
Distinctions |
Mort pour la France |
André Patrick Daniel Harel, né le 7 avril 1950 à Dieppe (Seine-Maritime, France) et mort des suites de ses blessures le 27 mars 1970 au Tchad près de Faya-Largeau, est un marsouin parachutiste français du 6ème Régiment Inter Armes d'Outre-Mer (R.I.A.O.M.).
Biographie
modifierNaissance
modifierAndré Patrick Daniel Harel est né le 7 avril 1950 à Dieppe (Seine-Maritime, France).
Carrière millitaire
modifierPeu avant ses 19 ans, André Harel s'engage dans l'armée pour trois ans en temps que parachutiste des Troupes de Marine. Le 2 septembre 1959, suite à sa formation au 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine (1er RPIMa ) à Bayonne, il intègre la 6ème Compagnie Parachutiste d'Infanterie de Marine (CPIMa) à Fort-Lamy au Tchad. Il participe à l'opération Limousin.
Opération Limousin
modifierCette opération militaire française a lieu au Tchad de 1969 à 1971. C'est la première opération extérieure de l'armée française sur le continent africain[1]. Elle a pour objectif de contrer le Front de libération nationale du Tchad qui souhaite prendre la capitale N'Djaména.
Attaque d'Ounianga-Sérir
modifierOunianga-Sérir est l'une des communes situées autour du Lac Ounianga (au Tchad)[2].
Les troupes franco-tchadiennes donnent l'assaut le 23 mars 1970. Les troupes reprennent les communes d'Ounianga-Kébir, Gouro et Ounianga-Sérir après cinq jours de combat[3].
Mort au combat
modifierAndré Harel meurt le 27 mars 1970, après avoir été gravement blessé lors du combat à Ounianga-Sérir auprès de son coéquipier Jean-Pierre Sidler, lors d'un assaut contre des rebelles[4].
Hommages
modifierAndré Harel est inhumé dans la commune d'Hyères dans le Var au carré mixte du cimetière Ritorte, aussi appelé Carré du Souvenir (au carré numéro 2 du troisième rang)[5].
Lors de ses obsèques, le lieutenant Bon lui rend hommage. Il reçoit, le 30 avril 1970, la distinction "Mort pour la France"[6].
Notes et références
modifier- « Bulletin N°16 Octobre 2008 », sur calameo.com (consulté le )
- « Résultats de recherche pour « ounianga serir » — Wikipédia », sur fr.wikipedia.org (consulté le )
- Robert Buijtenhuijs, Le Frolinat et les révoltes populaires du Tschad, 1965–1976, Walter de Gruyter GmbH & Co KG, (ISBN 978-3-11-081331-9, lire en ligne)
- André Piaskowski, « L'éléphant Noir » [PDF],
- « Bulletin N°16 Octobre 2008 », sur calameo.com (consulté le )
- « MémorialGenWeb Fiche individuelle », sur www.memorialgenweb.org (consulté le )