Utilisateur:Carolingien75BM/Brouillon

Le 01/02/2018:

Les secteurs professionnels traditionnellement masculins, où les femmes ont commencé à entrer massivement au cours du XXe siècle, ont été peu à peu désertés par eux[réf. nécessaire], et véhiculent donc à présent une image dévalorisée et sont de plus en plus mal rémunérés, avec un écart de 18,6% en 2014 pour un travail équivalent à temps plein selon l'Observatoire des Inégalités. Les femmes gagnent donc 25,7% de moins, pour tous temps de travail confondus, que les hommes, selon le ministère du Travail en 2012 en France. Cela a été constaté dans la magistrature[réf. nécessaire], dans l'enseignement, où les femmes gagneraient en moyenne 171 euros de moins que les hommes dans l’Éducation Nationale en France en 2013, ainsi que dans la médecine car dans le secteur hospitaliers, les femmes gagnent environ 20% de moins que les hommes selon l'INSEE en 2014 en France. Les femmes sont plus présentes dans la fonction publique hospitalière avec 76,6% mais elles ne sont que 16% aux postes de chefs d'établissement. Cette forte féminisation dans les hôpitaux s'explique par leur présence dans des postes majoritairement administratifs et de soignants (80% des personnels non médicaux sont des femmes contre 42% du personnel médical selon l'APM International en 2014). Les infirmières, présentes à 88% dans la profession, gagnent cependant 7% de moins que les infirmiers en 2013, selon une étude publiée le 13 décembre 2013 de la DARES (direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques). Une partie de cet écart de rému­né­ra­tion serait expliqué par le temps de travail, 30% des femmes tra­vaillent à temps par­tiel contre 7% des hommes. Ces inégalités se remarquent à partir des écoles paramédicales hors université, avec une moyenne de 82 % de filles. Les stéréotypes de l’infirmière et du médecin sont toujours d'actualité : les femmes représentent 62 % des étudiants en médecine, orthodontie et pharmacie de la première année. Ce phénomène est observable dès 1980, où les femmes ne représentent que 45 %. Les hommes restent plus nombreux dans des spécialités telle la chirurgie, (où les femmes représentent 40 % de l'effectif). Elles sont plus nombreuses dans les filières de gynécologie (81 à 100 %), de pédiatrie (87 %), de médecine du travail (65%), de médecine générale (65%) ou de psychiatrie (57 %), selon l’Étudiant.