Utilisateur:Catherine Tourangeau/Partenaires pour la souveraineté
Partenaires pour la souveraineté
modifierLes Partenaires pour la souveraineté sont une coalition d'organisations d'allégeance souverainistes qui ont pris forme au milieu des années 1990.
La création des Partenaires pour la souveraineté
modifierLes Partenaires ont vu le jour en janvier 1995. La coalition comprenait alors 15 organisations, incluant la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), le Mouvement national des Québécoises et des Québécois (MNQ), la Centrale de l'enseignement du Québec (CEQ, aujourd'hui CSQ), les Intellectuels pour la Souveraineté et la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJBM).
La cheffe des Partenaires pour la souveraineté était Nicole Boudreau, une ancienne présidente de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal.
Les activités des Partenaires pendant la campagne référendaire de 1995
modifierPublications
modifierDès leur création, les Partenaires ont entrepris la publication et la dissémination de plusieurs pamphlets montrant comment la souveraineté pourrait servir les besoins du Québec en matière d'économie, de politique sociale, de culture, d'éducation, de relations internationales, de citoyenneté et de libertés individuelles.
Campagne radiophonique
modifierCampagne publicitaire de 150 000$ à la radio en soutien au camp du Oui.
L'Opération Porte-Voix
modifierL'Opération Porte-Voix, une initiative de Nicole Boudreau, était une pan-provincial visant à sensibiliser les femmes de tous horizons aux avantages de l'option souverainiste.
Les Partenaires pour la souveraineté après la défaite référendaire
modifierLes Partenaires pour la souveraineté ont mis sur pied leur propre organe, Partenaires Express, en 1996; en 1997, la coalition a mené une campagne visant à augmenter le soutien du public Québécois pour la Charte de la langue française.
En 1998, la Centrale de l'enseignement du Québec (CEQ) s'est retirée de la coalition. Tout en réitérant leur adhérence au projet d'indépendance du Québec, les leaders du syndicat s'opposaient aux coupures budgétaires imposées par le gouvernement du Parti québécois, avec lequel les Partenaires étaient alors alignés.
La Confédération des syndicats nationaux (CSN) s'est également retirée de la coalition plus tard la même année sous prétexte que le PQ avait un biais "pro-business".
Les Partenaires pour la souveraineté sont à toute fin pratique disparus de l'espace public à l'aube des années 2000.