Famille des Cognets

(Redirigé depuis Utilisateur:Cekoz/Brouillon)

La famille des Cognets est une famille subsistante de la noblesse française, originaire de Bretagne maintenue noble d'ancienne extraction en 1668 et 1702 sur preuves de 1488.

Famille des Cognets
Image illustrative de l’article Famille des Cognets

Blasonnement De sable, à la croix d’argent recroisettée, potencée et contrepotencée, cantonnée de quatre molettes du même
Période XVe siècle-XXIe siècle
Pays ou province d’origine Bretagne
Demeures Cognets, Galinée, La Roncière, Correc, La Ville-Roger, du Plessis-Pont-Pinel, Kerdréoret, La Ville-Chevalier, La Ville-Salou, La Ville-Oren, Vaurouault, Portzamparc
Charges Conseiller au parlement de Bretagne et de Paris
Lieutenant des maréchaux de France
Maire
Fonctions militaires Capitaine de Vaisseau
Mousquetaire du roi
Commandant de la Noblesse de Saint-Brieuc
Capitaine Corsaire
Officier Dragon
Capitaine dans l'Armée royaliste de l'Ouest
Commissaire de la marine
Fonctions ecclésiastiques Abbé commendataire de Saint-Méen-le-Grand
Grand-Archidiacre de Quimper et de Cornouailles
Abbé de Saint-Jacut.
Vicaire-Procureur
Récompenses militaires Légion d'honneur
Ordre de Saint-Louis
Décoration du Lys

Elle a donné des officiers, des mousquetaires du roi, des chevaliers de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, des conseillers au parlement de Bretagne et de Paris, des lieutenants des maréchaux de France, deux abbés, des écrivains et homme de presse.

Histoire

modifier

Cette famille originaire de Bretagne avait pour berceau la terre des Cognetz à Plurien près de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor)[1],[2] (le nom « Cognets » ou « Conher » en langage celtique signifiant « prince hardi »[3]).

Le fondateur de la famille se serait établi au manoir des Cognetz, et sur cette terre du même nom, au retour de la première croisade[4].

Le premier membre attesté est Guillaume des Cognets (en latin Cogneriis), témoin d'une donation, faite en l'an 1158 ou 1160, du duc de Bretagne Conan IV à l'abbaye de Savigné[3],[1].

Cette famille est classée parmi l'ancienne chevalerie de Bretagne par certains auteurs, elle tiendrait son blason de la Terre Sainte. À la fin du XIIe siècle, Pierre des Cognets (peut-être fils de Guillaume des Cognets) aurait participé comme chevalier à la troisième croisade et en serait rentré en 1192[5].

De la seconde partie du XIIIe siècle jusqu'au XVIe siècle, la branche aînée de la famille des Cognets fut seigneur de la châtellenie de Galinée, dont la puissance féodale s'étendait sur les paroisses de Saint-Pôtan, Pléboulle, Pluduno, Saint-Cast, Saint-Germain-de-la-Mer. Perceval des Cognets serait à l'origine de cette châtellenie à la suite de son mariage avec Jeanne de Gouyon-Matignon[6].

La famille occupait alors une place de premier plan dans cette région car, après les château du Guildo et du Val, Galinée était la plus importante châtellenie de la région de Lamballe et Saint-Cast-le-Guildo[5],[7].

La seigneurie de Galinée était à l'origine, avant de devenir une châtellenie, une citadelle avancée du pays de Lamballe. Elle était alors composée d'une forteresse primitive, qui appartenait déjà au XIIe siècle à Pierre des Cognets (il serait à l'origine de son nom, qu'il donna à cette seigneurie à son retour de Terre Sainte)[5],[7].

D'après une étude de l'historien Édouard Frain de la Gaulayrie, des membres de la famille des Cognets étaient au XVe siècle à la cour du prince Gilles de Bretagne et dévoués à ce dernier[8][réf. incomplète].

Aux XVe siècle et XVIe siècle, il est également reconnu à plusieurs de ses membres la qualité de seigneurs possesseurs de terres nobles immémoriales. Ce qui les exempteront de tout subsides, en échange de services militaires rendus[4].

La famille des Cognets se partagea au Moyen Âge en deux branches principales dont le point de jonction est mal connu[1].

La branche aînée, éteinte au milieu du XVIe siècle dans la famille de Bréhant, remontait sa filiation suivie selon les auteurs à Perceval des Cognets, seigneur des Cognets et de Galinée, marié vers 1280 à Jeanne de Matignon[2] (ou à Perceval des Cognets, seigneur des Cognets et de Galinée, marié à Aliette de Saint-Denoual et vivant en 1315[1]).

La branche subsistante prouva, lors du jugement de maintenue de noblesse de 1668, une filiation remontant à Jean des Cognets rappelé comme mort dans un acte de 1485 et qui avait été marié à Jeanne Oury[1]. Il parait avoir été lui-même un fils puîné de Jean, seigneur des Cognets et de Galinée en 1360, et de Mahaut de Plouer[1].

F. de Saint-Simon écrit que la famille des Cognets est une famille de noblesse d'ancienne extraction maintenue noble en 1668 et 1702[9].

Régis Valette indique également que la famille des Cognets est une famille de noblesse d'ancienne extraction, avec une filiation noble prouvée remontant à 1488[10]. Selon Gustave Chaix d'Est-Ange et Pierre Amiot, la famille a figuré aux réformations et montres de la noblesse dans les paroisses de Plurien, Saint-Pôtan, Pléboulle, Chateaubriand, Hénanbihen et Saint-Germain de la mer, de 1423 à 1535[1],[4]. Si l'on en croit Pierre Amiot, elle a joué un rôle de premier plan au sein des paroisses où elle fut représentée[4].

L'historien Jules Henri Geslin de Bourgogne la cite parmi les principales familles de la région de Saint-Jacut au XVI e siècle[11]. A partir de la même époque, elle occupe une place similaire dans le pays de Fréhel. Elle y tiendra en effet le château de la Ville-Roger et le plus grand château de cette région : le château de Vaurouault[2].

Elle prit part à la Guerre de la Ligue, pour le futur roi Henri IV[4].

À partir du XVIIe siècle, plusieurs membres de la famille des Cognets figurent dans la maison militaire du Roi, en tant que mousquetaire du Roi et gendarme du Roi. Fort de son ancrage local, deux de ses membres furent à la tête de la noblesse de Saint-Brieuc et de son évêché au même siècle. L'un en tant que capitaine des ban et arrière ban, l'autre en tant que Commandant de la noblesse de l'Evêché de Saint-Brieuc [4],[12],[13].

Henri Frotier de La Messelière lui attribue aussi un ancrage important dans la région de Corlay, à partir de la même époque[13]. Elle aurait selon ses écrits légué une somme importante de ses ressources à des établissements ecclésiastiques, aux pauvres et aux orphelins de la région au cours de ce même siècle. La puissance féodale de la famille des Cognets s'étendait alors, dans le pays de Corlay, sur les paroisses de Saint-Igeau, Saint-Gelven, Laniscat ainsi que plusieurs villages, bourgs et terres figurant dans la liste de ses nombreux vassaux, qui fut dressé par Frotier de la Messelière dans le cadre de son étude Le canton et la chastellenie de Corlay. Elle faisait alors partie des seigneurs de la vicomté de Rohan, figurant par ce fait comme vassal de la Maison de Rohan. Elle était aussi membre de la cour du prince de Guéméné, dont leur fief de Correc relevait directement[13],[14].

Au cours du XVIIIe siècle, elle se fait remarquer pour ses innovations agricoles et tentatives d'amélioration de la terre dans les Côtes-d'Armor[15].

Un des membres de cette famille (dont nous ignorons le prénom) figure dans l'ouvrage La bataille de Saint-Cast pour avoir, au milieu du XVIIIe siècle, alerté et informé le duc d'Aiguillon sur les lacunes défensives dont furent l'objet les côtes bretonnes face aux britanniques, avant qu'ait lieu la bataille de Saint-Cast[16].

Plusieurs de ses membres ont aussi siégé, au cours du XVIIIe siècle, au sein des États de Bretagne dans l'ordre de la noblesse[3].

La famille des Cognets a compté de nombreux officiers[1] et deux capitaines corsaires au XVIIIe siècle. Elle a également donné plusieurs magistrats distingués[1]. Louis-Toussaint de la Moussaye à ce propos, classe dans ses écrits cette famille parmi celles ayant réalisées le plus grand nombres de services pour la Bretagne sous l'Ancien Régime. Ce dernier attribue à la famille des Cognets une importance régionale pour ses nombreux services rendus, l'importance de ses alliances, son ancienneté et la réputation dont elle bénéficiait là où elle était implantée[5].

Son patronyme a été repris dans le cadre d'une œuvre littéraire fictive se déroulant en Bretagne : Le tueur en ciré, de Samuel Sutra[17].

La famille des Cognets est membre de l'ANF depuis [18].

  • De sable, à une croix potencée et contre potencée d'argent, cantonnée de quatre molettes d'éperon du même.[10].

Possessions

modifier

Personnalités

modifier

Alliances

modifier

de Matignon, de Saint-Denoual, de la Fruglaye, de Bodégat, Le Porc, de Kergu, Gautron, de Bréhant, de La Villelouays, Geslin de Tremargat, Le Denays, Conen, de la Tour, de la Villéon, Le Febvre de la Faluère, de Forsanz, de Châteaubriant, de la Motte-Rouge, de la Moussaye, Bahezre de Lanlay, Salün de Kertanguy, Le Forestier de Quillien, de Poulpiquet de Brescanvel, Boscal de Réals-Mornac[1].

Pour approfondir

modifier

Bibliographie

modifier
  • Camille-Philippe Dayre de Mailhol, « Cognets (des) », dans Dictionnaire historique et héraldique de la noblesse française, rédigé dans l'ordre patronymique, d'après les archives des anciens Parlements, les manuscrits de d'Hozier et les travaux des auteurs, contenant un vocabulaire du blason, la notice des familles nobles existant actuellement en France, avec la description et le dessin de leurs armes, (lire en ligne), p. 142-144
  • Gustave Chaix d'Est-Ange, « Cognets (ou Cognetz) de Correc (des) », dans Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. XII. Cos-Cum. -, (lire en ligne), p. 464-466
  • Vicomte Frotier de la Messelière, Filiations bretonnes[réf. incomplète].
  • Henri Frotier de la Messelière, « Pays de Lamballe (conférence) », Bulletins et mémoires de la Société d'émulation des Côtes-du-Nord,‎ , p. 47-48, 57-58 (lire en ligne)
  • Vicomte Frotier de la Messelière, Le territoire des Côtes-du-Nord, Saint-Brieuc, Société d'émulation des Côtes-du-Nord, Francisque Guyon, 1927.
  • Vicomte Frotier de la Messelière, De l'âge probable des châteaux de terre des Côtes-du-Nord, 40 plans, Saint-Brieuc, Presses bretonnes, 1934.
  • Vicomte Frotier de la Messelière, Au cœur du Penthièvre, 138 planches de croquis, Saint-Brieuc, Presses bretonnes, 1951 (lire en ligne).
  • Vicomte Frotier de la Messelière, Le canton et la chastellenie de Corlay, 11 planches de croquis, Saint-Brieuc, Presses Bretonnes, 1946.
  • Vicomte Frotier de la Messelière, Manoirs bretons des Côtes-du-Nord, 60 croquis, Saint-Brieuc, Presses bretonnes, 1941 (lire en ligne).
  • Annales de la Société d'histoire et d'archéologie de l'arrondissement de Saint-Malo, 1951, (mentions pages 99–110).[réf. incomplète].
  • René Kerviler, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne. Livre premier, Les bretons. 10, COETN-COUET (mentions pages 174 et 333).
  • Pierre Amiot, Histoire de mon village, Plurien, Carrien : P. Amiot, 1983, 431 p.
  • Pierre Amiot, Histoire du pays de Fréhel, Fréhel : P. Amiot, 1993, 527 p.
  • Jean de Saint-Houardon, Noblesse de Bretagne : hier et aujourd'hui : historique et catalogue des familles, coll. « Mémoire et documents », 2005, 354 p.
  • Yannick Botrel, Les justices seigneuriales de l'évêché de Tréguier, éd.
  • Maël Pestivien : Pays d'Argoat, 2010, 324 p. (mentions p. 210 et 229).
  • Joseph Darsel, Vieux manoirs et genthilshommes du Penthièvre : de Henri IV à Louis XVI, 1988.
  • Charles Cunat, Saint-Malo illustré par ses Malouins, 1857.
  • Henri-Georges Gaignard, Connaître Saint-Malo, 1992.
  • Hervé du Halgouet, La vicomté de Rohan et ses seigneurs, 1921.

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Notes et références

modifier
  1. a b c d e f g h i et j Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle., t. XII, Evreux, Imprimerie Charles Hérissey, (lire en ligne), p. 464-466.
  2. a b c et d Henri Frotier de la Messelière, Au pays de Lamballe dans Bulletins et mémoires de la Société d'émulation des Côtes-du-Nord, 1921 (lire en ligne), p. 47-48.
  3. a b c d e et f Camille-Philippe Dayre de Mailhol, Dictionnaire historique et héraldique de la noblesse française, rédigé dans l'ordre patronymique, d'après les archives des anciens Parlements, les manuscrits de d'Hozier et les travaux des auteurs, 1895-1897 (lire en ligne), p. 142-143.
  4. a b c d e f g et h Pierre Amiot, Histoire de mon village, Plurien, P.Amiot, , 431 p., p.311-317.
  5. a b c et d Louis Toussaint de la Moussaye, Généalogie de la maison de la Moussaye, , p.54-55.
  6. Joseph Darsel, Vieux manoirs et genthilshommes du Penthièvre : de Henri IV à Louis XVI, , p.22.
  7. a et b « Manoirs, châteaux – Association Patrimoine de Saint-Cast-Le-Guildo » (consulté le ).
  8. Edouard Frain, Les Rolland en Goëllo, en Penthièvre, en la baronnie de Lohéac, Vitré, , ???.
  9. F. de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, 1975, page 310.
  10. a et b Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Editions Robert Laffont, 2007, page 65.
  11. a et b Jules Henri Geslin de Bourgogne, Anciens évêchés de Bretagne: Diocèse de Saint-Brieuc, t. IV, Paris et Saint-Brieuc, , p.272-273.
  12. a b c d e et f Etienne Pattou, « Famille des Cognets » Accès libre, sur racines et histoire, .
  13. a b c d et e Henri Frotier de la Messelière, Le canton et la chastellenie de Corlay, Le Livre d'histoire, pages 14-16.
  14. Hervé du Halgouet, La vicomté de Rohan et ses seigneurs, Saint-Brieuc et Paris, René Prud'homme puis Edouard Champion, , p. 196-197.
  15. a et b Marcel Gautier, « Une tentative de défrichement et de chaulage dans la Bretagne intérieure au XVIIIe siècle », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, vol. 46, nos 1-2,‎ , p. 53–65 (DOI 10.3406/abpo.1939.1787, lire en ligne, consulté le ).
  16. Yann Lagadec, Stéphane Perréon, La bataille de Saint-Cast (Bretagne, 11 septembre 1758), entre Histoire et mémoire, Presses Universitaires de Rennes, , p.389-392.
  17. Samuel Sutra, Le tueur en ciré, Éditions Alter Real, (ISBN 978-2-37812-116-7, lire en ligne).
  18. Page « La table des familles - lettre C », sur le site www.anf.asso.fr (lire en ligne).
  19. Henri Frotier de la Messelière, Au pays de Lamballe.
  20. « Château de la Ville-Roger (Fréhel) - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », sur patrimoine.bzh (consulté le ).
  21. « Château de Porz an Park (Plounévez-Moëdec) - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », sur patrimoine.bzh (consulté le ).
  22. Ch.Lemaout, Bibliothèque bretonne. Collections de pièces inédites ou peu connues, concernant l'histoire, l'archéologie et la littérature de l'ancienne province de Bretagne, t. I, Saint-Brieuc, Ch.Lemaout, , p.378-379.
  23. Annales de la Société d'histoire et d'archéologie de l'arrondissement de Saint-Malo / président : Dr E. Petit de la Villéon, , pages 99-110.
  24. Jean-Pierre Brown/ Philippe Petout / Helene Desmet-Gregoire, Xap Sur Moka - La Première expédition des Malouins au Yemen, .
  25. Yves-Marie Rudel, Dugay-Trouin. Corsaire et chef d'escadre (1673-1736), .
  26. Paul Farcy (de), Généalogie de la famille de Farcy, (lire en ligne).
  27. Paul Banéat, Ville de Rennes : catalogue du Musée archéologique et ethnographique (3e édition), (lire en ligne).
  28. Amédée Guillotin Corson, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes, t. II, Rennes puis Paris, , p.136-137.
  29. Jean Meyer, La Noblesse bretonne au XVIIIe siècle, , p.???.
  30. P. Louis Lainé, Archives généalogiques et historiques de la Noblesse de France, vol. volume 11, Paris, , p.27-28.
  31. Anatole Jean B.A. de Barthélemy, Mélanges historiques et archéologiques sur la Bretagne, vol. volume 2, Paris, , p.106.
  32. Archives départementales des Côtes-du-Nord, Archives civiles Art. 1215 à 2871., t. tome second (II) (1re partie)., Saint-Brieuc, Guyon, (lire en ligne), p.104-105..
  33. Louis Le Guennec, Notice sur la Commune de Plougonven, Mouez AR VRO, 288 p., pp.155 et 275.
  34. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
  35. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
  36. Didier Gourin, « Il y a 150 ans, la Commune de Paris. Des Bretons en première ligne », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  37. Charles des Cognets, « L'association des écrivains de bretagne - Des Cognets Charles », sur www.ecrivainsbretons.org (consulté le ).
  38. « Nécrologie : Charles des Cognets, ancien journaliste au Télégramme », sur Le Telegramme, (consulté le ).
  39. « Charles des Cognets - Biographie, publications (livres, articles) », sur www.editions-harmattan.fr (consulté le ).
  40. « L'histoire locale du rail racontée par C. Des Cognets », Journal Ouest-France,‎ (lire en ligne Accès libre).
  41. « Livres. Retour aux sources pour Charles Des Cognets », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  42. « Promotion dans la réserve », Marine, no 175,‎ , p. 48 (lire en ligne).
  43. Décret du 6 juillet 2012 portant promotion et nomination (lire en ligne).