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Ville de Sacramento modifier

L'écriture de Lady Bird naît de l'amour que porte Gerwig à la ville de Sacramento où elle a grandi. Elle souhaite mettre en avant celle ville qui dégage selon elle « une certaine modestie et une vraie intégrité »[1].

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Sacramento est au cœur de l'arc du personnage de Lady Bird. Dans la première partie du film, celle-ci renie ses origines, jugeant la ville ennuyeuse et peu excitante. Elle rêve alors de déménager dans une ville de culture, ce qu'elle fera par la suite en allant à New York.

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qui passe la majorité du film à renier ses origines avec honte avant de se rendre compte de l'amour insoupçonné qu'elle porte à sa ville natale.

Ce parcours fait écho à celui de Gerwig, elle-même convaincue que la « vraie vie » se passe ailleurs jusqu'à son départ où elle prend conscience de son attachement à Sacramento.

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Passage à l'âge adulte modifier

Le film dépeint, à travers le parcours du personnage principal, le passage à l'âge adulte d'une adolescente en quête d'identité. Au début du récit, Lady Bird

https://www.letemps.ch/culture/lady-bird-portrait-dune-jeune-fille-meche-rouge https://explicationdefilm.com/2018/02/01/lady-bird/ https://www.lexpress.fr/actualites/1/culture/lady-bird-portrait-sensible-d-une-adolescente-rebelle_1987426.html https://www.thewrap.com/lady-bird-review-greta-gerwig-saoirse-ronan-laurie-metcalf/ https://www2.bfi.org.uk/news-opinion/sight-sound-magazine/reviews-recommendations/lady-bird-greta-gerwig-sketches-awkward-adolescence https://medium.com/cinenation-show/lady-bird-a-modern-coming-of-age-classic-2c5589bff978

Rythme modifier

https://www2.bfi.org.uk/news-opinion/sight-sound-magazine/reviews-recommendations/lady-bird-greta-gerwig-sketches-awkward-adolescence

Relation mère-fille modifier

Banalité du quotidien modifier

Style visuel modifier

Le film se caractérise par son grain à l'image et ses couleurs chaudes, qui le rapprochent du souvenir.

Greta Gerwig voulait que Lady Bird ressemble à un souvenir, de façon à ce que le spectateur se sente à la fois proche et éloigné de l'image. Avec le directeur de la photographie de Sam Levy, elle a longuement réfléchi à la manière de réaliser cela sans utiliser de tons sépia ou de vignettage.

Greta Gerwig a fait appel au directeur de la photographie Sam Levy, avec lequel elle avait déjà travaillé à trois reprises (sur Frances Ha, Mistress America et Maggie a un plan). Tous les deux ont tenu à mettre au point des couleurs qui évoquent le passé et qui ne soient pas totalement réalistes, l'ambition de Gerwig étant que "Lady Bird ressemble à un souvenir".

La mise en scène se caractérise par des plans très cadrés et composés, à l'opposé de la caméra à l’épaule[7]. La caméra ne se déplace que pour suivre les personnages, pour donner l'impression au spectateur d'évoluer avec eux[8]. Pour les mouvements de caméra, ils privilégient l'usage d'une Dolly plutôt que d'un Steadicam[8].

Il était important pour la réalisatrice de créer une distance avec le film en faisant ressentir la présence du cadre et de la mise en scène.

Les couleurs étaient riches, avec un aspect vieilli qui nous parlait. Cela nous a fait réfléchir, Greta et moi, au fait que le début des années 2000 était encore l'époque des Kinkos et des photocopieuses couleur... Nous avons décidé que nous voulions une image vieillie mais dynamique. Une image avec 'une génération en moins'.

Lady Bird a été filmé à Sacramento avec une Arri Alexa. En effectuant des tests, Sam Levy a découvert une combinaison d'objectifs et d'exposition permettant d'exploiter le grain de l'image existant dans la caméra. Ce grain était au cœur de la création de notre esthétique de la mémoire", explique Levy.

explique le directeur de la photographie de Lady Bird, Sam Levy

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  1. a et b Dossier de presse 2018, p. 6.
  2. (en) Amanda Holpuch In Sacramento, « What Saoirse Ronan and ‘Lady Bird’ have done for Sacramento », sur The Irish Times (consulté le )
  3. (en) Hillsdale Forum, « Love and Attention: The Films of Greta Gerwig », (consulté le )
  4. Dossier de presse 2018, p. 8.
  5. (en) Riley McAtee, « ‘Lady Bird’ Is the World’s First Sacramento Movie », sur The Ringer, (consulté le )
  6. (en-US) Facebook et Twitter, « For Sacramento, 'Lady Bird' offers a vivid portrait of a city that revels in its 'modest pleasures' », sur Los Angeles Times, (consulté le )
  7. a et b Dossier de presse 2018, p. 35.
  8. a b et c (en-US) Jordan Raup, « ‘Lady Bird’ Cinematographer Sam Levy on Greta Gerwig, Frank Ocean, and Éric Rohmer », sur The Film Stage, (consulté le )
  9. (en-US) Carolyn Giardina, « Cinematography Secrets to ‘Baby Driver, ‘Lady Bird’ and ‘Wonder Woman’ », sur The Hollywood Reporter, (consulté le )
  10. (en-US) Julie Miller, « How Greta Gerwig’s Lady Bird Came to “Look Like a Memory” », sur Vanity Fair, (consulté le )