Utilisateur:Eshko Timiou/Bac à sable 3

Bien que Québec est fondée en 1608, toutes les marchandises trasigeant entre la Nouvelle-France et l'Europe sont reçues et expédiées par le port de Tadoussac jusqu'en 1632[1].

En 1628, les frères Kirke, des huguenots français à la solde de l'Angleterre, envahissent la Nouvelle-France avec une flotte de neufs navires. L'un d'entre eux, David Kirke, se rend à Tadoussac pour y brûler toutes les barques du port et capturer le plus gros navire[2]. En 1629, les frères Kirke reviennent d'Angleterre avec 14 navires de guerre, Samuel de Champlain est forcé, par la supériorité numérique et militaire de ces adversaires, de donner la reddition de Québec le 19 juillet 1629. La colonisation sera perturbé jusqu'en 1632, année de la reprise du territoire par la France. Tadoussac sera de plus en plus délaissé au profit de Québec après la reprise de la colonisation[3].


p.68

annexion de la chasse guardée montagnaise à la Nouvelle-France 2 mars 1652 par le Conseil souverain de Québec

Traite de Tadoussac sous le contrôle des européens jusquen 1842

1550-1652 chasse guardée de tadoussac


Religion modifier

Histoire de l'Église catholique au Saguenay-Lac-Saint-Jean modifier

Le premier missionaire du Saguenay est un récollet du nom de Jean Dolbeau, il est de passage à Tadoussac à l'automne 1615 alors qu'il entreprend de suivre des coureurs des bois innus[4]. Cependant, c'est en 1617 qu'est célébrée la première messe à Tadoussac par le père récollet Paul Huet[5]. Les missionaires sont que de passage jusqu'en 1639[6].

De 1625 à 1629, un groupe de jésuites composé des pères Jean de Brébeuf, Charles Lalemant, Ennemont Massé et le frère Gilbert Buret s'installent temporairement à Tadoussac pour tenter d'évangeliser les Kakouchacks du Saguenay[7].


Notes et références modifier

  1. (fr) Victor Tremblay, op. cit., page 72
  2. (fr) Victor Tremblay, op. cit., page 77
  3. (fr) Victor Tremblay, op. cit., page 79
  4. (fr) Victor Tremblay, op. cit., page 73
  5. (fr) Victor Tremblay, op. cit., page 74
  6. (fr) Victor Tremblay, op. cit., page 75
  7. (fr) Victor Tremblay, op. cit., page 76