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Rosine Bet

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Rosine Bet, née le 27 novembre 1924 à Conegliano en Italie et morte le 3 mars 1944 à Toulouse, est une résistante italienne, membre des Francs-Tireurs et Partisans Main-d'Oeuvre Immigrée (FTP-MOI) dans le Sud-Ouest de la France.

Biographie

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Originaire de Vénétie, la famille de Rosine Bet[1] est venue s'installer en Lot-et-Garonne comme nombre d'Italiens, reprendre une exploitation agricole. Ils s'installent d'abord à Brugnac puis à Verteuil.

Antifasciste, la famille de Rosine Bet milite au parti communiste italien. L'un de ses frères, Auguste Bet fait partie des Brigades Internationales.

Résistance

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Durant la Seconde Guerre mondiale, Rosine Bet, rejoint la Résistance sous l'identité de Paulette Caverac et sous le pseudonyme d'Yvette[2].

Elle a 18 ans seulement quand elle participe aux activités de la 35ème brigade des Francs-Tireurs et Partisans Mains-d'Oeuvre Immigrés (FTP-MOI) en assurant la liaison entre le Tarn et Toulouse mais aussi avec d'autres départements.

Tentative d'attentat

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Logée chez Étienne et Georges Bénichou (directeur du quotidien Le Patriote du Sud-Ouest), Rosine Bet a 19 ans quand elle participe, avec Enzo Godéas et David Freiman, à l'attentat orchestré par Wiktor Bardach -dit Jan Gerhard-, contre le cinéma "Les Variétés" qui diffusait des films antisémites[3] à Toulouse, le 1er mars 1944.

Cet attentat se solde par un échec; la bombe censée exploser entre deux séances de deux films de propagande nazie (Le Juif Süss et La Libre Amérique), en causant des dégâts uniquement matériels, explosant plus tôt que prévu. David Freiman, ainsi qu'un spectateur furent tués sur le coup. Enzo Godéas, grièvement blessé, fût arrêté.

Arrestation et mort

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Grièvement blessée, Rosine Bet est arrêtée et torturée. Elle meurt deux jours après, à l'hôpital Purpan de Toulouse sans avoir parlé.

Il fallut attendre 1991 pour qu'un décret lui attribue, à titre posthume, la croix de guerre et la médaille de la Résistance. Rosine Bet repose au cimetière[4] de Colayrac-Saint-Cirq (Lot-et-Garonne).

Hommages

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  • Elle obtient le le 16 septembre 1991, la croix de guerre et la médaille de la Résistance.
  • Chaque année, le 3 mars, une cérémonie d'hommage est organisée par l'amicale de la 35ème brigade du Lot-et-Garonne.
  • Une place de Toulouse porte son nom.
  • Un centre médico-social à Saint-Lys (Haute-Garonne) porte son nom.
  • Son nom figure sur le monument aux morts de Brugnac (Lot-et-Garonne).

Références

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  1. « Cérémonie en hommage à la résistante Rosine Bet », sur ladepeche.fr (consulté le )
  2. « Portrait de femme # 4 Rosine Bet », sur www.lotetgaronne.fr (consulté le )
  3. Jean-Pierre Besse et Antonio Bechelloni, « BET Rosine », dans Le Maitron, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)
  4. « Cérémonie en hommage à la résistante Rosine Bet », sur ladepeche.fr (consulté le )