Utilisateur:Dameàl'ombrelle/Brouillon

La Dame à l'ombrelle, James Tissot, 1880, Musée Baron Martin.

La Dame à l’ombrelle (The Lady With The Umbrella) est une oeuvre de Jacques Joseph dit James Tissot. Elle représente une femme dans un format très verticale, manifestant une inspiration japonaise et anglaise. L'oeuvre est présente dans les collections du musée Baron Martin.

Contexte

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L’auteur du tableau La dame à lombrelle The Lady With The Umbrella est Jacques Joseph dit James TISSOT[1].

James-Jacques-Joseph TISSOT est né le 15 octobre 1836 à Nantes, et mort le 8 aout 1902 à Buillon (Doubs)[1].

James TISSOT aimait l’Angleterre c'est pour cela qu'il a changé de prénom. En réalité, il s’appelle Jacques-Joseph[2].

Certaines de ses toiles ont le même charme que ces peintures japonaises d’une étrangeté si pénétrante et d’une barbarie si exquise, influencé par la peinture académique de Lamothe et de Flandrin. [3]

Description

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Cette peinture de James Tissot présente format vertical prononcé[4]. L’artiste y représente Mme Newton vêtue d’une longue robe resserré à la taille, noire, accessoirisée d’une fleur rouge posée sur son buste. Elle se tient très droite, d’une manière très élégante tenant de sa main droite l’ombrelle jaune et marron. Son autre bras est placé le long du corps, elle porte un chapeau noir très élégant, avec des détails de dentelle.

Analyse

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Tout y rappelle la passion sincère du peintre pour l’art japonais dont il fut l’un des premiers collectionneurs de son temps. Cela se remarque par la lune dans l’ombrelle symbole de la beauté féminine, par les fleurs rouges du corsage évoquant les plaisirs passés ou à venir, l’ombrelle en papier, la déformation des mains.[5]

L’expression mélancolique et énigmatique de cette femme tant aimée de Tissot dit aussi son goût sincère pour la peinture anglaise contemporaine. La modernité du peintre est patente dans le fond abstrait sur lequel s’enlève la jeune femme et permet, comme dans les estampes japonaises, de faire le lien avec l’univers.[5]

La Dame à l’ombrelle est peut-être l’œuvre la plus japonisante de TISSOT, son format vertical est inspiré des impressions japonaises ainsi que le thème de la peinture. Sa tenue pourrait être décrite comme « parisienne » et c’est bien ce que Tissot recherchait lorsqu’il a choisit la tenue de son modèle pour cette peinture.[4]

Références

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  1. a et b MIRIMONDE et F. DAVOINE, A.P. de MIRIMONDE et F. DAVOINE, Musée Baron Martin
  2. Oeuvres choisies, musée Biron Martin
  3. Jacques RITTAUD-HUTINET , CHANTAL LECLERC, Encyclopédie, des arts en Franche-Comté
  4. a et b Cyrille Sciama, James TISSOT a cura di Cyrille Sciama
  5. a et b Don d'Edmond Pigalle, Cartel de l'oeuvre