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Contexte

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Code de la route et signalisation routière

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Le code de la route est un ensemble de règles de conduite et de circulation qui régit le déplacement de véhicule avec ou sans moteur, de piétons ou animaux.

Ce code a été décrété le 27 mai 1921[1] par la république française et a subi divers modifications.

Signalisation routière

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La signalisation routière est un ensemble de signes implantés sur les routes afin d’informer, de prévenir et de guider les personnes circulants sur les routes. Ils existent deux grandes catégories de signalisation routière: la signalisation verticale qui comprends l’ensemble des panneaux et des feux tricolores et la signalisation horizontale qui comprends toutes les marques au sol.[2]

Autorisation et législation

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Les autorisations de circulation et les législations sont définis par la convention de Vienne de 1968 sur la circulation routière. Elle a subit une évolution en 2016 suite au développement des voitures autonomes par l’UNECE[3][4] qui permet désormais d’autoriser les véhicules de niveaux en dessous de 3 de circuler librement. Cette convention impose également la présence d’un conducteur et la possibilité pour lui d’avoir le contrôle sur son véhicule et d’en rester maître.

Plusieurs tests sur routes sont déjà en cours et des pays prévoient de modifier leur loi. On peut citer par exemple l’Allemagne[5]

Classification

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Afin de pouvoir classifier les niveaux d’autonomies des logiciels embarqués pour la conduite autonome, deux classements ont été mis en place, un pour le système Américain imaginé par l’agence fédérale américaine NHTSA et un autre pour l’Europe par l’OICA. Chacun comportent un nombre de niveaux spécifique.

Classification NHTSA[6]

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La classification NHTSA(National Highway Traffic Safety Administration) comporte 5 niveaux allant de 0 à 4. Les 3 premiers niveaux d’autonomie ne peuvent pas rendre responsable le véhicule sur d'éventuels incidents, il ne s’agit simplement que d’aides à la conduite.

Niveau 0

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A ce niveau tout est manuel, le véhicule ne propose aucune autonomie vis à vis du conducteur. Il dispose simplement de mécanismes d’avertissement pour l’aider dans sa conduite et ses manœuvres tel que le radar de recul, voyants lumineux etc. Le logiciel embarqué agit donc simplement comme un assistant

Niveau 1

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Dans ce niveau, une fonction primaire du véhicule peut être pris en charge par le conducteur mais pas entièrement. La voiture ne peut prendre en charge qu’une seule dimension du guidage, longitudinale ou transversale. Le conducteur peut donc confier l’un ou l’autre au véhicule qui le gérera tout seul. Cependant le conducteur reste à tout moment responsable des manœuvres sur lesquels il peut reprendre la main totale sur la conduite à tout instant.

Des exemples d’assistance de niveau 1 :

  • Le régulateur adaptatif.
  • Lane départure warning : si le véhicule franchit la ligne blanche, un signal sonore retentit.

Niveau 2

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A ce niveau le véhicule peut se mouvoir en autonomie dans les deux dimensions de conduite et le conducteur prend le rôle de surveillant. Il reste toujours responsable des manœuvres aussi automatisé qu'elles soient et peut intervenir à tout moment pour interrompre une manœuvre risquée.

Un exemple d’assistance de niveau 2 :

  • L’assistance au stationnement

Niveau 3

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Ce niveau est un cran au dessus du niveau précédent car il permet temporairement aux conducteur de déléguer la conduite et baisser son niveau de vigilance et effectuer d’autres tâches. Le véhicule peut toujours gérer la conduite sur les 2 dimensions de guidage. Cependant le conducteur doit s’assurer que les conditions nécessaires à cette autonomie soient présentes, dans le cas échéant il devra reprendre le contrôle.

Un exemple d’assistance de niveau 3 :

  • Conduite basse-vitesse dans les embouteillages

Dans ce cas si les véhicules sont trop éloignés jusqu’à ne plus former un embouteillage, le conducteur devra reprendre la main.

Niveau 4

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A ce stade, l’autonomie du véhicule est quasi-totale. Il peut prendre l’ensemble des fonctionnalités de conduite sous sa charge et ne requiert pas la supervision du conducteur. Le véhicule est le seul responsable durant ces manœuvres sans surveillance.

Un exemple du Niveau 4 :

  • le Valet-Parking qui permet aux véhicules de se diriger vers un point, cependant le conducteur reste celui en charge d’activer ou non cette fonctionnalité

Classification OICA[7]

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L'Organisation internationale des constructeurs automobiles comporte 6 niveaux[8], soit 1 niveau de plus que le NHTSA, elle divise le niveau américain 3 en 2 niveaux, 3 et 4.Les niveaux 0, 1 et 2 sont identiques à la classification de NHTSA montrée précédemment.

Niveau 3

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A ce niveau, le conducteur peut déléguer la conduite dans des situations précises. totalement la conduite dans des situations prédéfinies.

Le conducteur pourra donc faire d’autres tâche pendant qu’il est coincé dans les bouchons.

Cependant si le véhicule indique son incapacité à gérer la situation, le conducteur devra être prêt à reprendre la conduite

Un exemple assistance niveau 3 :

  • La fonction “embouteillage” du XC90 Volvo qui se place dans cette catégorie.

Niveau 4

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Dans un contexte limité, et une situation pré-définie, la voiture est capable de se déplacer sans son propriétaire. On peut prendre l’exemple d’une voiture capable d’aller se garer d’un parking. Elle pourra également revenir chercher son conducteur le moment venu.

Niveau 5

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La voiture n'a plus besoin d'homme pour se déplacer et devient donc un taxi sans humain ... L'Homme communique donc avec elle mais ne prend plus les commandes, ce niveau n'est pas répertorié dans le système de classement américain.

Notes et références

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  1. Code de la route. Décret du 27 mai 1921 concernant la réglementation de l'usage des voies ouvertes à la circulation publique. Texte officiel et complet, Etienne Chiron, éditeur, 40, rue de Seine, (lire en ligne)
  2. « La signalisation routière »
  3. « UNECE paves the way for automated driving by updating UN international convention », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant, paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le )
  4. « Commission économique pour l'Europe des Nations unies », Wikipédia,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Germany adopts self-driving vehicles law », Reuters,‎ fri may 12 11:18:15 utc 2017 (lire en ligne, consulté le )
  6. « Véhicule autonome : on distingue 5 niveaux d’autonomie | Visites médicales du permis de conduire », sur www.visite-medicale-permis-conduire.org (consulté le )
  7. « Organisation internationale des constructeurs automobiles », Wikipédia,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « Voiture autonome : Les 6 niveaux | Les voitures électriques », Les voitures électriques, {{Article}} : paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le )