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Simone Troisgros, née Simone Fleck le à Paris, et morte le à Saint-Denis dans le département de la Seine-Saint-Denis, est une syndicaliste féministe française.

Simone Fleck est née le à Paris dans le dixième arrondissement[1]. Simone Fleck est issue d'une famille modeste parisienne, son père est plombier et sa mère est journalière. Suite au décès de son père alors qu'elle a trois ans, sa mère se remarie et la famille déménage à Saint-Germain-en-Laye. Elle y obtient son certificat d'études Primaire.[2][3].

Suite à son certificat, elle est successivement placéecomme apprenti chez une couturière puis chez un transporteur avant de commencer à travailler dans un atelier de métallurgie en tant que magasinière puis acheteuse.

Elle rencontre en 1919 Marguerite Martin, une des dirigeantes de la Fédération française des Unions des syndicats professionnels

féminins, qui l'introduit dans le syndicalisme[4][5].Elle intègre alors la CFTC (qui deviendra C.F.D.T. plus tard) et notamment la section féminine de Saint-Germain-en-Laye. Simone Fleck suit pendant trois ans des cours à l'ENS (école normale sociale ), elle y apprend notamment la prise de parole en public. Suite à cela, elle intervient comme "propagandiste" auprès d'ouvrières, notamment dans la haute couture.[4][6]

Parallèlement, elle milite en faveur du vote des femmes au sein de l’Union féminine civique et sociale, fondée par Andrée Butillard,

Elle milite aussi au sein de sa propre entreprise pour obtenir de meilleures conditions de travail ainsi des vacances payées.[4]

En 1924, elle découvre le scoutisme comme guide puis devient cheftaine.

Dès 1927, elle s'intéresse à la question des loisirs, elle travaille notamment à esquisser une "politique " des loisirs pour tous. [6] Elle s'engage notamment dans l'association Tourisme et Travail, crée par la CGT et la CFTC.

Suite à son engagement dans la résistance, elle est élue conseillère municipale MRP à Saint-Denis de 1945 à 1948[7]

En 1949, elle devient secrétaire générale adjointe de la C.F.T.C. (future CFDT ) jusqu'à sa retraite professionnelle en 1969.

Par ailleurs, elle enchaîne les responsabilités au sein de diverses organisations : Présidente du Conseil international des travailleuses de la C.I.S.C , membre du Conseil économique et social, déléguée à l'UNESCO de la Confédération mondiale du travail, présidente de la Fédération française du tourisme populaire, devenue depuis OCCAJ, vice-présidente, puis présidente, en 1974, du Bureau international du tourisme social, et membre de l'Association internationale des experts scientifiques du tourisme.[6]

Elle se réengage politiquement en 1974 au PS

Elle meurt le à Saint-Denis[8].

  1. Joceline Chabot, « TROISGROS Simone née FLECK Simone », dans Le Maitron, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)
  2. Sylvie Chaperon et Christine Bard, Dictionnaire des féministes. France - XVIIIe-XXIe siècle, Presses Universitaires de France, (ISBN 978-2-13-078722-8, lire en ligne)
  3. Le Brouster 2017.
  4. a b et c « TROISGROS Simone née FLECK Simone - Maitron », sur maitron.fr (consulté le )
  5. Joceline Chabot, Les Débuts du syndicalisme féminin chrétien en France: (1899-1944), Presses universitaires de Lyon, (ISBN 978-2-7297-0730-9 et 978-2-7297-1082-8, DOI 10.4000/books.pul.17878., lire en ligne)
  6. a b et c « Propos d'une pasionaria », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Françoise F. Laot, « La formation des travailleuses (1950-1968) : une revendication du syndicalisme mondial ? Contribution à une histoire dénationalisée de la formation des adultes », Le Mouvement Social, vol. 253, no 4,‎ , p. 65–87 (ISSN 0027-2671, lire en ligne, consulté le )
  8. Le Maitron.



En 1924, elle découvre le scoutisme comme guide puis devient cheftaine.



sécrétaire membre d'une commission féminine confédéral pour réflechir aux problématiques des travailleuses (renée lambert présidente)[1][2]

Jeannette laot prend sa suite

responsable du secteur femme et loisirs[3]

ORGANISATION CENTRALE DES CAMPS ACTIVITES DE JEUNESSE ET DU TOURISME POPULAIRE OCCAJTP puis fusionne en 1949 avec la FFTP présidente en 1965[4]

présidente de la fédération française du tourisme populaire[5]

déplore le manque de formations pour les femmes[6]


https://www.google.fr/books/edition/Tourisme_et_travail/NXofAAAAQBAJ?hl=fr&gbpv=0

  1. Jeannette Laot, Stratégie pour les femmes, Stock (réédition numérique FeniXX), (ISBN 978-2-234-10901-8, lire en ligne)
  2. HISTOIRES DE PIONNIÈRES, Editions L'Harmattan, (ISBN 978-2-296-42116-5, lire en ligne)
  3. Christine Bard, Les féministes de la deuxième vague, Presses universitaires de Rennes, (ISBN 978-2-7535-1808-7, lire en ligne)
  4. Fédération sportive et culturelle de France Auteur du texte, « Les Jeunes : courrier de quinzaine du journal "Le Patronage" », sur Gallica, (consulté le )
  5. Secours populaire français Auteur du texte, « Bulletin des comités, correspondants, collecteurs... / Secours populaire français », sur Gallica, (consulté le )
  6. Institut National de l’Audiovisuel- Ina.fr, « Le métier de femme ; 3ème partie », sur Ina.fr (consulté le )