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Marie-Thérèse Laferriere, née Marie-Thérèse Eugénie Ducaffy le à Paris[1], est une violoniste française ayant étudié au Conservatoire National de musique de Nancy, succursale du Conservatoire de Paris, alors dirigé par Guy Ropartz de 1894 à 1919. Enfant prodige, elle gagna de nombreux prix lors des concours de fin d'année.

Biographie modifier

Marie-Thérèse Ducaffy est née le 12 juin 1897 de l'union de Charles Célestin Alphonse Ducaffy, né en 1866 à Paris[1] et mort en 1930 et de Valentine Marie Virginie Chardonneret, née en 1874 à Commentry (dans l'Allier)[1] et morte en 1962. Son père, M. Ducaffy, arrive à Nancy en septembre 1909. Il exerce la fonction de directeur du Crédit Lyonnais[1], banque située au 7 bis rue Saint-Georges. La famille Ducaffy vit ainsi au 28 rue Grandville à Nancy pendant plusieurs années, appartement appartenant alors à Julien Henry. Ils quittent ensuite Nancy entre 1914 et 1919 pour s'installer au Havre[1].

Au cours de ce séjour à Nancy, Marie-Thérèse Ducaffy intègre le conservatoire National de musique de Nancy. Elle y étudiera le violon et sera l'élève de M. Heck, et assistera à ses cours au 4 rue Chanzy (salle Poirel).


Par la suite, Marie-Thérèse Laferriere, née Ducaffy, se marie à Henry Claude Laferriere, en juillet 1919[2]. Ce dernier, né en 1885, est docteur en médecine à Lyon[2] et a pour mère Marie Anne Mongin et pour père Emile Auguste Laferriere[3].

Ensemble, ils ont trois enfants : Jean né en 1920, Pierre né en 1923 et Jacques[4].

Elle décède le 10 janvier 1981 à Paris, à l'âge de 84 ans[4]. Son mari, Henry Laferriere, meurt beaucoup plus tôt, le 10 juin 1955 à Villeurbane à l'âge de 70 ans[3].

Carrière musicale modifier

Marie-Thérèse est élève et étudie le violon et le solfège au Conservatoire National de musique de Nancy de 1910 à 1914 dans la classe de M. Armand Jean Heck. Ce dernier est un compositeur français. Il a composé de nombreuses œuvres telles que Concertino en sol majeur (1947) et Op. 42. Concertino n° 5 (1946)[5], et meurt en 1947.

Marie-Thérèse est sélectionnée au concours de fin d’année en 2ème division dès 1911. Elle obtient la 1ère mention (elle a alors 14 ans) et accède donc pour l’année suivante à la 1ère division. Aux concours suivants elle est 1er accessit en 1912, 2ème prix en 1913 et 1er prix en 1914. Suite au concours du Conservatoire de Nancy de violon en 1ère division en 1913, un article de l'Est Républicain[6] qualifie son jeu sur un premier morceau du Concerto en mi bémol de Mozart de "souplement féminin, adroit, nuancé, surtout joli dans les tons flûtés". Elle remporte également le 1er prix au concours de solfège 1ère division en 1914, et le prix de violon, ce qui lui permet de se voir attribuer le Prix d'honneur annuel.

Son talent de violoniste lui vaudra par la suite de nombreux concerts, notamment des concerts de bienfaisance au bénéfice de la Croix-Rouge.

Note et références modifier

  1. a b c d et e Recensement de la population, Archives de Nancy, côte : 1F2179-2186
  2. a et b « Journal de la Meurthe et des Vosges », (consulté le )
  3. a et b Jean Albert GUIOT, « Arbre généalogique de Henry Laferrière » (consulté le )
  4. a et b Bertrand de WITTE, « Arbre généalogique de Marie-Thérèse Ducaffy » (consulté le )
  5. « Bibliothèque Nationale de France - Oeuvres musicales de Armand Heck », sur BNF (consulté le )
  6. « Article Est Républicain », sur L'Est Républicain, (consulté le )