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Christian Maria

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Christian Maria est un auteur français qui a publié des romans, des nouvelles et des livres d’art liés au patrimoine de la Provence orientale et des anciens États de Savoie.

Né à Nice en 1949, il y a vécu son enfance entre le port et la colline du château. Il a suivi des études orientées vers les sciences et la technologie ; diplômé de l’École Normale Supérieure de Cachan, il a été reçu, en 1976 à l’agrégation de Génie Mécanique. Il a enseigné les sciences industrielles en classes préparatoires aux écoles d’ingénieurs.[3] Il est intervenu dans des formations d’entreprise et des partenariats européens.[4] Il a publié en 1991 aux éditons DUNOD un ouvrage scientifique intitulé La qualité des produits industriels.[5] À partir de 2004, il a revisité le terreau culturel du comté de Nice, de la Provence et des États de Savoie en publiant des romans policiers qui ont pour cadre temporel le XVIe siècle. [6][7]

  1. « Christian Maria (auteur de Le secret des Princes) », sur Babelio (consulté le )
  2. « L'écrivain niçois Christian Maria en dédicace ce samedi à Contes », sur Nice-Matin, (consulté le )
  3. « Team tri : la dream team course, rando, marche nordique... Carton plein pour la conférence du romancier Christian Maria », sur Nice-Matin, (consulté le )
  4. « Christian Maria, romancier niçois », sur www.christian-maria.fr (consulté le )
  5. « Umberto Eco, auteur du « Nom de la rose » : mort du plus lettré des rêveurs », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « CHRISTIAN MARIA », sur ArL Paca (consulté le )
  7. « Christian Maria aujourd'hui à la rencontre du public 4e hommage à Jérôme Rodot », sur Nice-Matin, (consulté le )

Œuvres

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Initialement publié en auto-édition, ses textes ont ensuite été confiés à différentes maisons d’édition : les éditions Baie des Anges, les éditions R.O.D et les éditions Entreprendre. À partir de l’année 2019 les éditions Entreprendre ont réédité l’ensemble de ses polars historiques au format livre de poche.


Les polars historiques :

Charles de Montreil, gentilhomme savoisien proche du duc Charles III, met ses talents d'enquêteur au service de la Maison de Savoie. Successivement vicaire ducal, avocat des pauvres, gouverneur, capitaine de compagnie et maître espion dans le conflit qui oppose le duc Charles à son neveu François Ier, il élucide des affaires de justice liées aux mœurs et à l’Histoire des États de Savoie dans la première moitié du XVIe siècle.


Les polars historiques dans l’ordre chronologique :

La Pala offre une enquête dans l’atelier de peinture de Ludovic BREA en 1521. Il utilise, au cœur de l’intrigue, la mémoire laissée par le passage de Luther à Nice. L’ouvrage a reçu le prix de littérature des Traditions Niçoises en 2004.[1]

L’avocat des gueux entraîne le lecteur entre Chambéry et Genève dans la contre-enquête menée par un avocat des pauvres en 1525. L’ouvrage a reçu le prix Claude Favre de Vaugelas en 2012.[2]

Le secret des princes fait découvrir le monde des marchands entre Nice, Turin et Bologne où l’empereur Charles Quint reçoit la couronne impériale en 1530. Cet ouvrage a fait partie de la sélection 2018 du prix Livre Azur.

Le suaire, initialement autoédité en 2006 sous le titre La Gorgone, a été réédité sous son second titre en 2019. C’est dans le contexte politique de l’année 1535, juste avant l’invasion de la Savoie par l’armée du roi de France, que Charles de Montreil est confronté à un cadavre portant les stigmates du Christ.

Le mystère de la pyramide, initialement autoédité en 2017 sous le titre Le mystère de Falicon, il a été réédité sous son second titre en 2019. Il mène le lecteur, au cœur d’une campagne militaire menée en Provence par l’empereur Charles Quint et dans les salles obscures de la pyramide de Falicon, mystérieux monument du patrimoine niçois.

Route Pagarine s’est vu attribuer en 2009 le prix de littérature des Écrins-René Desmaisons. L’intrigue suit la comtesse Anne de Montreil et les caravanes de mulets chargés de sel, en l’an 1538, sur la route de la vallée de la Vésubie entre Nice et le Piémont.[3]

Le Testament de Canavesio conduit Charles de Montreil à la recherche du testament laissé par le peintre Giovanni Canavesio, qui a réalisé de grandioses fresques chargées de symboles dans la chapelle du sanctuaire Notre-Dame des Fontaines situé près du village de La Brigue (vallée de la Roya). Cet ouvrage a reçu le prix des Arts et lettre de France en 2010.[4]

La Félonie des Grimaldi donne chair à une succession de cruelles aventures au sein de la Maison des Grimaldi de Beuil. La metteuse en scène Christine Bernard en a fait une adaptation théâtrale qui a été jouée dans le département des Alpes Maritimes par la compagnie les mots en scène de 2015 à 2017. Cet avant dernier volet de la saga a été distingué par le grand prix du Monde francophone en 2012.[5][6][7]

Le Dernier Rempart des Savoie déroule une aventure d’espionnage au cœur du siège de Nice mené par une coalition Franco-Ottomane en 1543. Il redonne chair à l’héroïne niçoise Catherine Ségurane. Paru en 2021, il clôture la saga des aventures de Charles de Montreil commencée en 2004.[8]


Les Romans du sud :

La maison d’édition Entreprendre a regroupé, dans la série intitulée Les romans du Sud, les romans de l’auteur ayant pour cadre la Provence orientale.

Le premier ouvrage intitulé La Passion de Mathieu d’Anvers suit la vie d’un atelier de sculpture itinérant qui réalise son chef-d’œuvre à Puget-Théniers en 1525. Il redonne chair à Mathieu d’Anvers, architecte et sculpteur qui a laissé une œuvre remarquable dans la vallée du Var.[9][10]

Le second, intitulé L’amour Interdit, revisite une affaire jugée au XVe siècle dans la vallée de la Tinée, affaire reliée à une fresque d’Andrea de Cella qui diabolise les « amants de Roure ». Cet ouvrage a été récompensé en 2019 par le prix des Arts et Lettres de France.[11][12]


Les nouvelles :

L’ensemble des nouvelles rédigées par l’auteur ont été éditées par la maison Baie des Anges dans une collection intitulée d’Aqui e d’Aia (d’ici et d’ailleurs). Cette collection bilingue propose, en regard des textes français de l’auteur, une traduction en langue niçoise réalisée par le Docteur Jean-Philippe Fighiera. Cette collection comprend trois recueils intitulés : Pascalinou (2011), La montre du diable bleu (2013) et La Prom (2016).[13]


Les livres d’arts :

L’auteur a rédigé les analyses picturales accompagnant les photographies prises par le  photographe Marc Tanzi sur le patrimoine artistique des Alpes méridionales. Un ouvrage d’art a été publié par les éditions Entreprendre en 2018 : La musique des Anges.[14]

  1. « Les traditions niçoises. Présentation », sur traditions.nicoises.free.fr (consulté le )
  2. « Les Rencontres Vaugelas - Association : expositions, conférences, soirées culturelles et littéraires, patrimoine culturel », sur les-rencontres-vaugelas.com (consulté le )
  3. « Grand Prix Littéraire des Ecrins René Desmaison », sur www.prix-litteraires.net (consulté le )
  4. « La Chapelle de Notre Dame des Fontaines à La Brigue », sur Sudorama, mémoires du Sud de 1940 à nos jours (consulté le )
  5. « Les Grimaldi : saga, amours et secrets des princes et princesses de Monaco », sur www.journaldesfemmes.fr (consulté le )
  6. « La troupe de théâtre "Les Mots en Scène" (Alpes-Maritimes, 06) », sur lesmotsenscene.free.fr (consulté le )
  7. « L’Allée des Grimaldi », sur www.nice.fr (consulté le )
  8. Nice Premium, « "Le dernier rempart des Savoie" de Christian Maria, un neuvième polar qui clôture une saga de 17 ans », sur Nice Premium, (consulté le )
  9. Jacques Thirion, « Mathieu d'Anvers, architecte et sculpteur des Alpes du sud », Bulletin Monumental, vol. 113, no 1,‎ , p. 62–63 (lire en ligne, consulté le )
  10. La Rédaction, « TaLuKoi ?! La Passion de Mathieu D’Anvers », sur Le Petit Niçois, (consulté le )
  11. La Rédaction, « TaLuKoi ?! L’amour interdit », sur Le Petit Niçois, (consulté le )
  12. « Aspremont : un premier salon des auteurs niçois pour donner chair à notre culture régionale ! », sur Nice-Matin, (consulté le )
  13. « Dès dimanche Bendejun expose sa Grande Guerre », sur Nice-Matin, (consulté le )
  14. « Marc Tanzi - Photos, Voyages et passion », sur Marc Tanzi Photographie (consulté le )