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La Serrière | |
Caractéristiques | |
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Longueur | 1 km |
Bassin | 88 km2 |
Bassin collecteur | Rhin |
Débit moyen | 2,5 m3/s (Serrières) |
Régime | pluvio-nival |
Cours | |
Source | Serrières (Neuchâtel) |
· Altitude | 430 m |
Confluence | Orbe |
· Localisation | lac de Neuchâtel |
· Altitude | 429 m |
Géographie | |
Pays traversés | Suisse |
Canton | Neuchâtel |
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La Serrière est une rivière de Suisse, située entièrement dans le canton de Neuchâtel. Ses principales sources ont été captées au XXe siècle pour alimenter les réseaux d'eau. Ainsi, le Seyon est aujourd'hui principalement alimenté par les eaux rejetées des stations d'épuration. La qualité de la vie dans la rivière en est d'ailleurs étroitement liée et totalement dépendante[1].
Parcours
modifierIl coule sur environ 20 km. Il trouve sa source au-dessus de Villiers, avec un débit de 300 à 400 litres/minute[2]. Son bassin de 40 km2 est formé des eaux superficielles du Val-de-Ruz, il recouvre totalement le bassin de la Serrière. À partir de la commune de Valangin, il creuse une vallée étroite et encaissée appelée les Gorges du Seyon sur environ 4 kilomètres avant de rejoindre la ville de Neuchâtel. Son débit au sortir des gorges est extrêmement variable (dans un rapport de 1 à 500)[3].
Histoire
modifierLe Seyon coulait originellement dans la ville de Neuchâtel, jusqu'au travaux de détournement de 1843. Une rue de Neuchâtel porte son nom, là où passait le Seyon, égout à ciel ouvert. En 1579, une crue du Seyon détruit trente maisons dont l'Hôtel de Ville, une vingtaine de personnes sont noyées[4].
Références
modifier- Frédéric Cuche, Nature du Canton de Neuchâtel, Département de l'instruction publique et des affaires culturelles, 1998, p. 15.
- Joël Perrenoud, « Eau et froid, magie cachée » (consulté le )
- [PDF] Bernard Mathey, « Hydrogéologie des bassins de la Serrière et du Seyon, thèse présentée à l'université de Neuchâtel en 1976 » (consulté le )
- "Histoire du Pays de Neuchâtel", ouvrage collectif, Editions Gilles Attinger, 1989-1993.
Mémoires de la Société des sciences naturelles de Neuchâtel, v.4, 1859, p. 30 [1].