Utilisateur:Eupalinos Samos/Félix Roy
| Félix Roy | |
| Présentation | |
|---|---|
| Nom de naissance | Félix Clément Robert Roy |
| Naissance | Thonon-les-Bains |
| Décès | (à 61 ans) Bonneville |
| Nationalité | Française |
| Activités | 1920-1961 |
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Félix Roy, est un architecte, né le 11 mars 1901 à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) et mort le 11 février 1963 à Bonneville (Haute-Savoie).[1]
Biographie
modifierFils de Laurent Roy (1866-1941), receveur des hospices et de Françoise Jordan (1870- 1957), il porte le prénom de son grand-père maternel, Félix Jordan (1833-1913) cultivateur à Margencel[2]. Il a une soeur Carmen née en 1909[3].
Formation
modifierEn 1921, il est inscrit au registre de la population de Thonon-les-Bains comme étant domicilié Boulevard de la Corniche, chez ses parents en tant que dessinateur aux Ponts et Chaussées.
Sa carrière
modifierLes premières réalisations de Félix Roy datent de 1925. La première adresse connue de son atelier est dans un immeuble dénommé Les Yuccas dans le quartier des Charmilles. On dénombre plusieurs de ses réalisations dans ce secteur (Sud-Ouest) de Thonon-les-Bains.
Le 21 décembre 1927, il se marie à la mairie des Eaux-Vives(Genève) avec Andrée Birriaux.[1]
En 1925-1926, il monte un bureau d'études techniques avec le géomètre Max Morin.
En 1928, on dénombre deux projets où il est associé avec l’architecte Max Vaudaux (1901-1945), le domicile de l’atelier est alors au n°36 de la Grande-Rue, en face de la rue Chante Coq.
Dans les années 30, Thonon-les-Bains comptait de nombreux architectes tel que Maurice Novarina (1907-2002), Louis Moynat (1877-1964), Roger Buisson (1905-1971), Jean-Joseph Crosa (1905-1978), François Dupupet (1892-1955)[4], Georges Monico (1896-1979), Nicolas von der Ropp (1906-1962), Louis Rouge (1896-1966), Max Vaudaux (1901-1945)[5][6].
A partir de 1933, l’atelier de Félix Roy est à son domicile dénommé La Frégate, au n°72 de l’avenue du Général de Gaulle.
Au début des années 1940, il quitte Thonon-les-Bains, pour s’installer dans la vallée de l'Arve. Au cours de cette même période son père décède à Thonon-les-Bains (1941). D’abord à Cluses entre 1937 et 1942 et ensuite à Scionzier jusqu’en 1959.
Sa mère décède à Scionzier, le 07 août 1957.
A Scionzier, il est connu pour la construction de maisons bourgeoises pour les patrons des industries du décolletage situées à proximité des usines avec une tout autre expression architecturale.
Autres activités
modifierEn plus de sa profession d'architecte, Félix Roy, fut président du Cluses-Scionzier FC pendant la période où le club fut finaliste (1937 et 1938) à deux reprise du Championnat de France amateur de football (1935-1948).[7]
Réalisations
modifier- Maison Colonel D. à Thonon-les-Bains (1925)
- Maison B. à Thonon-les-Bains (1926)
- Maison N. à Thonon-les-Bains (1926)
- Maison T. à Thonon-les-Bains (1928)
- Maison C. à Thonon-les-Bains (1929)
- Maison L. à Thonon-les-Bains (1929)
- Villa C. à Thonon-les-Bains (1929) en collaboration avec l'architecte Max Vaudaux (1901-1945)[5][6].
- Maison F. à Thonon-les-Bains (1930)
- Maison C. à Thonon-les-Bains (1931)[8]
- Maison F. à Thonon-les-Bains (1932)[8]
- Villa La Frégate à Thonon-les-Bains (1933)[9][10][11][12][13][14]
- Immeuble D. et L. au square Aristide Briand à Thonon-les-Bains (1933)[15][16]
- Maison S. à Thonon-les-Bains (1935)
- Immeuble J. à Thonon-les-Bains (1939)
- Restaurant l'Escales au Port de Rives à Thonon-les-Bains (1949)
- Maison G. à Thonon-les-Bains (1951)
- Villa Les Chevassines à Marnaz (1963)
- Villa Cohendier à Saint-Pierre-en-Faucigny[17][18][19]
Notes et références
modifier- « Généalogie de Félix Clément Robert ROY », sur Geneanet (consulté le )
- « Généalogie de Félix JORDAN (1) », sur Geneanet (consulté le )
- « Généalogie de Carmen Louise Marguerite ROY », sur Geneanet (consulté le )
- Dictionnaire des élèves architectes de l’École des beaux-arts de Paris (1800-1968), AGORHA - Bases de données de l'Institut national d'histoire de l'art, Dictionnaire des élèves architectes de l’École des beaux-arts de Paris (1800-1968) et Institut national d'histoire de l'art, Dupupet, François, (lire en ligne)
- « Nouvelliste Valaisan » [PDF], sur https://doc.rero.ch,
- Dictionnaire des élèves architectes de l’École des beaux-arts de Paris (1800-1968), AGORHA - Bases de données de l'Institut national d'histoire de l'art, Dictionnaire des élèves architectes de l’École des beaux-arts de Paris (1800-1968) et Institut national d'histoire de l'art, Vaudaux, Max, (lire en ligne)
- « mémoire Du football club Scionzier depuis ses débuts en 1924. Une glorieuse aventure », sur www.ledauphine.com (consulté le )
- mairie de Thonon-les-Bains, « Diagnostic annexe patrimoine » [PDF], sur https://www.ville-thonon.fr
- « UN TOUR EN VILLE. Une maison art déco vouée à la démolition », sur www.ledauphine.com (consulté le )
- « Thonon : des architectes se mobilisent pour la sauver, qu’est-ce que la Frégate a de si particulier ? », sur Le Messager, (consulté le )
- « Thonon-les-Bains : la Mairie impuissante face à la destruction d’une villa à « qualité architecturale unique » », sur Le Messager, (consulté le )
- « Thonon-les-Bains. Une villa va être rasée pour laisser place à un immeuble : la justice tranchera », sur www.ledauphine.com (consulté le )
- « Haute-Savoie. Thonon : la destruction de la Frégate, symbole d’une urbanisation contestée », sur www.ledauphine.com (consulté le )
- (en) « Thonon-Les-Bains : triste fin pour La Frégate », sur www.lagazettedupatrimoine.fr (consulté le )
- Mairie de Thonon-les-Bains, « annexe du règlement document graphique PLU 2013 » [PDF], sur https://www.thononagglo.fr,
- « Balade intéractive : visitez Thonon-les-Bains », sur Thonon les bains (consulté le )
- « Villa Cohendier », sur Saint Pierre en Faucigny (consulté le )
- « Saint-Pierre-en-Faucigny. La villa Cohendier en cours de réhabilitation, le parc fermé au public », sur www.ledauphine.com (consulté le )
- « A Saint-Pierre, la Villa Cohendier entièrement réhabilitée », sur Le Messager, (consulté le )