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Symphonie no 2 op. 25 Bretonne | |
Genre | Symphonie |
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Nb. de mouvements | 3 |
Musique | Maurice Emmanuel |
Durée approximative | env. 18 minutes |
Dates de composition | 1919 |
Dédicataire | Paul Paray |
Création | Paris France |
Interprètes | Concerts ColonnePaul Paray (dir.) |
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La Symphonie no 2 en la, dite Bretonne, op. 25 de Maurice Emmanuel est une symphonie composée en 1919 et dédiée à la mémoire du fils de l'écrivain Louis de Launay, aviateur tombé au champ d'honneur pendant la première Guerre mondiale.
Créée par l'orchestre des concerts Colonne le , sous la direction de Gabriel Pierné, dédicataire de l'œuvre, cette première symphonie représente une étape très importante pour la reconnaissance du compositeur et de son langage musical, déjà révélé au public des concerts par la tragédie lyrique Prométhée enchaîné op. 16.
Composition modifier
Maurice Emmanuel entreprend la composition de sa première symphonie après la publication de ses Trente Chansons bourguignonnes en 1917, partition importante et aboutissement de longues années de recherches[1] folkloriques, régionalistes, ethnomusicologiques et — à titre personnel — musicologiques pour la revalorisation des modes anciens[2]. Comme le relève son biographe Christophe Corbier, « la musique vocale reste apparemment son refuge favori en ces années de guerre : peu après la parution de ces chants, il écrit un recueil de mélodies intitulé Musiques qui s'inscrit dans la tradition des grands cycles romantiques, sur des poèmes de son ami Louis de Launay[3] ».
Sans être une « œuvre de circonstance[3] », la Symphonie no 1 est marquée par les circonstances liées à la première Guerre mondiale : composée en 1919, elle est dédiée à la mémoire du fils de l'écrivain, aviateur tombé au champ d'honneur[4].
Création modifier
La première audition de la Symphonie no 1 de Maurice Emmanuel a lieu le par l'orchestre des concerts Colonne, sous la direction de Gabriel Pierné[5].
L'œuvre, dédiée à Gabriel Pierné, est publiée aux éditions Henry Lemoine en 2001[6].
Présentation modifier
Orchestration modifier
L'orchestre comprend 3 flûtes (la 3e jouant aussi du piccolo), 3 hautbois ((le 3e jouant aussi du cor anglais), 2 clarinettes en La, une clarinette basse en La et 3 bassons, pour les pupitres des vents. Les cuivres comptent 4 cors en Fa, 3 trompettes en Ut, 2 trombones ténors et deux trombones basses. La percussion, généralement limitée dans les œuvres de Maurice Emmanuel, comprend 2 harpes, les timbales, la caisse claire, les cymbales et la grosse caisse. Le quintette à cordes classique est composé des premiers violons, seconds violons, altos, violoncelles et contrebasses.
Mouvements modifier
La Symphonie op. 18 est en trois mouvements :
- Tranquillo molto — Allegro leggiero e giocoso
- Adagio molto
- Allegro con fuoco
Analyse modifier
Postérité modifier
Discographie modifier
- Maurice Emmanuel : Symphonie no 1 op. 18, Symphonie no 2 op. 25, Le Poème du Rhone op. 30 — interprétées par l'Orchestre philharmonique de Rhénanie-Palatinat, sous la direction de Leif Segerstam (1993, CD Marco Polo 822-3507 repris chez Naxos 8.550889, premier enregistrement mondial[7])
- Maurice Emmanuel : Ouverture pour un conte gai op. 3, Symphonie no 1 op. 18, Symphonie no 2 op. 25, Suite française op. 26 — interprétées par l'Orchestre philharmonique slovène, sous la direction d'Emmanuel Villaume (2011, CD Timpani 1C1189)
Bibliographie modifier
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Monographies modifier
- Christophe Corbier, Maurice Emmanuel, Paris, Bleu nuit éditeur, , 176 p. (ISBN 2-913575-79-X).
- Sylvie Douche (dir.), Maurice Emmanuel, compositeur français, Université de Paris-Sorbonne (Paris IV), Prague, Bärenreiter, , 288 p. (ISBN 978-80-86385-34-1)
Notes discographiques modifier
- (fr) Jean Gallois, « Maurice Emmanuel : Symphonie no 1, Symphonie no 2, Poème du Rhone », p. 2-5, Paris, Marco Polo (822-3507), 1993.
- (fr + en) Harry Halbreich, « De Beaune à Ys par la voie des airs », p. 4-8, Paris, Timpani (1C1189), 2011.
Références modifier
- Christophe Corbier 2007, p. 114.
- Christophe Corbier 2007, p. 116.
- Christophe Corbier 2007, p. 117.
- Christophe Corbier 2007, p. 119.
- Christophe Corbier 2007, p. 120.
- Sylvie Douche 2007, p. 242.
- Christophe Corbier 2007, p. 171.
Liens externes modifier
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Orchestration | |
Cordes | |
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Violoncelle soliste, Harpe, premiers violons, seconds violons, altos, violoncelles, contrebasses | |
Bois | |
2 flûtes (la 2e aussi piccolo), 2 hautbois, 2 clarinettes en La, 2 bassons | |
Cuivres | |
4 cors en Fa, 2 trompettes en Ut | |
Percussions | |
3 timbales, triangle, caisse claire, tambourin, cymbales | |
Claviers | |
Célesta | |
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Les Grotesques de la musique | |
Page de titre de l'édition originale des Grotesques de la musique (1860) | |
Auteur | Hector Berlioz |
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Pays | Second Empire |
Genre | Critique musicale |
Éditeur | Michel Lévy frères |
Lieu de parution | Paris |
Date de parution | dans le Journal des débats |
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Les Grotesques de la musique est un ouvrage d'Hector Berlioz publié en 1862, composé d'articles précédemment parus dans le Journal des débats. Il est dédié à M. Ernest Legouvé de l'Académie française.
Fichiers audio | |
Fauré-Messager, Souvenirs de Bayreuth n°5 | |
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Un même mouvement porte Emmanuel Chabrier à faire une allusion railleuse, « d'un comique parfait[1] », à la Marche hongroise de Berlioz dans les « couplets de Fritelli » au troisième acte du Roi malgré lui. En effet, le compositeur admirait la musique de Berlioz[2]…
Vladimir Jankélévitch recommande de lire avec attention « la parodie sans malice que Ravel, en 1913, écrivit à la manière d'Emmanuel Chabrier : ainsi le gentil Séverac, sous les lauriers-roses, s'égayera avec bonhomie aux dépens du Scherzo-Valse[3]… » Plus malicieusement, Satie se fait une spécialité des « parodies et caricatures d'un auteur ou d'une œuvre[4] » : España de Chabrier avec Españaña — des Croquis et agaceries d'un gros bonhomme en bois de 1913, qui comprend également une Tyrolienne turque parodiant la Marche turque de Mozart[5] — les Valses nobles et sentimentales de Ravel avec les Trois valses distinguées du précieux dégoûté[6], parmi d'autres dont la Marche funèbre de Chopin dans la seconde pièce des Embryons desséchés, toujours de 1913.
Satie compose ainsi, pour le piano, des pièces « critiques », sous des titres « autopunitifs » : selon Anne Rey, l'instrument est alors « censuré par lui-même et, d'aventure, Satie victime de sa propre ironie[7] ». S'il use de perpétuels travestissements, c'est avec « une naïveté désarmante » mais, aussi bien, une naïveté feinte où Alfred Cortot voyait « la mentalité d'Alcibiade dans ce désir de surprendre l'attention : l'ingénuité lui était une attitude et la candeur un procédé[4] ». Au demeurant, ses collègues musiciens et ses professeurs de la Schola Cantorum n'étaient pas dupes : Albert Roussel, dédicataire — « sans rire ? » ajoute Anne Rey[8] — de la dernière des Avant-dernières Pensées, ne se laisse pas abuser. Il annote ainsi une sonate de Satie, dans sa classe de contrepoint : « C'est bien sage… trop sage pour vous… Il ne faudrait pas trop travailler ironiquement. Ne vous découragez pas et ne travaillez pas pour vous moquer d'une forme nécessaire[9] ».
Il convient d'ajouter que l'auteur du Lexique d'invectives musicales et son commentateur Peter Schickele partageaient ce sens de l'hommage musical ironique, en proposant de subtiles parodies d'œuvres de Wagner — comme Le dernier tango à Bayreuth, pour quatuor de bassons, où le « thème de Tristan » est interprété sur un rythme de tango… — et surtout de Bach. Nicolas Slonimsky consacre deux de ses 51 Minitudes[10] à des recompositions autour de la fugue en do mineur BWV 847 du Clavier bien tempéré : le (no), « Bach in fluid tonality », soumet le sujet de fugue à des modulations toutes les mesures — le (no), « Bach times 2 equals Debussy », modifie tous les intervalles pour supprimer les demi-tons et aboutir à une pièce en gamme par tons[11]. De son côté, Peter Schikele attribue à un fils imaginaire du Cantor de Leipzig des Bricolages à deux-voix (« Two-part contraptions ») en référence aux Inventions BWV 772-801[12]…
Présentation modifier
Bibliographie modifier
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Les grotesques de la musique (1860) (Texte disponible en ligne)
- (fr + en + de) Harry Halbreich, Orchestre philharmonique de Radio France (dirigé par Charles Dutoit), « Le Roi malgré lui : Emmanuel Chabrier, génie méconnu et malchanceux », p. 8-16, Paris, Erato (2292-45792-2), coll. Libretto, 1985.
Références modifier
- Harry Halbreich 1985, p. 16
- Roger Delage 1982, p. 12
- Vladimir Jankélévitch 1956, p. 13
- Anne Rey 1974, p. 75
- Anne Rey 1974, p. 65
- Anne Rey 1974, p. 67
- Anne Rey 1974, p. 63
- Anne Rey 1974, p. 69
- Anne Rey 1974, p. 58
- Hinson & Roberts 2013, p. 930
- Erich Welling 2014, p. 515
- Erich Welling 2014, p. 515-516
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Sonate en mi op.63 | |
Genre | Sonate |
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Musique | Vincent d'Indy |
Durée approximative | env. 43 minutes |
Dates de composition | du au |
Dédicataire | À Blanche Selva |
Partition autographe | Éditions Durand |
Création | Société nationale de musique, Paris France |
Interprètes | Blanche Selva |
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Bibliographie modifier
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Ouvrages généraux modifier
- Harry Halbreich et François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique de piano et de clavecin : Vincent d'Indy, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », (ISBN 978-2-213-01639-9), p. 420-424
- Paul Pittion, La Musique et son histoire : tome II — de Beethoven à nos jours, Paris, Éditions Ouvrières, , 574 p.
- Alexis Saint-Léger Léger (Saint-John Perse), Œuvres complètes : Correspondance — Lettres de jeunesse, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », (1re éd. 1972), 1424 p. (ISBN 2-07-010736-1), p. 643-806
Monographies modifier
- Élisabeth Pommiès, Vincent d'Indy, Biarritz, Séguier, coll. « Carré Musique », , 196 p. (ISBN 2-84-049220-2)
Notes discographiques modifier
- (en + de) Schaim Färschele et Michael Schäfer (piano), « Vincent d'Indy's piano works, volume 2 », p. 2-11, Paris, GENUIN (GEN 87101), coll. Un!erhört, 2007.