Utilisateur:François-Etienne/Brouillon/Famille du Barry

Dubarry
Barry (du)
Blasonnement D'argent à trois barres jumelles de gueule, au cimier d'une couronne surmontée d'un château d'argent, et issant d'icelle une tête de loup de sable
Devise Boutez en avant !
Branches de Bière
de Saint-Jean-d'Angles
du Verger
de Cérès
de Lesquéron
de Colomé
Période XVe – XXe siècles
Pays ou province d’origine Drapeau de la France France
Allégeance au royaume de France
Fiefs tenus Lévignac, Cérès, Lesquéron, Saint-Jean-d'Angles, Verger, Bière, etc.
Demeures Château de Saint-Jean-d'Angles
Hotel Dubarry
Preuves de noblesse
Admis aux honneurs de la Cour 1768-1774

La famille du Barry, olim Dubarry, est une ancienne famille de la noblesse française. Elle fait une brève apparition dans l'Histoire de France au XVIIIe siècle lorsque Jeanne Bécu, comtesse du Barry par mariage, devient la dernière maîtresse royale du roi Louis XV de 1768 à 1774.

Histoire modifier

Le nom de famille connaît différentes orthographes — (de) Dubarry, du Barry ou de Ba(r)ry — et ses membres les utilisent indifféremment lorsqu'ils signent. La famille est ancienne : au XVIIIe siècle, Nicolas Élie du Barry était entré à l'École militaire, ayant put justifier les quatre quartiers de noblesse exigés par l'établissement. Selon le témoignage de sa sœur Claire-Françoise du Barry, leur grand-oncle était Antoine-Claude de Saint-Aunez, seigneur de Bary/du Barry et gouverneur de Leucate (Languedoc) sous le roi de France Henri IV. Antoine-Claude était le troisième enfant et garçon de Jean III de Bourcier, gouverneur de Leucate et seigneur de Barre, et Françoise de Cezelli, dame de Saint-Aunez.

Originaire du Houga, dans le Bas-Armagnac, la filiation remonte à Pierre du Barry, écuyer. Il épouse Jeanne de Lamothe dans les premières années du XVIe siècle ; Pierre se marie peut-être deux fois, son épouse est Catherine Castin selon le baron de Cauna dans son Armorial des Landes (1863). L'écuyer armagnac a deux fils, François et Jean Dubarry. François est le fondateur de la branche aînée, les Dubarry de Bière et de Saint-Jean-d'Angles ; Jean celui des Dubarry du Verger, de Cérès et de Lesquéron.

Généalogie modifier

Branche aînée modifier

  • Pierre du Barry, écuyer. Il épouse Jeanne de Lamothe dans les premières années du XVIe siècle, d'où postérité :
    • Jean Dubarry, écuyer et seigneur du Verger. Voyez ci-dessous pour sa filiation.
    • François Dubarry, capitaine.

Branche cadette modifier

  • Pierre du Barry, écuyer. Il épouse Jeanne de Lamothe dans les premières années du XVIe siècle, d'où postérité :
    • François Dubarry, capitaine. Voyez ci-dessus pour sa filiation.
    • Jean Dubarry, écuyer et seigneur du Verger. Décédé vers 1553. Il épouse Françoise de Lajies, d'où postérité :
      • Antoine (Ier), seigneur du Verger. Né en 1540. Il épouse Antoinette de Coss le , d'où postérité :
        • Daniel, écuyer et seigneur du Verger et de Cérès. Décédé après le . Il épouse Isabeau de Cornac le , puis Jeanne-Françoise de Pellegrue le , d'où postérité :
          • Anne. Mariée le avec Abraham de Juillac, baron de Vignolles, seigneur de Picquet, dont elle a une descendance.
          • Gui ou Guy, écuyer et seigneur de Batz. Décédé après le . Il épouse Isabeau de Salern (ou Salerm) le , d'où postérité :
            • Antoine (II), chevalier et seigneur de Cérès. Né à Lévignac (Guyenne) et décédé vers 1743. Fait enseigne du régiment d'Île-de-France en 1702, lieutenant en octobre 1703 et capitaine en 1707. Il se retire en 1731 et reçoit la distinction de chevalier de Saint-Louis à une date indéterminée. Avec la dame Martine-Cartherine-Cécile de La Caze, il a :
              • Jean Baptiste, vidame de Châlons-en-Champagne, comte de Lévignac et seigneur de plusieurs municipalités ; se fait appeler « comte du Barry-Cérès ». Né le et baptisé le 8 septembre à Lévignac, et décédé après 1774. Escroc et adjuctateur des fournitures pour la Corse entre 1749 et 1768. Épouse le , à Lévignac, Catherine-Ursule Dalmas de Vernongrèses, 25 ans, fille du sieur Dalmas, ancien capitaine d'infanterie et de dame Marte Ricard de Villeneuve, d'où postérité :
                • Jean-Baptiste, appelé Adolphe, vicomte du Barry. Né le et baptisé le 23 septembre à Lévignac, et décédé le à Bath suite à un duel contre le comte Rice, noble irlandais. Il épouse Rose-Marie-Hélène de Tournon, de la famille du prince de Soubise dans la chapelle du château de Versailles le , d'où postérité :
                  • Achille-Alexandre-Benoît. Né le à Paris et baptisé à l'église Saint-Roch le juin, décédé le . Son grand-père maternel Hugues-François, comte de Tournon, et sa tante, la comtesse du Barry, étaient le parrain et la marraine.
              • Guillaume, comte Dubarry. Né le et baptisé le 22 juin à Lévignac, et décédé après le . Entré sous-lieutenant au régiment des Cantabres à la fin de 1746, fait lieutenant de Saint-Domingue en 1750, et capitaine d'une compagnie de troupes détachées de la marine en 1758. Il est fait chevalier de Saint-Louis, avec brevet de colonel et une pension de 3000 livres en 1771. Il épouse de Jeanne Bécu le à l'église Saint-Laurent de Paris, avec qui il ne vécut pas. En 1795, il épouse Marguerite Lefebvre, d'où :
                • Alexandre, comte du Barry. Né en 1769. Surnommé « Lolo » par ses proches. Chef de bataillon et chevalier de Saint-Louis. En 1831, il est membre résident et l’un des fondateurs de la Société archéologique du Midi de la France. Il épouse Jeanne-Marie Dubiau, fille de Louis et de Jeanne Garrigue, le , d'où postérité dont :
                  • Élisabeth-Guillemette Madeleine Jeanne, appelée Virginie Dubarry. Elle épouse un homme et a une descendance.
                • Victor. Mort en 1794-95. Surnommé « Coco » par ses proches. Enfant adultérin.
              • Jean-Baptiste-Guillaume-Nicolas, appelé Élie, marquis du Barry. Né le . Entre entré à l'École militaire le , est fait lieutenant réformé au régiment de Beauce (infanterie) le . Il est promut lieutenant le et sous-aide-major le . Devient capitaine de dragons dans la Légion corse le et a le rang de colonel le . Fait mestre de camp du régiment de la reine (cavalerie) le , puis mestre de camp du régiment de Royal Champagne (cavalerie) le , et enfin brigadier de cavalerie le . Il est fait chevalier de Saint-Louis en 1773 et maréchal de camp le , puis émigre en 1792. Suite à son mariage en 1773 avec Marie-Louise-Michelle-Élisabeth de Fumel, dame d'Hargicourt, le marquis reçoit l'autorisation de porter le nom de Conty d'Hargicourt et le titre de comte d'Hargicourt, cédés par l'oncle de sa femme, par lettres patentes du . Il épouse ensuite Rosalie-Anicet de Chalvet, d'où postérité :
                • Albaine-Madeleine-Guillaumette Dubarry-Conty d'Hargicourt. Fille unique, elle épouse Jean-Jacques-Joseph, vicomte de Saint-Giron et comte de Narbonne-Lara, à Toulouse le , d'où postérité.
              • Marguerite-Élisabeth. Née à Lévignac le . Le , elle épouse Pierre Filhouze, maire et premier consul de Lévignac, mort avant la Révolution de 1789.
              • Claire-Françoise. Née avant 1768, décédée en 1809 à Paris. Surnommée « Chon » et parfois « Fanchon » par ses proches. Confidente à la Cour de France auprès de Jeanne Bécu, comtesse du Barry, de 1768 à 1774 ; elle eut de nombreux amants à Versaille. Au physique disgracieux, elle était remarquée pour être très intelligence et distingué. En disgrâce à la mort de Louis XV, elle reste auprès de Jeanne à Louveciennes. Sentant les dangers de la radicalisation de la révolution de 1789, Claire-Françoise est arrêtée avec sa belle-sœur en 1793, mais échappe à la guillotine contrairement à elle. Claire-Françoise du Barry meurt sans alliance et postérité.
              • Jeanne-Marie-Marthe. Surnommé « Bitschi » par ses proches. À Versailles auprès de ses sœur et belle-sœur, elle se faisait appeler « Mlle de Serre », d'après un ruisseau près du manoir familial.

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