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Continuons de faire l'histoire
(es) Sigamos Haciendo Historia
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Logotype officiel.
Présentation
Dirigeants des partis
Fondation : Ensemble nous ferons l'histoire
: Ensemble nous faisons l'histoire
: Continuons de faire l'histoire
Coalition de Mouvement de régénération nationale
Parti du travail
Parti vert écologiste du Mexique (depuis 2019)
Parti du combat social (jusqu'en septembre 2018)
Positionnement Centre gauche à gauche
Idéologie Social démocratie
Antilibéralisme
Populisme de gauche
Nationalisme de gauche
Factions :
Progressisme
Écologie politique
Socialisme démocratique
Représentation
Députés
279  /  500
Sénateurs
78  /  128
Gouverneurs
21  /  32

Continuons de faire l'histoire (Espagnol : Sigamos Haciendo Historia, SHH), anciennement nommée Ensemble nous ferons l'histoire puis Ensemble nous faisons l'histoire, est une coalition politique mexicaine allant du centre gauche à la gauche, et constituée du Mouvement de régénération nationale (Morena), du Parti du travail (PT) et du Parti vert écologiste du Mexique (PVEM). Il s'agit depuis juillet 2018 et l'élection d'une majorité de ses députés et de son candidat Andrés Manuel López Obrador (surnommé AMLO) à la présidence, de la coalition politique qui dirige le Mexique.

Idéologie et politique menées au gouvernement modifier

L'idéologie de SHH tourne autour de l'idée d'opérer une «quatrième transformation» pour le Mexique, référence à trois événements majeurs de l'histoire du pays, la Guerre d'indépendance du mexique, la Guerre de réforme, et la Révolution mexicaine, une transformation pacifique mais tout aussi profonde que les trois dernières.

Souvent surnommé dans les médias étrangers le « Bernie Sanders » ou le « Hugo Chávez mexicain » pour sa rhétorique populiste anti corruption et son antilibéralisme économique, la politique d'AMLO et de la coalition relève pourtant davantage de la social démocratie que du socialisme démocratique, par son refus de toute réforme fiscale, et de confrontation avec le capitalisme, et l'absence donc de toute redistribution égalitariste des richesses. Leur politique ne s’éloigne d'autre part pas des normes traditionnelles de la politique mexicaine, ni sur les questions d'extractivisme, ni sur le féminisme, ni sur la sécurité[1][2].

Alliant lutte contre la pauvreté, lutte contre la corruption et réaffirmation de l'état face au pouvoir économique et de la nation sur la scène internationale, la politique de l'alliance au gouvernement peut être en somme qualifié de social démocrate, antilibérale, populiste et nationaliste de gauche.

Économie et social modifier

Finances publiques modifier

AMLO promet dés 2017 de ne pas effectuer d'expropriation, ni de confiscation ou de nationalisation, ni d'augmenter les impôts ni la dette publique, et de maintenir les équilibres économiques et la discipline budgétaire. Au contraire, afin de financer une politique sociale, il propose de lutter contre le capitalisme de connivence, la fraude fiscale et la corruption, et d'imposer une « austérité républicaine » aux bureaucrates, hauts fonctionnaires et politiciens[3].

Alors au pouvoir, il plafonne les salaires de l’État, des caisses de sécurité sociale et des entreprises publiques au montant net de 4 900 euros par mois, limite les normes de frais, et interdit le pantouflage. Il réduit également de 60% le salaire présidentiel, retire aux anciens présidents pension et privilèges, met et la flotte automobile et l’avion présidentiel aux enchères et transforme la luxueuse résidence présidentielle des Pinos en musée, et remplace le corps militaire qui doit assurer sa sécurité par des civils non armés. Il interdit enfin certains dispositifs d'exonération fiscale comme la grâce d’impôts et l’externalisation de personnel[4].

Programmes sociaux modifier

Arrivé au pouvoir, le gouvernement met en place de nouveaux programmes sociaux divers qui bénéficient a 30 millions de bénéficiaires : bourses de la maternelle à l’université, aides pour la formation et l'insertion professionnelle des jeunes, aides pour les personnes handicapées, subvention pour les petits agriculteurs, microcrédits pour les petits commerçants et les artisans. Par la suite, le gouvernement augmente graduellement le salaire minimum jusqu'à son double hors inflation, et implémente une pension de retraire pour les personnes âgées de 65 ans et plus[5]. Selon l’organisme autonome chargé d’évaluer la pauvreté, le Coneval, la proportion de personnes en situation de pauvreté était de 43,9 % en 2018, contre 36,3 % en 2022[6].

Claudia Sheinbaum promet de poursuivre les réforme économiques de son prédécesseur, en renforçant l’État social, en augmentant le montant des aides sociales et le salaire minimum, et en implémentant un nouvelle pension sociale à destination des femmes âgées de 60 à 64 ans[7]. Elle promet d'autre part de construire un million de logements.

Grands projets d'Infrastructures d'énergie et de transport modifier

En matière d’infrastructures et de développement, plusieurs chantiers majeurs sont engagés dans les domaines des transports et de l'énergie[8].

La nouvelle administration lance la construction d'un réseau ferroviaire baptisé "train Maya", de 1 554 kilomètres de long, qui doit former une boucle passant par les principales villes et sites touristiques de la péninsule du Yucatán, du Chiapas et du Tabasco. Évalué à plus de 19 milliards d’euros, ce projet doit aboutir en 2024. Avec quarante-deux trains transportant à terme jusqu’à trois millions de passagers par an, la ligne entend redistribuer les flux touristiques aujourd’hui concentrés sur la côte afin de stimuler le développement économique de régions historiquement délaissées par l’État. En addition du développement du tourisme, le projet intègre un large plan d'aménagement du territoire, de développement et de réhabilitation des logement et infrastructures de transport, d’accès a l'énergie, à l'eau et à internet. Pour assoir la légitimité du projet, le gouvernement organise le week-end du 15 au 16 décembre 2019 un referendum dans les états concernés. Sur les 2,36% des électeurs inscrits appelés a voter ayant participé au referendum, 92,3% votent pour, et 7,4% vote contre. Ce projet suscite cependant une certaine appréhension quant à son impact sur l’environnement, du fait du tracé du chemin de fer déforestant sur son chemin une bande de 60m de large, autant que du développement futur de l'étalement économique et urbain que le projet doit entrainer, dans une région très riche en biodiversité. Ainsi, selon le Centre mexicain de droit environnemental, le projet a en globalité détruit 2 500 hectares de forêts tropicales humides et tropophiles et directement affecté vingt aires naturelles protégées. Face aux inquiétudes, le tracé du Train Maya est déplacé a plusieurs reprises pour éviter les zones les plus sensibles écologiquement et réutiliser d'anciennes voies. Mais face à la contestation persistante, le gouvernement place le Train Maya comme projet relevant de la sécurité nationale, ce qui l'exempte des formalités bureaucratiques et des procédures judiciaires engagées contre lui, et donne à l'armée la responsabilité de la gestion opérationnelle du réseau[9].

Afin de contrer l'augmentation des prix de l'énergie et de renforcer l'indépendance énergétique du pays, AMLO opère un virage à 180 degrés par rapport à la politique de privatisations et d'ouverture du marché mise en place par son prédécesseur Enrique Peña Nieto. Il ambitionne de refaire de Petróleos Mexicanos (Pemex), entreprise qui détenait le monopole public du pétrole jusqu’à la libéralisation du secteur en 2013, et de la Commission fédérale de l'électricité (CFE), entreprise publique de l'électricité, des moteurs du développement et de l'autosuffisance énergétique du pays. Il promet ainsi de mettre fin aux exportations et importations d'énergie, réserve au secteur public la totalité de l’exploitation du lithium, et la moitié de la production d’énergie au détriment des investisseurs privés en retirant à ceux ci les subventions publiques, interdit la mise aux enchères de gisements de pétrole aux entreprises privées, et prévois un total de 7 raffineries de pétrole publiques d'ici 2023. La construction de la septième, au port de Dos Bocas, qui doit relancer la production nationale de pétrole commence en aout 2019[10][11].

Le gouvernement a pour projet d’offrir une alternative au canal de Panama, par où transite 3% du commerce maritime mondial, mais qui, touché par la sécheresse, a du réduire drastiquement le trafic maritime journalier. Doit ainsi être construit le Corridor interocéanique de l’isthme de Tehuantepec (CIIT), une ligne de chemin de fer reliant en 7 heures les ports de Salina Cruz sur le Pacifique et de Coatzacoalcos sur le golfe du Mexique. L'aménagement du couloir doit s'accompagner d'une large expansion des capacités des ports, et du développement de parcs industriels. Le service débute pour les passagers en décembre 2023, et à terme, le consortium du CIIT espère voir transiter 300.000 conteneurs d'ici 2028 et 1,4 millions à plein régime en 2033. L'exécutif mise alors sur une augmentation de 3 à 5 points du PIB grâce a l'aménagement de l'isthme. Le projet est pourtant contesté pour la pollution occasionnée, l'expropriation de communautés indigènes non consultées, et la répression des opposants[12].

Les problèmes environnementaux, de stabilité des sols et de corruption liés a la construction du nouvel aéroport de Texcoco, mais surtout le gouffre financier qu'elle représentait (8 milliards d'euros initialement, relevés progressivement 13 milliards), étaient un débat majeur de la campagne de 2018. Suite a un référendum et une approbation de 70% des suffrages, la construction est annulée et le projet est remplacé par l'agrandissement, terminé fini en mars 2022, de aéroport militaire Santa Lucia à Zumpango, afin qu'il puisse accueillir des avions civils[13].

Claudia Sheinbaum promet de poursuivre la politique de son prédécesseur, en renforçant les entreprises énergétiques publiques, et de poursuivre les constructions d'infrastructures qu'il a lancées[14]

Affaires étrangères modifier

Concernant les affaires étrangères, le gouvernement souhaite sortir de l'atlantisme habituel de la diplomatie mexicaine, en re-adoptant comme principe directeur la Doctrine Estrada, basée sur le non-interventionnisme et l’autodétermination.

Le président signe le 27 aout 2018 la révision de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) avec les États unis et le Canada. Le but est alors de faciliter les échanges commerciaux entre les trois pays et d'aligner les normes de protection environnementales et du travail propriété intellectuelle. Pourtant, il opère surtout durant son mandat un renversement des relations avec les États Unis. Il prévoit en effet de reconsidérer tous les accords de coopérations entre le Mexique et les États-Unis, en particulier dans le domaine militaire. Il déclare notamment qu'il souhaite la fin de l’initiative de coopération contre le narcotrafic Mérida, pour rediriger l'aide américaine vers des projets de développement économique. Il tient alors à l’écart les agences américaines de sa politique de lutte antidrogue et réforme en 2020 la loi de sécurité nationale afin d'encadrer les activités sur le territoire mexicain des agences de sécurité et renseignement américaines, qui doivent dés lors rendre des comptes aux autorités locales[15].

Le gouvernement mexicain s'oppose aussi aux États Unis concernant la politique migratoire. Il s'oppose à la construction du mur à la frontière entre les deux pays, dénonce aux Nations Unies les violations des droits humains qu'y subissent les migrants, et déclare refuser de continuer de retenir l'immigration d’Amérique centrale à la frontière sud du Mexique. Tout en faisant patrouiller la frontière par une nouvelle forfce de police et 28000 militaires chargés de stopper les drogues, armes et l'immigration illégale, il augmente l'attribution de visas aux immigrés d’Amérique centrale. Il propose enfin aux États Unis de renégocier l'ALENA pour y intégrer un plan de développement économique et social en Amérique centrale afin d'en freiner l'émigration[16][17].

Le gouvernement réoriente alors sa stratégie de politique étrangère vers le sud. Il aspire en effet à redynamiser la Communauté d’États latino-américains et caraïbes (Celac). Il initie d'autre part un plan de développement intégral avec le Salvador, le Guatemala et le Honduras. Il noue enfin des liens avec divers dirigeants et anciens dirigeants de gauche d’Amérique du sud. Il invite dés son investiture le président vénézuélien Nicolás Maduro, accorde l'asile politique à l’ancien président équatorien Rafael Correa, offre la protection de son pays au président bolivien renversé Evo Morales et Noue des liens forts avec le président argentin Alberto Fernandez[18].

Démocratie modifier

La pratique du pouvoir d'AMLO sort du lot. Il dirige d'une manière particulièrement personnifiée, sans partager le pouvoir avec d'autres instances[19]. Il assure, depuis son élection, cinq jours sur sept, chaque matin de 7 heures à 9 heures une matinale retransmise sur sa chaîne YouTube, sur les chaînes de la télévision publique, les chaines radios et les sites Web des principaux journaux mexicains[20]. AMLO instaure des « consultations populaires », qu'il utilise à plusieurs reprises pour soumettre ses initiatives au vote des citoyens. Les plus importantes de ces consultations est le referendum révocatoire du 10 avril 2022, dans lequel AMLO remet en jeu la continuation de son mandat à son terme. Parmi les 17,78% des inscrits ayant participé, 93,45 votent pour le maintien, contre 6,55% pour la révocation. Ces consultations sont pourtant loin des standards internationaux d’un référendum et ont cumulé les dysfonctionnements[19].

Pendant son mandat, AMLO tente à plusieurs reprises de faire passer des reformes constitutionnelles. Les réformes concernant les biens mal acquis liés à la criminalité et requalifiant corruption et fraude électorale en délits graves sont passées. Au contraire, les réformes visant à promouvoir la démocratie participative, à introduire le référendum révocatoire de mi-mandat, à restructurer l’Institut électoral national (INE) par la réduction du nombre de conseiller et de juges électoraux et leur élection au suffrage universel, à supprimer les sièges parlementaires élus a la proportionnelle, n'ont pas été approuvée par les chambres parlementaires[21].

Claudia Sheinbaum promet de faire passer les réformes constitutionnelles que le gouvernement ne réussi pas à implémenter.

Sécurité modifier

Lors de la campagne de 2018, AMLO met en avant son bilan de maire contre l’insécurité, et promet de mettre fin à la Guerre de la drogue mexicaine commencée en 2006 sous le président Calderón, derrière le slogan «Des accolades, pas des fusillades» (Espagnol : Abrazos, no balazos). Au lieu de la lutte militaire frontale contre les seigneurs de la drogue, doctrine jusque là en place, il propose en effet de traiter les facteurs sociaux qui mènent à la délinquance et la criminalité, comme la santé, le chômage et les salaires. Il promet ainsi de retirer graduellement les forces armées des rues, de favoriser l'amnistie, et de légaliser certaines drogues[22]

Cependant, suite à une augmentation spectaculaire du nombre d'homicides lors de la première année d'exercice du gouvernement, la politique de sécurité connait un tournant. Nombre de promesses sont laissées lettres mortes, et le président crée la Garde nationale fruit de la fusion de divers corps de police militaire, inspirée notamment de la gendarmerie française, et la charge de lutter contre l'insécurité, confirmant la place de l’armée au cœur du dispositif de sécurité publique. Ce revirement génère des critiques de la pérennisation de la militarisation du pays[23][24].

De 2020 a 2023, le nombre d'homicide par an diminue drastiquement, atteignant 29,675, mais reste toujours plus élevés que toute année entre 1990 et 2017.

Lors de la campagne fédérale de 2024, Claudia Sheinbaum exprime son ambition de répliquer son sucés a la mairie de Mexico, où sa politique a réduit en 2023 les homicides au plus bas niveau depuis 1989. Elle promeut le zéro impunité, le renforcement de la coopération entre la Garde nationale, les forces de polices et les procureurs, l'augmentation de ses prérogatives et l'amélioration des services de renseignements et d'enquête. Dans le domaine judiciaire, elle propose de faire élire les juges au suffrage universel, et de créer une court disciplinaire pour sanctionner les juges corrompus.

Ecologie modifier

Le méga-plan agroforestier lancé par le gouvernement, Semer la vie (Espagnol : Sembrando vida), vise à relancer l’économie rurale, tout en limitant l’impact du réchauffement climatique par le reboisement. Les 440 bénéficiaires, propriétaires de 2,5 hectares de pâturages ou de terres à l'abandon; reçoivent 209 euros mensuellement; en contrepartie de l'application de techniques d'agroécologie apprises au sein d’une des 13 676 pépinières créées par le programme. L’initiative permet, entre 2019 et 2020, de capter 3,8 millions de tonnes de CO2 cumulés, et de soutenir les petits paysans pauvres du pays. Cependant, pour satisfaire les critères requis de 2,5 hectares disponibles, de nombreux paysans ont déboisé leur terrain, accentuant la déforestation. Le caractère vertical et inadapté aux spécificités locales de terrain et de climat sont également critiqués[25].

Le gouvernement agrandis les réserves naturelles et en crée de nouvelles. Au total, le gouvernement se targue de plantation de près de 500 millions d’arbres à bois et fruitiers sur près de 450 000 hectares[26].

La Commission fédérale antitrust (Cofece) averti que le Mexique ne pourra pas honorer son engagement de générer 35 % de son électricité à partir d’énergies propres d’ici à 2024. de 27,5% en 2021, la part d'énergies propres dans la production d’électricité a en effet chuté pour atteindre 22% en 2023, résultat de l'utilisation accrue de combustibles fossiles et la chute de la production hydroélectrique[27].

Claudia Sheinbaum consacre une large part de son programme à l’environnement et l'écologie. Elle promet de mener une politique de développement des énergies renouvelables, de gestion de l'eau et de restauration des ressources aquatiques et forestières, et d'interdire la fracturation hydraulique, les OGM, et les concessions minières à ciel ouvert[28].

Féminisme modifier

Claudia Sheinbaum promeut la lutte contre les violences faites aux femmes, et le droit a l'avortement.

Histoire modifier

Ensemble nous ferons l'histoire modifier

Ensemble nous ferons l'histoire, composée initialement du Morena, du PT, ainsi que du Parti du combat social (PES) est fondée le 14 décembre 2017 en vue des Élections fédérales mexicaines de 2018. Les trois parti s'accordent à présenter des candidats communs pour 292 des 300 des sièges de circonscription de la Chambre des députés, pour les 96 sièges de circonscription du Sénat, et pour l'élection présidentielle. Le 18 février 2018, le Morena désigne à l'unanimité Andrés Manuel López Obrador comme son candidat à la présidence. Les deux jours suivants, les deux autres partis de la coalitions suivent cette décision.

Le 1er Juillet 2018, AMLO remporte l'élection présidentielle au premier tour, et la coalition remporte une majorité absolue de 308 des 500 sièges de la Chambre des députés et de 69 des 128 sièges du Sénat, permettant la formation du premier gouvernement de gauche depuis 30 ans.

Le 3 septembre, le PES, ayant failli a atteindre le seuil électoral de 3% aux scrutins fédéraux des élections législatives et sénatoriales, est dissout.

Début 2019, 9 députés du Parti de la révolution démocratique (PRD) quittent leur parti pour rejoindre la coalition au pouvoir. En 2019, le Parti vert écologiste du Mexique (PVEM), doté alors de 17 députés et 7 sénateurs se retire de la coalition Tous pour le Mexique (en) pour rejoindre Ensemble nous ferons l'histoire. Forte de ses nouveaux membres, la coalition au pouvoir dispose dés lors d'une majorité des 2/3, permettant le passage d'une réforme constitutionnelle.

Ensemble nous faisons l'histoire modifier

Le 23 décembre 2020, en vue des Élections législatives mexicaines de 2021, la coalition est dissoute et refondée sous le nom de Ensemble nous faisons l'histoire. Elle est alors composée du Morena, du PT et du PVEM. Le PES, refondé, se présente en effet hors de la coalition. Les partis de la coalition s'accordent a présenter des candidats communs dans 183 des circonscriptions.

Le 6 juin 2021, 278 députés d’Ensemble nous faisons l'histoire sont élus. La coalition ressort donc affaiblie de ces élections législatives, mais conserve la majorité absolue.

Continuons de faire l'histoire modifier

Le 19 novembre 2023, en vue des Élections fédérales mexicaines de 2024, la coalition est dissoute et refondée sous le nom de Continuons de faire l'histoire. Elle reste composée du Morena, du PT et du PVEM. Claudia Scheinbaum, maire de Mexico et membre du Morena est désignée comme candidate commune à l'élection présidentielle.

Histoire électorale modifier

Élections présidentielles modifier

Élection Candidat Voix % Rang Résultat
2018 Andrés Manuel López Obrador 30 113 483 53,19 1er Élu

Élections législatives modifier

Année Partis et coalition Circonscriptions Listes Total
sièges
+/-
Votes % Sièges +/- Votes % +/- Sièges
2018 Mouvement de régénération nationale (MORENA) 709 840 1,32 8 en diminution 6 20 972 573 38,82 en augmentation 30,00 84 191 en augmentation 156
Parti du travail (PT) 67 429 0,12 0 en stagnation 2 211 753 4,09 en augmentation 1,10 4 61 en augmentation 55
Parti combat social (PES) 54 906 0,10 0 en stagnation 1 353 941 2,51 en diminution 0,98 0 56 en augmentation 48
Candidats communs MORENA-PT-PES 23 513 132 44,08 212[a] Nv.
Total coalition Ensemble, nous ferons l'histoire 24 345 307 45,18 220 en augmentation 204 24 538 267 45,42 Nv. 88 308 en augmentation 259
2021 Mouvement de régénération nationale (MORENA) 6 571 127 13,92 64 en augmentation 56 16 759 917 35,30 en diminution 3,52 76 198 en augmentation 7
Parti vert écologiste du Mexique (PVEM) 992 320 2,10 1 en augmentation 1 2 670 997 5,62 en augmentation 0,63 12 43 en augmentation 27
Parti du travail (PT) 538 832 1,14 0 en stagnation 1 594 828 3,36 en diminution 0,73 7 37 en diminution 24
Candidats communs MORENA-PT-PVEM 12 802 391 27,12 118[b] en diminution 91
Total coalition Ensemble, nous faisons l'histoire 20 904 670 44,28 183 en diminution 37 21 025 742 44,28 en diminution 1,14 95 278 en diminution 30

Sénatoriales modifier

Année Partis et coalitions Circonscriptions Listes Total
sièges
+/-
Votes % Sièges +/- Votes % +/- Sièges
2018 Mouvement de régénération nationale (MORENA) 661 068 1,23 2 en augmentation 2 21 261 577 39,14 Nv. 13 55 en augmentation 55
Parti du travail (PT) 51 260 0,09 0 en diminution 2 2 164 442 3,98 en diminution 0,95 1 6 en augmentation 2
Parti combat social (PES) 28 878 0,05 0 en stagnation 1 320 559 2,43 Nv. 0 8 en augmentation 8
Candidats communs MORENA-PT-PES 23 754 422 44,08 53[c] Nv.
Total coalition Ensemble, nous ferons l'histoire 24 495 628 45,46 55 en augmentation 55 24 746 578 45,56 Nv. 14 69 en augmentation 69

Notes et références modifier

  1. Thomas Cantaloube, « Avec l'élection de López-Obrador, un espoir de gauche au Mexique », sur Mediapart, (consulté le )
  2. François Bougon, Ludovic Lamant, « Hélène Combes: «Le Mexique ne pourra être plus égalitaire sans une vraie réforme fiscale» », sur Mediapart, (consulté le )
  3. Luis Alberto Reygada, « Qui décide vraiment au Mexique ? », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
  4. Luis Alberto Reygada, « Qui décide vraiment au Mexique ? », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
  5. Luis Alberto Reygada, « Qui décide vraiment au Mexique ? », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
  6. « Présidentielle au Mexique : le bilan d’Andrés Manuel López Obrador en trois questions », sur Courrier international, (consulté le )
  7. « Au Mexique, Claudia Sheinbaum mise sur l’héritage d’« AMLO », l’écologie et le féminisme pour lancer sa campagne présidentielle », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Luis Alberto Reygada, « Qui décide vraiment au Mexique ? », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
  9. Luis Alberto Reygada, « Un train nommé « Maya » », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
  10. Luis Alberto Reygada, « Qui décide vraiment au Mexique ? », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
  11. « Au Mexique, « AMLO » reprend la main sur le secteur de l’électricité, aux dépens des énergies renouvelables privées », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. « Au Mexique, une alternative au canal de Panama creuse son lot de polémiques », sur Courrier international (consulté le )
  13. diego calmard et clément detry, « Avec le rejet d’un nouvel aéroport à Mexico, López Obrador veut en finir avec le «capitalisme de copinage» », sur Mediapart, (consulté le )
  14. « Au Mexique, Claudia Sheinbaum mise sur l’héritage d’« AMLO », l’écologie et le féminisme pour lancer sa campagne présidentielle », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. Luis Alberto Reygada, « Mexico secoue la tutelle américaine », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
  16. Luis Alberto Reygada, « Mexico secoue la tutelle américaine », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
  17. « Comment le président « AMLO » militarise le Mexique », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. Luis Alberto Reygada, « Mexico secoue la tutelle américaine », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
  19. a et b Marie Hibon, « Au Mexique, les méthodes inédites du nouveau président », sur Mediapart, (consulté le )
  20. « Au Mexique, le président « AMLO » est aussi une star de YouTube », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. Luis Alberto Reygada, « Qui décide vraiment au Mexique ? », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
  22. Benjamin Fernandez, « Lutte contre la drogue, une promesse trahie », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
  23. Benjamin Fernandez, « Lutte contre la drogue, une promesse trahie », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
  24. Luis Alberto Reygada, « Qui décide vraiment au Mexique ? », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
  25. « Au Mexique, le plan de reforestation d’« AMLO » est plébiscité par les pauvres mais critiqué par les écologistes », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  26. Luis Alberto Reygada, « Un train nommé « Maya » », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
  27. « Au Mexique, « AMLO » reprend la main sur le secteur de l’électricité, aux dépens des énergies renouvelables privées », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  28. « Au Mexique, Claudia Sheinbaum mise sur l’héritage d’« AMLO », l’écologie et le féminisme pour lancer sa campagne présidentielle », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )


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