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Les tensioactifs gémini

Les tensioactifs gémini sont un type de tensioactifs possèdent deux têtes polaires et deux queues hydrophobe qui sont séparées par un groupement de nature variable^[1] que l'on appelle espaceur. Historiquement cet espaceur était un groupement aromatique^[2]. Un certain nombre de critère doivent être respectés pour appartenir à cette classe de molécule. Les travaux menés par Fredéric M.Mender et Jason S. Keiper^[3]ont démontrés des caractéristiques communes qui permettent de les définir :

Ils possèdent au moins deux têtes polaires et deux chaînes hydrophobes
La nature du bras espaceur peut être court (2 atomes de carbone) ou long (+10 atomes de carbone), il peut être souple (aliphatique) ou rigide (aromatique), polaire ou apolaire.
Les têtes polaires peuvent être chargées (positivement ou négativement) ou neutres.
Les tensio-actifs gémini sont souvent symétriques mais ils peuvent être constitués de têtes polaire différentes^[4].

Propriétés des tensioactifs gémini

Contrairement au tensioactif

Références

↑ (en) F. M. Menger et C. A. Littau, « Gemini-surfactants: synthesis and properties », Journal of the American Chemical Society, vol. 113, n^o 4,‎ février 1991, p. 1451–1452 (ISSN 0002-7863 et 1520-5126, DOI 10.1021/ja00004a077, lire en ligne, consulté le 24 avril 2023)
↑ (en) Raoul Zana, « Dimeric and oligomeric surfactants. Behavior at interfaces and in aqueous solution: a review », Advances in Colloid and Interface Science, vol. 97, n^os 1-3,‎ mars 2002, p. 205–253 (DOI 10.1016/S0001-8686(01)00069-0, lire en ligne, consulté le 24 avril 2023)
↑ Fredric M. Menger et Jason S. Keiper, « Gemini Surfactants », Angewandte Chemie International Edition, vol. 39, n^o 11,‎ 2 juin 2000, p. 1906–1920 (ISSN 1433-7851 et 1521-3773, DOI 10.1002/1521-3773(20000602)39:11<1906::aid-anie1906>3.0.co;2-q, <1906::aid-anie1906>3.0.co;2-q lire en ligne, consulté le 24 avril 2023)
↑ (en) Stanekzai Azimullah, Ck Sudhakar et M Ashish, « Recent Advance in Surfactant Vesicles Niosome for Delivery of Therapeutics and its Application », Research Journal of Pharmacy and Technology, vol. 13, n^o 4,‎ 2020, p. 1997 (ISSN 0974-3618 et 0974-360X, DOI 10.5958/0974-360X.2020.00359.5, lire en ligne, consulté le 24 avril 2023)

[1] (en) F. M. Menger et C. A. Littau, « Gemini-surfactants: synthesis and properties », Journal of the American Chemical Society, vol. 113, n^o 4,‎ février 1991, p. 1451–1452 (ISSN 0002-7863 et 1520-5126, DOI 10.1021/ja00004a077, lire en ligne, consulté le 24 avril 2023)

[2] (en) Raoul Zana, « Dimeric and oligomeric surfactants. Behavior at interfaces and in aqueous solution: a review », Advances in Colloid and Interface Science, vol. 97, n^os 1-3,‎ mars 2002, p. 205–253 (DOI 10.1016/S0001-8686(01)00069-0, lire en ligne, consulté le 24 avril 2023)

[3] Fredric M. Menger et Jason S. Keiper, « Gemini Surfactants », Angewandte Chemie International Edition, vol. 39, n^o 11,‎ 2 juin 2000, p. 1906–1920 (ISSN 1433-7851 et 1521-3773, DOI 10.1002/1521-3773(20000602)39:11<1906::aid-anie1906>3.0.co;2-q, <1906::aid-anie1906>3.0.co;2-q lire en ligne, consulté le 24 avril 2023)

[4] (en) Stanekzai Azimullah, Ck Sudhakar et M Ashish, « Recent Advance in Surfactant Vesicles Niosome for Delivery of Therapeutics and its Application », Research Journal of Pharmacy and Technology, vol. 13, n^o 4,‎ 2020, p. 1997 (ISSN 0974-3618 et 0974-360X, DOI 10.5958/0974-360X.2020.00359.5, lire en ligne, consulté le 24 avril 2023)

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