Utilisateur:Guardate/Brouillon

                              JACQUES BECK, SCULPTEUR, ARCHITECTE-PAYSAGISTE
                            CREATEUR DE LA SCULPTURE POLYMORPHE DITE MULTISCULPTURE

Jacques Beck est un personnage et une belle âme. Il éprouve un même respect pour les animaux, les végétaux, les minéraux et les humains. Il est franc, mais timide, solide, mais émotif. Ses yeux verts expriment toutes ses émotions, qui s'étalent sur une palette variable, avec une constante, la bonté. Les mystères de la nature l'intéressent depuis tout petit. Il admirait déjà les mains calleuses des jardiniers, le geste de l'artisan, la qualité des outils, la force de la création. Très jeune, son talent a été décelé par le maître Cyril Van de Fonteyne, qui maîtrise l'art du bois. Observation, toucher, premier pas, premières découvertes, le bois le conquiert. Avec son professeur, il apprend les rosaces et les fenêtrages gothiques, les courbes exactes, précises, l'exigence du geste juste, la concentration. Les ciseaux le fascinent. Un manche doux, une lame tranchante.

Si pendant des années, il s'éloigne de la sculpture, c'est parce que l'art ne nourrit pas son homme. Plus exactement devrait-on dire "ne nourrit plus son homme", les mécènes n'existent plus. Mais, il ne quittera jamais l'art. Le jardin n'est pas la nature. Lui-aussi se sculpte, se construit. Et les mains du vieux jardinier sont restées gravées dans la mémoire de Jacques Beck. Il travaillera d'abord à la dure: même s'il élabore déjà des plans, il se mouille la chemise avec ses ouvriers. Il plante, il taille. Il grimpe dans les arbres. Sa souplesse et son équilibre l'aident. Il se plante la tronçonneuse dans un genou, l'après-midi, il est déjà sur le terrain! Il veut en savoir plus. Les cours de botanique et d'écologie à l'Université lui ouvrent le monde des sciences. Il connaît largement la flore européenne en latin. Tant de connaissances demande un partage. Il devient enseignant pour former les architectes-paysagistes. Et comme il est doué, il donne rapidement le cours principal, celui de projets. Combien de projets hésitants sont passés entre ses mains! Il encourage son monde en notant les améliorations en rouge et les défauts en noir. Les étudiants le savent sévère, mais juste, même si de grosses gouttes perlent sur leur front les soirs de charrette, juste avant de rentrer leurs projets!

Un jour, il achète des "barres" de petit granit pour des travaux. Elles lui parlent. Il découvre, en farfouillant dans ses étagères, une soupape de voiture, qu'il aiguise. Il détient aussi quelques burins de deuxième qualité. Inspiré, il brandit ses outils de fortune et il façonne une charmante sculpture triangulaire, mais aux bords arrondis, avec un soleil au milieu! Toute la minutie qu'il met au ponçage, la rend brillante et douce au toucher. Il quitte l'enseignement. Il veut devenir sculpteur sur pierre et sur marbre! En excellent perfectionniste, il va visiter le Musée de la pierre et il discute, très intéressé, avec le directeur du centre de recherche, docteur en géologie. Il se rend chez un tailleur de pierre, qui l'accepte parmi ses élèves, entre lesquels se trouve un magnifique Compagnon du Tour de France. Là, on ne pratique pas la sculpture. On apprend à tailler, le travail à la pointe, ciseler, utiliser la gradine, la boucharde, ... Des heures penchés sur son travail avec un enseignant exigeant! Une école parfaite! Dans son atelier, Jacques Beck sculpte et les morceaux de pierre accumulées devant chez lui attendent ses mains expertes. Il fait un stage à Pieve, chez le remarquable sculpteur italien baroque, Amilcare da Pieve. Avec le rythme du tac tac... tac du marteau sur l'outil, ils travaillent ensemble le marbre de Carrare, pendant qu'Amilcare, l'ami de longtemps, laisse tomber quelques secrets. Cette fois, Jacques est lancé! Il dialogue avec la pierre et le marbre. Ils lui disent ce qu'ils attendent de lui. Il respecte leurs demandes et il crée le vide. Il nous l'apprend: au contraire du modelage pour lequel on ajoute de la terre, la sculpture crée du vide. Le sculpteur n'a pas droit à l'erreur. Un éclat enlevé l'est définitivement. Nous l'avons compris: il s'agit donc d'un travail de précision, de calme, de minutie, de patience. Parfois, la pierre se rebelle. La même longueur d'ondes ne les réunit pas à ce moment-là. Le sculpteur s'éloigne momentanément. Il reviendra au bon moment. Très vite, Jacques Beck est sollicité pour des expositions: Les Ecuries de Waterloo, la cristallerie du Val Saint Lambert, Paris, l'Italie, ... Avec son épouse Francesca, il organise des expositions chez l'habitant dans le chemin où ils ont une maison. Le public est bien au rendez-vous. Il aime voir oeuvrer le sculpteur. Les amateurs prennent l'habitude de venir en son atelier pour s'offrir une pièce. Il expose aussi le marbre noir de Mazy, seul noir au monde, le marbre rouge utilisé dans les salles de Versailles, ... Il aime les pierres dures parce qu'elles ne se donnent pas avec facilité et parce que, paradoxalement en apparence, elles sont très fragiles et qu'il faut donc du doigté pour les approcher. Jacques Beck est un spécialiste du poli miroir, qui laisse ses doigts tout écorchés. Mais, il apprécie le contraste entre la pierre brute, la pierre travaillée, la pierre élaborée, la pierre brillantissime.

Jacques Beck est le créateur du concept de sculpture polymorphe ou multisculpture. Il en détient la propriété intellectuelle. Un film a été réalisé à ce sujet: https://www.youtube.com/watch?v=q1XkHBsVtEs et www.youtube.com/watch?v=g5uy6YaXDBQ.(avec l'autorisation de Graziano Moramarco) Des articles de presse sont sortis. En quelques mots, parce que tout est expliqué dans le film et d'autres références vous seront données ci-après, la sculpture polymorphe est une oeuvre, qui contient plusieurs sculptures en une. Les différentes faces de la pièces ne sont donc pas sculptées de façon identique. On parlerait alors de l'habituelle ronde-bosse. Dans le cas de la multisculpture, chaque face est taillée de manière différente. Les bases sont donc multiples. L'appui sur chaque base offre une sculpture différente, 4, 5, 6, 7.

Avec ce concept unique, Jacques Beck est devenu membre de la société mondiale Bridges, qui fait le pont entre l'art et les mathématiques. Elle est composée essentiellement de professeurs de mathématiques, d'ingénieurs, d'informaticiens, ... de nombreuses Universités américaines, européennes, asiatiques, africaines.

Bridges organise son congrès chaque année dans une université différente. Jacques Beck a participé pour la première fois à Pécs en Hongrie, où l'architecte Rubik, célèbre inventeur du Rubik's cube, a longuement observé la création. Un exemple de "Coquillage" est resté au Centre culturel de la ville.

Le congrès suivant a eu lieu à Coïmbra au Portugal, en Corée,ensuite à Baltimore, où enseigne un des responsables de Bridges.

Nous confions à votre lecture différentes publications sur la présence de Jacques Beck aux congrès. gallery.bridgesmathart.org/.../2011-bridges.../jafrapo, gatito.be/expo/artistes-exposants/beck-jacques/ (avec l'autorisation du dr Samuel Verbiese)

La Fondation privée Point et Lumière Jacques et Françoise Beck a d'ailleurs été créée pour mettre en évidence la sculpture polymorphe. Ci-dessous, un extrait d'article écrit lors de son ouverture: L'art et les maths

"L'activité première de notre fondation Point et Lumière fut ambitieuse, et réussie, explique Françoise Beck.Nous avons participé à Linéart et fait des expositions. Nous faisons par ailleurs partie la société américaine Bridges. Celle-ci fait le pont entre l'art et les mathématiques. Des professeurs d'universités donnent des conférences lors de son congrès annuel."

Elle ajoute : "Nous travaillons aussi en Italie où nous habitons au moins la moitié de l'année. J'y ai d'ailleurs fait des études universitaires en culture italienne en plus de mes études à l'ULB." 

Culture et philanthropisme

A l'activité artistique de Point et Lumière, Jacques et Françoise Beck en ont ajouté d'autres : la protection des animaux et de la vie végétale, minérale ou humaine, des conseils de lecture et la culture italienne.

Ils mettent aussi sur pied des actions sociales : récoltes de vêtements pour les sans-abri et de nourriture pour les animaux ou encore vente de fruits pour un producteur pénalisé par le blocus russe.

"La culture, c'est aussi la pédagogie du partage"

Quel est le lien entre les activité artistiques et sociales de la fondation ? "Aucun rétorque Françoise. Est-ce nécessaire ? La culture, c'est l'art, le savoir, ...et aussi la pédagogie du partage." (avec l'autorisation de Mr de Ghellinck)

Un article du "Soir" exprime le militantisme pour l'art, de la Fondation privée (en référence au contenu du texte, l'art ne nourrit pas son homme): archives.lesoir.be/-marre-d-8217-etre-des-vaches-a-lait-_t-20110304-019K...