Utilisateur:Harrieta171/Bac à sable/La Baule-Escoublac/Villa

Harrieta171/Bac à sable/La Baule-Escoublac/Villa
Villa La Tyrolienne
Présentation
Destination initiale
Villégiature balnéaire
Style
Dissymétrique médiéval
Architecte
Louis Holt
Propriétaire
Propriété privée
Localisation
Pays
France
Département
Commune
Adresse
21, allée des Mouettes
Accès et transport
Gare
Coordonnées
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La maison dite villa La Tyrolienne est l’une des quinze villas balnéaires répertoriées patrimoine exceptionnel de la commune de La Baule-Escoublac, dans le département français de la Loire-Atlantique. Construite en 1912, par Louis Holt, il s’agit d’une villa de style dissymétrique médiéval située dans le lotissement Hennecart.

Localisation

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La villa est située au 21, allée des Moettes, en retrait des voies au milieu d’un jardin bordé au nord par le 4, allée des Vanneaux, dans le lotissement Hennecart de La Baule-Escoublac ; elle est mitoyenne à l’est[1].

Ce lotissement porte le nom du comte Jules Hennecart, inspecteur de la construction du chemin de fer. Propriétaire de 46 ha de dunes, avec son associé Édouard Darlu, il confie en 1871 la conception du plan d’ensemble à l’architecte Georges Lafont[2], du front de mer jusqu’à l’ancienne gare, alors située à l’emplacement de l’actuel jardin de la Victoire[3]. Le lotissement s’étend de part et d’autre de l’actuelle avenue du Général-De-Gaulle, perpendiculaire à la plage, avec à l’est, le quartier des arbres et à l’ouest, celui des oiseaux[3].

Patrimoine de La Baule-Escoublac

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La zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) de La Baule-Escoublac rassemble 6 871 bâtiments, parmi lesquels 15 villas sont distinguées en patrimoine exceptionnel ; 699 autres sont recensées en patrimoine remarquable à conserver et 1 741 en patrimoine d’accompagnement essentiel[4].

Historique

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Le plan de la villa a été signé le par Louis Holt[1]. Il est consultable dans le fonds Le Gouic[1].

Il s’agit de « la première toiture-terrasse de La Baule »[N 1], construite par les propriétaires des cirages Kiwi[5]. Elle a, depuis sa construction, été profondément transformée pour permettre d’accueillir six appartements[5].

Architecture

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La villa est de type dissymétrique médiéval et se dresse sur trois niveaux, deux étages dominant un rez-de-chaussée sur rez-de-jardin ; elle est couverte d’ardoise et les murs sont en moellons[1]. Une tour demi ronde en avant-corps est percée de trois arcs de pierre en plein cintre et des créneaux ; elle est couverte d’une toiture conique, ouverte par une lucarne[1]. Un retour situé à l’est de la tour est couvert d’une toiture-terrasse en béton, protégée par des créneaux et des merlons. Les créneaux ont été rajoutés à la construction initiale, remplaçant un balcon avec des balustres tournés[5]. L’ensemble est ponctué par une échauguette en bois, à toiture à huit pans[1].

Le rez-de-chaussé est surélevé et est percé par trois baies en plein cintre, séparées par deux colonnes en pierre taillée. Partant du centre de cet ensemble, un escalier en granite mène au jardin[1]. À l’étage, deux fenêtres avec garde-corps en fonte encadrent un blason en mosaïque où apparaissent deux perroquets[1].

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Alain Charles cité par Éric Lescaudron[5].

Références

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  1. a b c d e f g et h Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire la Tyrolienne », sur Patrimoine des pays de la Loire, (consulté le ).
  2. David 1979, p. 16.
  3. a et b Gallicé et Lancien 2016, p. 23.
  4. Gallicé et Lancien 2016, p. 13.
  5. a b c et d Lescaudron 2014, p. 103.

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