Film : L'olivier de Salman

Un iranien de 19 ans, Salman Rezahmani, arrive en France, seul, pour ses études d’histoire. Au début, tout se passe bien, mais, il se rend compte que certaines personnes autours de lui ont peur de son pays et sont même un peu racistes. Sa mère en Iran était française, donc il parle très bien la langue.

Fin de l'histoire

Alors que Salman progresse dans l'année, il tombe amoureux de Manon, qui elle est avec Antoine. Même si parfois on se moque un peu de lui, en raison de son origie, il "intègre" la "bande d'amis", de Manon, Antoine, Augustin et Elina. Vite, il se sent bien et il ne reçoit plus de moquerie. Mais parfois, c'est pour des rendez-vous à la banque ou autres qu'il ressent une petite gêne par rapport à ses origines.

Personnages :

  • Armen Dzigharkanian (ami)
  • Manon Rebant (petite amie)
  • Mortéza Rezahmani (père)
  • Shirinée Moshahberdi (cousine)
  • Antoine Delaraîche (ami de Manon et de Salman plus tard)
  • Augustin Ternier (ami d'Antoine)
  • Elina Margot (petit ami d'Augustin)
  • Orhan Kerçinkapı (ami)
  • Doryan Moshahberdi (cousin de 7 ans).

Scène 1 : Après la présentation du narrateur de l’auteur, voici la première scène, après l’inscription à l’université. Salman est assis sur un banc de l’établissement après être sortit du bureau juste à côté dans lequel il s’est inscrit, son sac sur ses jambes, seul. Soudain, quelqu’un arrive, de son âge.

L’étudiant : - T’es nouveau ?

Salman : - Oui, je viens d’arriver aujourd’hui…

-Tant mieux pour toi, c’est cool les cours ici

-Euh… Tu sais quand ça commence ?

-C’est demain, aujourd’hui, c’est pour les dernières inscriptions, comme toi je crois.

-Et… Toi aussi tu vas étudier l’histoire ?

-Bah ouais, mais je sais pas si on sera dans le même groupe…

-Oui, je sais pas trop comment ça va se passer.

-Bof… Tranquille.

-Au fait, comment tu t’appelles ?

-Armen, et toi ?

-Eh, un arménien ! Moi je suis iranien, mon nom c’est Salman ! (les deux étudiants se serrent chaleureusement la main)

-Mais tu viens d’Iran là ?

-Ouais, c’est mes parents qui m’ont envoyé.

-P’tain, tu parles bien français !

-C’est normal, ma mère est française…

-D'accord.

-Et toi, tu viens d’Arménie ?

-Mon père est arménien, mais sinon, je suis allé seulement un fois en Arménie, donc non, je viens pas de là-bas !

-J’aime bien Armen comme prénom, c’est sympa.

-Bah ces pour les Armens… (ils rigolent)

-Je suis content de connaître quelqu’un au moins, sinon, j’aurais été perdu.

-C’est Clair….

-Et ton nom de famille, c'est quoi ?

-Dzigharkanian

-Ah ouais c’est arménien ça…

-Et toi ?

-Rezahmani

-Okay, je vois, c'est Iranien ça.

-Putain, j’ai quitté l’Iran, ça change.

-Bah là-bas les femmes sont voilées, y’a pas beaucoup d’animation…

-Si, quand même un p’tit peu…

-Ouais mais ça peut pas être comme en France !

-C’est dommage. Au moins, ici, les femmes elles font ce qu’elles veulent.

-Wa ! Génial ! Un iranien dans les droits de la femme !

-Y’en a pas mal en fait en Iran des gens comme ça.

-Tant mieux

-Par contre le président, là, je le supporte pas !

-C’est clair. (cour silence)

-C’est génial, ici.

-Et on peut profiter des femmes !

-Ouais, mais faut pas faire n’importe quoi non plus ! (ils se mettent à rigoler) Nan, c'est bon, ça va.

-Ouais…

-T’as un portable ?

-Ouais, et toi ?

-Bien sûr…

-Ah, en Iran c’est possible !

-Mais tu sais les Iraniens sont comme toi, ils veulent sortir, ils sont comme les français : portable, copines, copains, jte jure !

-Quand même !

-Bah ouais sinon, ça serait pas vivable… Y’a pas que la bombe atomique que Ahmadinejad veut avoir en Iran !

-J’suis sûr que y’a des trucs biens !

-Ouais. D’ailleurs, dans mon pays, mon meilleur ami était arménien ! Il s’appelait Kegham Erzakian.

-Toujours en Ian nos prénom !

-Comme ça on reconnaît. (un cours silence pendant lequel Salman prend la tête entre ses mains).

-(Armen) : Y’a quoi ?

-Bah… L’iran, ça m’manque !

-Ahh…. Désolé…

-Non c’est pas grave, ça va.

-T’es sûr ?

-Oui, oui.

-Au fait, tu viens de la capitale ?

-Ouais, mon père, Mortéza Rezahmani , est prof de persan en université, et ma mère, bah elle fait rien.

-T’inquiète je sais.

-Mon père désire qu’elle fasse ce qu’elle veut… Mais c’est pas forcément possible.

-Il est croyant ton père ?

-Non, en plus il est pour les droits de la femme !

-C’est bien, et toi non, tu crois pas  ?

-Non, non, non ! Jamais de la vie ! (cour silence, Salman reprend)

-Et tes parents  ? (il fait un sourire)

-Bah moi, mes parents sont tout les deux profs… dans un lycée.

-D’accord (long silence)

-Bon, bah à bientôt Salman, je dois rentrer chez moi !

-Ouais, salut.

Salman resta là quelques minutes, puis s’en alla de l’université pour rentrer dans son studio.

Au début, musique iranienne, à, la fin, musique de Brouwer. Ils sont dans un couloir du rez de chausser. Qqs personnes qui passent. Juste après qu’il soit parti, le bureau duquel il s’était inscrit s’ouvrit, et une femme en sortit. Il n’y avait plus personne dans le couloir, alors qu’elle vit sur le banc sur lequel s’était assis Salman un papier écrit en persan. Elle le ramassa, en se doutant que celui-ci appartenait à l’étudiant iranien. Elle le mit dans son bureau.

Scène 2 : Premier cours, et premiers coups