Utilisateur:Helgi Ascan/Brouillon

Louis de Benoist, né le 30 août 1882 à Thonne-les-Prés (Meuse), mort le 30 novembre 1957 à Paris (XVIe), est un directeur local du Canal de Suez. Il crée le premier Comité de la France Libre, est le délégué du général de Gaulle pour L'Egypte et en devient ministre plénipotentiaire en août 1944.

Fichier:ISMAILIA - BARON LOUIS DE BENOIST MAKING HIS SPEECH AT FRENCH SHOW

Biographie modifier

Maréchal des logis en novembre 1914, il quitte volontairement une formation de l'arrière pour le front. Il combat à Langenfeldkopf (Voges) et y est blessé par trois balles respectivement à la cuisse, au bras, et à l'épaule gauche. Sous lieutenant en mai 1915, il est atteint à Hartmannswillerkopf par un éclat d'obus à la tête. Prisonnier, lieutenant de cavalerie le 30 mars 1918, il aurait fait quatre tentatives d'évasion[1].

De retour à la vie civile, il franchit tous les échelons de la compagnie du Canal de Suez jusqu'à devenir en 1929 agent supérieur[2] résident au Caire[3].

1940

La rapide défaite française de juin 1940 et l'armistice avec l'Allemagne nazie qui s'en suivit créent une situation de tension avec l'Angleterre[4]. Louis de Benoist est mis sous étroite surveillance britannique[5].

Sans avoir pu entendre l'appel du 18 juin, le 20, le président Lebrun, les généraux Weygand[6], Noguès au Maroc, Mittelhauser commandant des opérations en Méditerranée Orientale, Legentilhomme à Djibouti, le résident général de la France en Tunisie Peyrouton et l'ambassadeur de Grande-Bretagne en Egypte reçoivent un message : la guerre continue pour les français du Caire.

« La colonie française du Caire adresse son plus vibrant témoignage d’admiration à nos armées qui, combattant avec une héroïque vaillance contre un ennemi supérieur en nombre et disposant de moyens mécaniques écrasants, ont grandi notre patrimoine d’honneur national. Quel que soit le trouble qu’entraînent une grande bataille perdue et l’invasion ennemie de la France métropolitaine, quelles que soient les souffrances qu’endurent déjà et qui menacent plus encore tous nos malheureux réfugiés, parmi lesquels se trouvent des femmes, des enfants et des parents de Français du Caire, transiger avec l’honneur, avec la parole donnée à nos Alliés, compromettre la cause commune et l’avenir de la France serait une impossibilité française. Contre une telle transaction s’élèvent les Français du Caire, résolus aux pires sacrifices et décidés à continuer une lutte qui n’est pas sans espoir. « Le territoire de la France fut-il totalement envahi, la lutte doit continuer par l’empire français, à côté de nos fidèles Alliés britanniques, jusqu’à la victoire finale ». La colonie française du Caire met avec enthousiasme et avec la plus ferme résolution, tous ses biens, toutes ses forces au service de la France[7]. »

La réponse de Beyrouth du général Mittelhauser est connue : « L'armée et la colonie française du Levant sont d'accord avec les signataires de votre message. » Il s'incline pourtant peu après[8].

Ayant pris connaissance de la résistance de de Gaulle à Londres, Louis le contacte aussitôt par l'ambassade britannique bien qu'il ne fasse pas l'unanimité au Caire par manque de notoriété. Louis lui télégramme le 6 juillet la composition du premier Comité de la France Libre[9] en Egypte. De Gaulle répond le lendemain par le même intermédiaire, l'ambassadeur Miles Lampson, et donne ses premières instructions en six points au Comité.

Après un court télégramme de détail du 22 juillet, de Gaulle envoie le 24 une lettre de politique générale au baron de Benoist. Ses buts sont la libération du territoire national, la défense de l'Empire, le rétablissement des libertés nationales. Il fait état des relations avec l'Angleterre et affirme avoir des milliers de combattants toutes armes confondues sous ses ordres. Louis, toujours en juillet, rencontre le lieutenant de vaisseau Honoré d'Estienne d'Ovres et aide au passage en Egypte des 350 hommes du 1 er Bataillon d'Infanterie de Marine dirigé par le capitaine Lorotte[10] de concert avec le capitaine Robert, chef des forces françaises en Egypte.

Le 25 août, alors que le ministre de la France au Caire et le corps consulaire ne sont pas prêt à rejoindre la résistance, se déroule la remise du drapeau français à ce 1er BIM, arrivé de Chypre en présence de la presse, de la radio et de Sir Lampson. Louis déclare à cette occasion :

« Ce drapeau n'est pas seulement, en effet, le symbole de notre chère patrie-hélas-mutilée ; il signifie aussi que vous n'avez pas voulu céder, que libres de combattre, vous n'avez pas accepté la défaite et que vous continuerez à côté de nos amis Anglais jusqu'au succès final. »

D'autres troupes suivront ce premier ralliement.

A propos du Canal de Suez, Louis dit « Nous agissons en totale indépendance sans la moindre suggestion émanant de Vichy[11]. »

Le Comité de la France Libre, très concrètement, acceuille les troupes, leurs familles, s'occupe du ravitaillement, des malades, des blessés[12]. Il dispose d'une émission radio quotidienne et commémore les fêtes[13]. Sur le plan diplomatique, le Comité et son président soutiennent l'action des généraux de Gaulle et Catroux[14], délégué aux affaires du Moyen-Orient. Le soutien peut-être d'ordre financier[15]. La brochure Le mouvement de la France Libre tel qu'il apparaît aujourd'hui sort au mois d'octobre.

1941

De Gaulle est l'hôte du Comité au moins du 3 au 15 avril 1941. Il loge dans une villa du Caire en face de l'ambassade britannique[16]. Il se montre très satisfait de l'activité du Comité, du baron de Benoist et du général Catroux[17].

Dans une lettre datée du 2 juillet au Caire adressée à Louis, il réquisitionne une certain nombre d'officiers et de soldats relevant du Canal après avis de ce dernier, pour faire face aux obligations du Levant[18]. Puis, deux jour plus tard, il le désigne comme son représentant pour l'Egypte. Louis reste au sein du Comité national français, qui est la nouvelle appellation, comme délégué.

Le 16 septembre, dans un télégramme envoyé par le général, leurs vues concordent sur la question syrienne suite au discours de Churchill. Pour autant, il n'encourage pas les contacts locaux avec l'ambassadeur britannique. Il clarifie, début décembre, au niveau international la position française en Syrie et au Liban, en informe Catroux et Louis de Benoist : ces pays sont indépendants, souverains mais restent sous autorité du haut commissaire de France pour la durée du conflit[19].

La dépêche du 27 décembre 1941, s'adressant aux même interlocuteurs, fait état de la politique contre-productive des USA dans leur lutte contre les Allemands et de divergences d'opinion sur l'avenir de l'Empire français.

1942

Le 14 janvier il perd par décret la nationalité française et la légion d'honneur[20]

Le 11 juillet 1942, alors que l'offensive de Rommel bat son plein après le contretemps français de Bir Hakeim, Catroux et Louis de Benoist reçoivent un télégramme « très secret ». Si Alexandrie est menacée et que la « force X », la flotte française[21] mouillant dans ce port, ne se retire pas, les navires devront être pris de force. Churhill n'est bien sûr pas tenu au courant. La victoire anglaise de El Alamein permet de stopper le renard du désert.

Fin octobre, de Gaulle semble s'excuser auprès de Moustapha el-Nahhas Pacha, premier ministre d'Egypte, de n'avoir pu le rencontrer, l'assure « de la vive amitié que les siècles ont forgé » et envoie Louis a sa rencontre. « Vous trouverez en lui un représentant de nos vues qui sera toujours heureux et honoré de s'entretenir avec vous de toutes les questions touchant aux intérêts qui unissent nos deux pays »

La revue Les documents publiées par la France Combattante du 1er novembre 1942 annonce la création d'un Comité des Intérêts Culturels français dans le Proche-Orient cofondé par le général Catroux et le baron de Benoist. Il fait suite aux Editions Françaises Scolaires et littéraire ainsi qu'à la société les  « Lettres Françaises » qui publie par exemple l'histoire d'un petit français 1939-1942. Comprenant deux sections, celle du Caire et celle de Beyrouth, son rôle est de choisir les livres à éditer et de déterminer leur tirage. Le Comité souhaite par ce biais maintenir l'aura de la culture française et conforter la légitimité de la France gaullienne.

Le même numéro des Documents dans son article Egypte, la ligue des Droits de l'homme prie Louis de Benoist de transmettre ses remerciements au clergé français qui s'oppose à la politique juive de Vichy.

1943

Le 18 mars 1943 dans un télégramme « secret » de Gaulle demande à son délégué des informations « par son canal sur le réel état moral du commandement, des cadres et des troupes de la Force L (…) vis-à-vis des autorités actuelles d'Afrique du Nord et vis-à-vis de nos alliés britanniques ».

Par le message du 7 avril, de même nature que le précédent, adressé à de Benoist, aux généraux de Larminat et Leclerc de même qu'à quelques gouverneurs de l'Empire, de Gaulle informe qu'il n'a pas pu inspecter ses troupes en Lybie. Aussi, son voyage à Alger lui est quasiment impossible en raison de l'opposition américaine à laquelle Eisenhower fait suite[22]. L'union de l'Empire et l'indépendance de la France lui semblent en danger. La cohésion est plus que jamais nécessaire.

1944

La double responsabilité du baron Louis de Benoist en tant que directeur du canal de Suez et délégué du Comité Français de Libération Nationale[23]semble faire naître de la jalousie et des critiques que de Gaulle balaie dans sa lettre du 8 avril 1944. « Je n'ai pas besoin de vous dire que, pour ma part, je n'ai jamais attaché d'importance à ces critiques. »

Le Gouvernement provisoire de la République Française, crée peu avant le débarquement, reconnaît les efforts de Louis de Benoist et le nomme en août 1944 ministre plénipotentiaire pour l'Egypte[24].

Après la guerre, Louis dirige l'association des anciens combattants des Français Libres d'Egypte[25].

Mentions modifier

-Cité à l'armée :  « modèle de courage et de sang froid. Blessé à deux reprises en partant en avant de ses hommes sous un feu violent, n'a cessé d'être pendant 4 jours passés avec son détachement à l'intérieur des lignes ennemies (...)»

-« M de Benoist était civil sans attache avec le gouvernement français ; coupé de Paris il allait avoir sur les bras tous les intérêts de sa compagnie, dans la zone du canal où les britanniques se comportaient déjà en maîtres ; il supportait de grandes responsabilités auxquelles il devait savoir mieux que personne comment faire face ; à tout prendre il se trouvait heureux que ses sentiments personnels et les intérêts de sa grande société concordassent ; il était libre. » Amiral René-Emile Godfroy, L'aventure de la force X à Alexandrie, Plon, 1953, page 106

- « Il a mis à son service (France Libre en Egypte) l'autorité que lui conféraient sa situation sociale, son expérience des affaires et sa parfaite connaissance du clavier égyptien. Par son adresse, les questions administratives et les affaires de caractère diplomatique ont pu être conduites à leur terme, en dépit des obstacles (…) Général Georges Catroux, Dans la bataille de la Méditerranée, Julliard, 1950, page 38

- « A notre délégation du Caire, je prie contact avec l'importante colonie française d'Egypte. Le baron de Benoist y représentait dignement la France. Grâce à lui, que secondaient le baron de Vaux, René Filliol et George Gorse, nos intérêts, culturels, religieux, économiques, trouvaient un soutien efficace, en attendant que le gouvernement égyptien reconnût le Comité national français. La presse et la radio recevaient de notre délégué toutes indications utiles. La plupart des français se tenaient moralement rassemblés autour de lui. En même temps, M de Benoist, que nous ne laissions pas d'appuyer fortement de Londres, parvenait à maintenir aux services du Canal de Suez leur caractère français, bien que l'amirauté britannique les eût volontiers pris sous sa propre coupe. » Charles de Gaulle, Mémoires de guerre, page 279

Décorations modifier

  • Croix de guerre 1914-18 (base Leonore)
  • Croix de guerre 1939-45 (Etat présent de la noblesse belge)
  • Chevalier de la Légion d'honneur par décret du 26 /02/1921 à compter du 16 juin 1920
  • Déchu de la nationalité française et de la Légion d'honneur, Journal Officiel du 16 janvier 1942
  • Médaille de la résistance remise par le général de Gaulle
  • Officier de la Légion d'honneur décret du 15/01/11947
  • Commandeur de la Légion d'honneur par décret le 28/11/1957 remise par général Catroux
  • Officier de l'ordre de Leopold (Etat présent de la noblesse belge)
  • Grand Officier de l'ordre du Nil en 1935 (bulletin Le Canal de Suez n°2056 du 15/04/1935)

Blason de la famille modifier

le blason
de Benoist
  • Armes : Écartelé aux 1 et 4 d'azur, à la bande d'or, accompagnée en chef d'une étoile à six raies d'or et d'un croissant du même en pointe; aux 2 et 3 d'argent, chargé de fleurs de lys d'azur sans nombre.
  • Supports : Deux lions d'or au naturel, tenant chacun une bandrole: celle de dextre aux armes des 1 et 4e quartiers; celle de sénestre aux armes des 2 et 3e quartiers.
  • Timbre : Couronne des Pays-Bas autrichiens: tortil de baron portant des perles sur le bord, sans tiges.

Notes modifier

  1. D'après le général Catroux dans La Revue de la France Libre de janvier 1958
  2. Et ceci jusqu'en 1948. http://www.worldstatesmen.org/Egypt.html
  3. Notons qu'il existe une parenté entre les de Benoist et la famille Vogué. Le marquis de Vogué préside alors le Canal. De même, Victor de Benoist, le grand-père de Louis, et Ferdinand de Lesseps fréquentaient le salon de madame de Beaulaincourt sous le Second Empire d'après la princesse Julie Bonaparte, marquise de Roccagiovine et son temps, Mémoires inédits 1853-1870, pp. 450-451
  4. Sur la question des relations franco-anglaises voir dans la Revue de la France Libre de mars 1955 l'article « Marine marchande et FNFI au Canal de Suez. »
  5. Caroline Piquet, Histoire du canal de Suez, Paris, Perrin, 2009 p.195
  6. Weygand avait été reçu en 1939 au Caire par Louis de Benoist et le ministre plénitotentiaire de Witasse.
  7. Documents diplomatiques français 1940 (11 juillet-30 décembre), ministère des affaires étrangères et européennes, 2009, p. 313
  8. Le général Legentilhomme, par contre, rallie Londres.
  9. Le 24 juillet, date de la première assemblée, le bureau est formé, en dehors de son initiateur, du colonel de Larminat venant de Beyrouth, R.P Carrière, Georges Gorse, Victor Zagdoun, Roland et Raoul Boniteau, du docteur J. Mala-tre. Revue de la France Libre (juin 1950) n°29, Les comités de la France Libre au Canada et en Egypte. Peu après, s'y intègrent Minost et Wiet.
  10. François Broche, Epopée de la France Libre 1940-1946, Pygmalion, Paris, 2000 p.135
  11. « We are acting with total independance of any suggestions emanating from Vichy » declared Baron Louis de Benoist » Sarasota Herald Tribune du 20 Octobre 1940, p.10 No axis craft use Suez Canal
  12. « Nos blessés furent répartis dans un hôpital de tentes, très confortable à Ismaîlia-et découvrirent le choc de deux civilisations dont l'anglaise et sa cuisine leur était inconnues. Le moral de nos blessés pratiquement tous remis de leurs infections remonta quand le thé anglais fut remplacé par du vin rouge débloqué par le Baron de Benoist » Edward Mawas, Des asticots et des hommes p.85 de l'histoire des sciences médicales, tome XXXVIII
  13.  Für den gewöhnlichen Mann in der Strasse waren es jedoch Gesandtschaften und Konsulate der «France Libre», welche offiziell die politischen Feiertage Frankreichs feierten. Im weiteren wurde im Radio Kairo der «France Libre» zu Propaganda-Zwecken eine Viertelstunde gewährt. » Documents Diplomatiques Suisses, 1943, Le Chargé d'Affaire de Suisse au Caire, A. Brunner, au département politique, p.1252
  14. La première rencontre a lieu chez Louis le 27 septembre pour prendre discrètement contacte avec le commandant Des Essars. L'armée française et les Etats du Levant : 1936-1946 par Maurice Albord
  15. « Baron Louis de Benoist, a director of the Suez Canal, has presented the greek Minister in Cairo with 500 Livres for the war fund on behalf of the compagny, mid 75 livres for the Red Cross » The Argus (Melburne) du 30 nov 1940, More gains by the greeks
  16. Il s'agirait de l'actuelle Banque du Caire et de Paris.
  17. Discours de l'Ewart Memorial hall du Caire le 5 avril, déclaration à Pierre Jeannnerat du 15 avril 1941
  18. Sur la menace allemande et les opérations militaires http://www.lesclesdumoyenorient.com/Guerre-du-Levant-8-juin-11-juillet.html
  19. La rivalité des alliés est une constante au Levant. La note 121 p. 313 de Selim Takla 1895-1945 : une contribution à l'indépendance du Liban par Gérard Khoury dit « (…) Alfred Naccache, qui a pris la tête de l'opposition au Liban, est en séjour privé au Caire, et il s'emploie à démontrer au près des services de la délégation française que Riad El-Solh n 'a aucun soutien britannique, contrairement à l'équipe des constitutionnels, CF, Baron de Benoist, délégué du CFLN en Egypte à Massigli, le 11 janvier 1944, MAE Paris, Guerre 1939-1945, Alger N°1012 »
  20. Ce qui confirme selon René cassin à de Gaulle «ses considérables mérites et sa grande authorité » René cassin and Human Rights : from the Great War to the Universal Declaration de Jay Winter et Antoine Prost p.154, note de bas de page 61.
  21. Elle est constituée du cuirassé Lorraine, des croiseurs Duquesne, Tourville, Suffren, Duguay-Trouin, des torpilleurs Fortuné, Forbin, Basque et du sous marin Protée. Suite à un accord empirique franco-anglais, visant à éviter un autre Mers el Kebir, la flotte a alors un équipage réduit et des soutes quasi vides.
  22. Le 30 mai 1943 de Gaulle se rend malgré tout à Alger dans le plus grand secret pour s'allier à Giraud.
  23. Né de la fusion du CNF et de l'administration d'Alger.
  24. Il existe un brouillon de lettre de félicitation du 2 octobre de l'écrivain Fernand Leprette dans le fond de la bibliothèque Sainte Geneviève. F. Leprette a participé au Comité des Intérêts Culturels Français dans le Proche-Orient au Caire.
  25. Sur cette association, voir l'article paru dans France Libre n°40 (juillet 1951) : En Egypte, les sections de la Zone du Canal continuent l'oeuvre du Comité National Français.

Membre modifier

Association des amis des églises et de l'art coptes (bulletin de 1936)

Références modifier

Dictionnaire de la France Libre sous la direction de François Broche, 2010, Robert Laffont

Lettres, notes et carnets par Charles de Gaulle