Utilisateur:HugoRoth/Brouillon


Compagnie Mémoires Vives

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Histoire et identité

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Créée en 2006 à l’initiative d’artistes, réalisateurs, historiens, travailleurs sociaux, acteurs culturels d’ici et d’ailleurs, d’horizons et d’origines diverses, la compagnie Mémoires Vives s’est donnée pour objectif de produire et diffuser des spectacles vivants traitant de l’histoire des territoires et des habitants, de l’histoire des immigrations, de la mémoire collective.

Pluridisciplinaires, inscrits dans le champ des Cultures Urbaines, les différents projets de la Compagnie sont autant d’espaces, d’instants, de croisements artistiques et culturels. Artistiquement la démarche consacre le métissage, la rencontre positive et constructive des cultures, des esthétiques. Les différents projets mettent en synergie la diversité des formes, croisent les horizons, revisitent et questionnent les traditions, les patrimoines, valorisent les émergences et suscitent le renouvellement.

Répertoire
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A NOS MORTS…

FOLIES-COLONIES

SAMUDARIPEN

BEAUTIFUL DJAZAÏR

KERAKOUM « STRASBOURG, MARSEILLE, ALGER »

PARMI N(V)OUS

ÇA HANDI LONG

QUAND NOS LUTTES AURONT DES ELLES

À Nos Morts...

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« A NOS MORTS … » un fragment d’histoire, Celle de ses soldats, sénégalais, maliens, ivoiriens, burkinabé, malgaches, marocains, algériens, tunisiens, indochinois, antillais, camerounais, tchadien, … « indigènes », raflés ou engagés volontaires. C’est au travers d’évènements emblématiques comme la bataille du Chemin des Dames en 17 et ses sacrifiés de Craonne, de parcours héroïques comme celui d’Hady Bah, tirailleur guinéen devenu chef d’un réseau de résistants en 41, que le spectacle met en perspective le sacrifice de ces soldats des colonies « A NOS MORTS … » nous raconte également le groupe Manouchian et des dizaines de nationalités, de toutes les confessions qui se sont engagées dans les nombreux réseaux de la résistance française.

« A NOS MORTS … » nous parle enfin de ces femmes, ouvrières, résistantes, soldates. « A NOS MORTS … » nous raconte celles et ceux que l’on ne connaît que trop peu et qui pourtant ont été, au côté de toutes les forces combattantes, souvent devant elles, les défenseurs, les garants de notre liberté.

C’est encore l’histoire d’une rencontre … celle du Hip-hop avec l’Histoire, celle de ces artistes avec la mémoire enfouie des tirailleurs, de ces soldats des colonies, venus d’ailleurs défendre et libérer la « Mère Patrie » … en 14-18 … en 39-45 … Rencontre entre la descendance et les ancêtres … Cette volonté de participer aux prémices d’une mémoire collective, de rendre hommage aux sacrifices de ces hommes et femmes, de rendre compte de leur contribution pour notre liberté est le fondement, le ciment du projet « A NOS MORTS … », du spectacle, de l’album, …

Cette conscience d’être redevable à ce tirailleur en chéchia, cet « indigène » des colonies, d’une part de ce que nous sommes, nous nous devons de la transmettre avec nos « armes », nos arts … C’est redonner au Rap, au Hip-hop, ses lettres de noblesse ; c’est l’honorer que d’en faire le témoin de l’histoire, le transmetteur d’une mémoire. Ici, il est engagé volontaire, il se sublime, il écrase les clichés, il est universel et nécessaire à tous … il est celui qui met des rimes au sens. Face à la montée des intolérances, des discriminations et des exclusions, il est utile de faire appel à la mémoire, à l’histoire pour réaffirmer les valeurs de tolérance, de fraternité et de justice pour lesquelles tous ces « combattants » d’ici et d’ailleurs se sont sacrifiés.

Il s’agit de dire avec vigueur et conviction que cette réhabilitation, la transmission de ces mémoires de l’immigration participent à la construction d’une histoire commune, partagée, nécessaire au rapprochement des communautés, à la reconnaissance et au respect de l’autre … La France s’est faite, construite, défendue, relevée dans la diversité … c’est sa richesse, son passé, son présent et son futur …

Distribution

Mise en scène : Yan GILG / Auteurs-Interprètes sur scène (Rap, Chant, Théâtre) : Maeva HEITZ, Yan GILG, Séverine MAYIMA, Hugo ROTH/ Danseurs-Chorégraphes : Christophe ROSER, Mickaël STOLL, Yassine Allouache / Auteurs-interprètes (voix off) : Reda BOUCHENAK, Youness El GUEZOULI / Auteurs complémentaires : Guy BOLEY, Louis ARAGON, Léopold Cédar SENGHOR, Kateb YACINE, Joseph KESSEL et Maurice DRUON, REYJADE, un poilu / Musiques : Yan GILG / Montage Vidéo : Yan GILG, Yamine ADJOUDJ, Gwenaël GRAFF, Christophe ROSER / Infographie-supports com : Mustapha EL GUEZOULI / Création Lumières : Fabrice CROUZET, Laure ZURCHER / Régie plateau et vidéo : Barthélémy SMALL / Régie lumière : Eléonore DIAS / Régie son : Laura FORT/ Administration : Ilham GILG

Folies Colonies

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La fabuleuse et édifiante histoire des Colonies Françaises racontée et jouée par l’Illustre Compagnie du Palais des Merveilles.

Distribution

Direction artistique : Yan GILG / Ecriture et mise en Scène : Guy BOLEY / Musiques : Yan GILG / Chorégraphies : Sabine SAMBA, Majid YAHYAOUI, Yassine ALLOUACHE / Décors : Nicolas HOUDIN, Pascale WILHEM / Costumes : Charlotte CHAZARENC, Rita TATAÏ / Création Lumière : Claude COUFFIN, Laure ZURCHER / Crédits Images : INA – ECPA-D / LES SALTIMBANQUES >> Sabine SAMBA – Bernard CUPILLARD – Ibrahima M’BODJI – Majid YAHYAOUI – Yassine ALLOUACHE – Yan GILG / LA TECHNIQUE >> Régie Lumière : Barthélémy SMALL / Régie Son et Vidéo : Laura FORT / Graphisme : Lionel GROB

Samudaripen

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Cette pièce chorégraphique raconte le SAMURADIPEN (génocide en langue romani) des Tziganes internés par Vichy, déportés et exterminés pendant le régime nazi.

Mickaël STOLL, pierre angulaire de ce projet, danseur et chorégraphe d’origine manouche, conduit des laboratoires musicaux et chorégraphiques créant des passerelles entre le jazz manouche « traditionnel » et sa danse Hip-hop, SAMUDARIPEN est un croisement entre le langage corporel et le langage musical. C’est la rencontre improbable et tellement évidente entre le jazz manouche et la danse Hip-hop, maîtrisant et valorisant tous deux l’art de l’improvisation et de la performance technique, refusant tous deux, épris de liberté, d’être enfermés dans des cadres et des canons..

Plus globalement, le projet met en perspective une persécution séculaire, voire millénaire des peuples nomades en Europe. SAMUDARIPEN questionne l’univers concentrationnaire et les systèmes de déshumanisation.

Cette création ne s’inscrit pas dans le projet de triptyque sur l’histoire coloniale de la Compagnie ( A nos Morts – Folies Colonies – Beautiful Djazaïr), mais est liée à la mémoire collective et rappelle que la diversité culturelle, la rencontre, le partage et l’échange dans le respect de cette diversité, restent les seuls remparts aux obscurantismes.

Distribution

Direction artistique : Yan GILG / Direction chorégraphique : Mickaël STOLL / Dramaturgie et mise en scène : Yan GILG / Musiques : Jean-Baptiste BOLEY, Gwenaël GRAFF, Gaga et Billy WEISS, Marcel LOEFFLER, Laurent MULLER, Sorin GHERALIU / Scénographie, décors et accessoires : Nicolas HOUDIN / Création lumière : Laure ZURCHER / Costumes : Charlotte CHAZARENC / Vidéo : Laura FORT, Yan GILG, DEEZ / Visuels-Infographie : Mustapha EL GUEZOULI / Régie lumière : Barthélémy SMALL / Régie Son : Laura FORT

Beautiful Djazaïr

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BEAUTIFUL DJAZAÏR, une création portée par les compagnies MEMOIRES VIVES et HORS SERIE, un duo Théâtre – Danse interprété par Yan GILG et Hamid BEN MAHI.

Distribution

Direction artistique et mise en scène : Hamid BEN MAHI et Yan GILG / Chorégraphie : Hamid BEN MAHI Interprètes : Hamid BEN MAHI et Yan GILG / Création et régie lumière : Antoine AUGER / Création et régie vidéo : DEEZ / Environnement sonore et régie son : Gwenaël GRAFF / Régie générale : Pierre MARTIGNE / Production : Ilham GILG (Cie Mémoires Vives) et Jean-Yves DEMAN (Cie HORS SERIE)

Kerakoum « Strasbourg, Marseille, Alger »

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Préambule Juin 2011, lors d’un travail sur la ville de Port De Bouc, traitant de la mémoire industrielle d’une ville-chantier, Yan GILG (HANTZ) rencontre Daniel GAGLIONE (NIELO), musicien et chanteur du groupe NAÏAS. Très vite les amitiés se lient et l’envie et la nécessité de travailler ensemble s’exprime. Cette rencontre avec NAÏAS fait en quelque sorte rejaillir ses premiers amours et le désir de se pencher sur la thématique qui l’intéresse aujourd’hui, en musiques.

La question du métissage, des croisements, des rencontres qu’il a provoqués dans les différentes œuvres de la compagnie, il souhaite la reposer aujourd’hui entre des musiciens d’horizons différents, entre des instruments, des sonorités, des langues et des accents d’ici et là bas. Entre l’accordéon de Yves, le mandole de Nielo, la guitare manouche de JB, la basse de Nono, le oud de Malik, les percus de Matéo … entre le slam de Yan, le rap de Séverine et le chant de Daniel.

Coté texte, un voyage dans l’âme et les mémoires, les rêves et les déchirures de la Kabylie, de l’Algérie, de la France … de l’Algérance, incarnée par les textes de Salah OUDAHAR, Mohamed BENHAMADOUCHE, Yacine KATEB, Jean AMROUCHE, …

Le 16 Janvier 2012 naît alors le groupe KERAKOUM …

KERAKOUM, comment allez vous ? en arabe. C’est une attention délicate, une preuve d’amitié, un témoignage de fraternité. KERAKOUM, c’est des sonorités d’ici, de là-bas, passant par d’autres raccourcis ou d’autres détours … KERAKOUM, c’est des langues qui se rencontrent et se parlent. Du français en occitan, du berbère en français, de l’arabe en lari … une musicalité du verbe, des caresses de mots aux parfums d’ici et d’ailleurs. KERAKOUM, c’est un voyage de Strasbourg à Marseille en passant par Alger … KERAKOUM, c’est des allers-retours, des envolées, des descentes aux enfers, des montées aux nues … un voyage poétique et musical.

Distribution: Daniel Gaglione (Nielo) : Mandole algéro-italienne et chant Mathieu GOUST (Mateo) : percussions et batterie Malik Ziad : mandole kabyle et oud Noël Baille (Nono) : basse Yves Beraud : accordéon Séverine Mayima (Severe) : rap et chant Yan Gilg (Hantz) : rap, slam et lectures Deez : montage vidéo Lior Blindermann : régie son Barthélémy Small et David Riemer : création lumière Barthélémy Small : Régie générale et régie lumière

PARMI N(v)OUS

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Dans la continuité des questionnements de la Cie Mémoires Vives sur les minorités et les opprimés.

Une réflexion sur la clandestinité, les « sans-papiers », les « sans voix », les « sans droits », … celles et ceux, qui, de l’Est à l’Ouest du Sud au Nord, rêvent d’un ailleurs, d’un Eldorado … l’Europe, la France comme point de chute ou de recommencement.

michel gabriel duffourMais c’est aussi la question de l’errance, des rêves de celles et ceux dont les destins sont définis par d’autres … Ces « causes humaines qui agissent sur des millions d’humains dont l’immense majorité d’entre eux les subis comme elle subit les caprices du ciel, de la mer et de l’écorce terrestre ».

PARMI N(v)OUS raconte par le corps, le mouvement ou non, le geste comme verbe, l’invisibilité, l’absence, la fuite permanente, l’enfermement, l’indifférence, la négation du corps de l’autre, de sa présence. Le texte, le verbe, la voix comme présence singulière, pour dire la poésie de parcours d’exils. Des visages, témoignages d’itinéraires, des images clandestines, des sons sans-papiers.

La dramaturgie est une énigme en soi. Qui joue quoi ? Qui se joue de qui ? D’ailleurs ou sommes nous ? Sur le terrain ou le théâtre des « opérations » ? Qui sont exactement ces 4 « clandestins » ? Et ce type qui passe, qu’est ce qu’il veut, qu’est-ce qu’il cherche ? Lui ou un ailleurs ?

EUX sont 4 danseurs d’origine Hip Hop à la recherche de nouveaux espaces pour expérimenter, inventer, transformer, questionner … Ils squattent clandestinement un théâtre et dans les interstices créent une pièce sur les « sans-papiers ». Toujours menacés d’être «expulsés », ils travaillent dans une tension, toujours sur le fil … LUI est régisseur de plateau, il installe les scénos des spectacles à venir, gère les plannings, les accueils, définis et autorisés par les Directives. Il rêve d’autre chose, d’un autre part … s’invente une autre vie « comme ces mecs de quartiers qui assis sur les bancs des bans désertiques développent leurs imaginaires pour ne pas mourir ».

La Distribution Dramaturgie et mise en scène : Yan GILG / Direction chorégraphique : Sébastien VELA LOPEZ (de la Cie Mira) / Interprétation : Yvonnette HOAREAU, Sébastien VELA LOPEZ, Marino VANNA, Mickael STOLL, Yan GILG / Création Lumière : Antoine AUGER et Barthélémy SMALL /Montages Vidéo : Laura Fort, Yan Gilg / Scénographie : Yan Gilg / Décor et Accessoires : Nicolas et Josiane (Cie Les Bâtisseurs d’Instants) / Production : Compagnie MÉMOIRES VIVES / Coproduction : CCN de La Rochelle – Kader Attou, CCN de Créteil et Val de Marne – Mourad Merzouki, Théâtre de l’Olivier à Istres (Scène Conventionnée pour la danse et les arts du geste)/ Régie Culturelle Scènes et Cinés Ouest Provence / Accueils en résidence : Espace Culturel de Vendenheim, Pôle Sud (Scène Conventionnée pour la Danse et la Musique) de Strasbourg, le Préo d’Oberhausbergen / Soutiens : Région Alsace, Ville de Strasbourg, Conseil Général du Bas Rhin, DRAC Alsace

ÇA HANDI LONG

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L’histoire

Barnabé, est un jeune un peu bizarre, un peu absent … il est autiste. Son monde c’est celui des plantes, des fleurs avec qui il communique, avec qui il a construit une relation particulière puisqu’avec les humains cela semble plus difficile. Sa connaissance de la flore, sa sensibilité, sa lucidité sur les choses de la vie font de Barnabé un personnage à la fois lunaire, poétique mais aussi éminemment complexe. Même son grand frère Gaston, introverti et fâché contre tous, contre le monde, n’arrive pas à entretenir une relation profonde avec lui. Pour des raisons professionnelles, sa famille est amenée à déménager, à changer de pays et de continent. À peine le temps de faire les valises et c’est : « Direction l’Afrique… ».

Là bas, Barnabé et Gaston feront la rencontre de personnes sensibles et attachantes ; Nayebi, sourde et muette, fruit d’une mauvaise histoire d’amour et Lemouvka, sa mère bienveillante, en empathie avec l’autre, quel qu’il soit, d’où qu’il vienne, quel que soit son handicap. Relaté par un griot et un narrateur, à la fois témoins et protagonistes, ce conte poétique et chaleureux questionne par la musique, le théâtre et la danse, le rapport à l’autre, le handicap visible et invisible, l’enfance, et l’Afrique.

Idée Originale : Abdi RIBER Metteur en scène : Yan GILG Auteurs – Interprètes (Théâtre, Chant, Rap) : Séverine MAYIMA, Thierry NDINDA, Abdi RIBER, Hugo ROTH Danseurs- Chorégrahes : Hyacinthe GAU-LOPEZ, Mickaël STOLL Création et régie lumière : David Riemer Régie son : Julien Fritsch Production : le Moulin 9 / Ville de Niederbronn-les-Bains Communication : Sunglasses Music

Quand Nos Luttes Auront Des Elles

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LITTLE, chef d’un gang 100% féminin réunit ses nouvelles recrues : VENUS, EVE, COTON, BULLE et MADEMOISELLE. Leur objectif: le braquage de leurs droits.

Au détour de la pièce, ces 6 femmes d’aujourd’hui nous racontent, incarnent, questionnent ces « grandes dames » qui ont par leurs actes et leurs pensées transformé le monde … Elles nous parlent sans détour, avec humour et gravité, tendresse et violence, avec la voix, le corps, l’image et le son … Ce combat des femmes pour l’émancipation sociale, politique, sexuelle, cet héritage qui les habite, elles l’interrogent, le défendent ou le contestent, le bousculent, le transcendent, l’adaptent à leur propre réalité, leurs propres trajectoires.

De cet héritage qui les habite, qu’elles habitent, elles s’extirpent et en parlent entre elles … avec nous. Pas d’angélisme ou de féminisme de principe dans cette création. La plupart des femmes ne sont ni muettes et soumises, ni activistes de l’ultra féminisme. Mais à l’intersection. QUAND NOS LUTTES AURONT DES ELLES consacre la femme ordinaire qui décide un jour de se « donner des ailes » et de défendre une cause, petite ou grande, noble car humaniste, dans l’oubli de tout ce qui fait une femme, en survolant tout ce qui était prévu qu’elle soit.

LA DISTRIBUTION

COORDINATION ARTISTIQUE et MISE EN SCENE : Maeva HEITZ, Yan GILG ÉCRITURE ET COMPOSITION (œuvres originales et adaptations) : Maeva HEITZ, Séverine MAYIMA COMPOSITIONS ORIGINALES ET CRÉATION BANDE SON : Saori JO ÉCRITURE CHORÉGRAPHIQUE : Yvonnette HOAREAU (Cie MIRA) ARTISTES INTERPRÈTES : Céline BRAUN, Maeva HEITZ, Yvonnette HOAREAU, Séverine MAYIMA, Saori JO, Selia SETODZO CRÉATION VIDÉO : Arnaud MASSON (Art Waves) TECHNIQUE : Julien Fritsch (Régie Son), Éléonore DIAS (Régie Lumière) COPRODUCTION : Espace Grün de Cernay et la Ville de Schiltigheim ACCUEIL EN RESIDENCE : Pôle Sud, le PréO d’Oberhausbergen SOUTIEN : DRAC Alsace, Ville de Strasbourg, Région Alsace, Conseil Général du Bas-Rhin