Utilisateur:Jérémy-Günther-Heinz Jähnick/Brouillon 5

Cokerie de Drocourt modifier

La cokerie de Drocourt est une usine fabriquant du coke établie depuis 1952 dans les communes de Rouvroy, Drocourt et Hénin-Liétard, dans le Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Un lavoir et l'usine Norbenzol sont également implantés sur le site.

Historique modifier

La cokerie de Drocourt est un ensemble d'usines, qui comprend, en plus de la cokerie, un lavoir de 14 000 tonnes par jour qui l'approvisionne directement en charbon, et l'usine Norbenzol, qui traite les benzols bruts recueillis par distillation du gaz de cokéfaction[R 1].

Le 21 novembre 1968, la cokerie compte deux batteries de fours en plus : la 31e et la 32e. Leur construction a demandé moins d'un an. Les opérations de cokéfaction sont largement automatisées, elles sont réalisées en 17 heures à une température de 1 300 °C. La capacité totale de l'usine est portée à 5 000 tonnes de coke par jour[R 2].

Depuis la Nationalisation, un programme de modernisation des cokeries a été réalisé. Celles d'Hénin-Liétard, Liévin, Nœux et Auby ont été fermées. Le niveau de production est de 15 000 tonnes par jour dans le bassin. À cette période, les installations de la Centrale d'Hornaing sont étendues, et la production des charbons gras est concentrée sur la fosse no 3 - 15. En dépit de la régression de l'extraction, nombre d'industries dans le bassin minier subissent une modernisation nécessaire[R 2].

Avec ses seize batteries et ses 407 fours, la cokerie possède depuis 1969 une capacité de production de 5 050 tonnes par jour, soit 36 % des possibilités du bassin. Sa production annuelle de 1 800 000 tonnes de coke, soit 12 % de la consommation nationale, en fait la plus grande cokerie de France, et une des plus importantes d'Europe[R 1]. La cokerie de Drocourt est originale en ce sens où elle fabrique simultanément deux types de qualités de coke. Le coke métallurgique est spécialement destiné aux hauts-fourneaux qui utilisent des minerais de fer. C'est un coje dur, relativement gros, de 60 à 150 millimètres. Il est fabriqué à partir de charbons gras, ayant 25 % de matières volatiles, dans des batteries de fours étroits et hauts, permettant une cuisson rapide en 18 heures, à une température élevée de 1 300 °C. Le coke de fonderie est destiné aux cubilots des fondeurs. C'est un coke plus dur et plus gros que le précédent, de 90 à 300 millimètres, fabriqué à partir de charbons trois-quarts gras, ayant 20 % de matières volatiles. Les fours sont plus larges et moins hauts, et la cuisson dure 36 heures à une température de 1 050 °C. En France, la cokerie de Drocourt est la seule à produire du coke de fonderie[R 1].

Lorsqu'une tonne de coke est produite, 35 kg de goudron, 12 kg de sulfate, 9 kg de benzol, et 440 m3 de gaz sont également produits. Sur une année, cela représente 63 000 tonnes de goudron, 22 000 tonnes de sulfate, 16 000 tonnes de benzol et 450 000 000 m3 de gaz. Les goudrons sont expédiés dans les usines de traitement HGD de Lens, les benzol sont traités sur place, dans l'usine de Norbenzol, les sulfates sont en grande partie réservés à l'exportation, quand au gaz, il est soit envoyé à l'état brut dans des usines de traitement pour la fabrication de l'ammoniaque de synthèse et autres dérivés, soit envoyé à l'état épuré sur le réseau régional de distribution. Une partie sert au chauffage des fours de l'usine[R 1]. Pour produire une tonne de coke, il faut 1 300 kg de charbon, pour produire 5 000 tonnes de coke par jour, il faut donc 6 500 tonnes de charbons gras, soit 2 350 000 tonnes chaque année, ce qui représente la production totale de charbons gras et trois-quarts gras cokéfiables du Groupe Centre[R 1].

La cokerie emploie en temps habituel 550 ouvriers, et 67 employés, techniciens, et agents de maîtrise. Lorsque l'usine fonctionne pleinement, en feu continu, 370 ouvriers travaillent par roulement aux trois postes. Les reste est occupé aux travaux d'entretien, de laboratoire, et de bureaux. Toutes les manutentions de charbon ou de coke sont réalisées par des bandes transporteuses en caoutchouc. Les ateliers de manutention et de criblage sont entièrement mécanisés, et disposent, comme les centrales modernes, de tableaux synoptiques, pupitres de commande, et réseaux interphones, permettant à un seul agent de commander à distance la mise en marche de tout un atelier. Il est prévu dans les années à suivre l'ouverture des deux nouvelles batteries d'installer une enfourneuse, une machine qui remplit les fours de charbon, ainsi que l'automatisation du processus de défournement[R 1].

Notes et références modifier

Références au magazine Relais
  1. a b c d e et f « Avec ses deux nouvelles batteries, la cokerie de Drocourt devient la plus grande de France », Relais, Charbonnages de France, no 1,‎ , p. 14-15
  2. a et b « Une preuve évidente de vitalité : Drocourt accroît sa capacité », Relais, Charbonnages de France, no 1,‎ , p. 13

Centrale d'Hornaing modifier

La Centrale d'Hornaing est une centrale thermique installée à Hornaing, dans le Nord-Pas-de-Calais.

Historique modifier

La Centrale d'Hornaing, dans le Groupe de Valenciennes, a été étendue au printemps 1968. Celle-ci possède déjà deux groupes de 125 mégawatts dont le couplage sur le réseau EDF a eu lieu dans le courant du second semestre de 1970. La centrale doit au début des années 1970 écouler 600 000 tonnes de charbons maigres en mixtes, pulvérulents, et schlamms.

Le premier élément de cette nouvelle tranche à être achevé est la cheminée haute de 120 mètres. Son diamètre est de onze mètres à la base, et six mètres à la tête, et une épaisseur de quarante centimètres à la base, à quinze centimètres à la tête. Cette colonne conique a pu être obtenue grâce à un coffrage conçu uniquement pour ce type de travail : il s'agit d'un assemblage d'éléments formant une double ceinture avec un réglage permettant de diminuer progressivement le diamètre. Celui-ci comporte en outre des points de repère afin de contrôler si la conixité suite les mesures imposées, il permet aussi d'éviter que la cheminée ne vrille. La ceinture qui forme le coffrage est montée progressivement par passes de 25 centimètres, grâce à des vérins hydrauliques. Le coulage du béton a été effectué sans interruption à raison de 3,45 mètres par vingt-quatre heures. Cette gigantesque colonne repose sur des fondations qui comportent douze pieux en béton de 1,20 mètres de diamètres, forés dans le sol jusqu'au niveau de la craie, c'est-à-dire à 22 mètres environ de profondeur. Ces pieux sont coiffés d'une semelle de quatorze mètres de diamètre et 2,65 mètres de hauteur, ce qui donne à l'ensemble un poids d'environ 900 tonnes.

Cette cheminée va évacuer en marche normale 880 000 m3 par heure de fumée purifiée au préalable par retrait des cendres volantes. Cette élimination est faite par un dépoussierreur ékectrostatique dont la garantie prévoir de ne laisser passer que 0,375 gramme de poussières par mètre cube de fumées[R 1].

Notes et références modifier

Références au magazine Relais
  1. « De la fumée purifiée pour cette cheminée de 120 mètres », Relais, Charbonnages de France, no 1,‎ , p. 20

Fosse n° 7 ter des mines de Nœux modifier

Fosse no 7 ter des mines de Nœux
La fosse no 7 ter.
La fosse no 7 ter.
Puits n° 7 ter
Coordonnées 50,469518, 2,600855
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Commune Ruitz
Caractéristiques
Compagnie Compagnie des mines de Nœux
Ressources Houille

Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
(Voir situation sur carte : Pas-de-Calais)
Fosse no 7 ter des mines de Nœux
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fosse no 7 ter des mines de Nœux

La fosse no 7 ter de la Compagnie des mines de Nœux est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Ruitz.

La Compagnie des mines de Nœux est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 7 ter.

La fosse modifier

Exploitation modifier

La Compagnie des mines de Nœux est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune[B 1].

Reconversion modifier

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[1].

Les terrils modifier

[2]

Les cités modifier

Notes et références modifier

Notes

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Références
Références aux fiches du BRGM
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,

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Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome II,

Voir aussi modifier

wikilien alternatif2

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Bibliographie modifier

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 136-142. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : De 1946 à 1992, t. II,


*07 ter

Avaleresse n° 12 des mines de Nœux modifier

Avaleresse no 12 des mines de Nœux
Image illustrative de l’article Jérémy-Günther-Heinz Jähnick/Brouillon 5
Avaleresse n° 12
Début du fonçage 1939
Profondeur mètres
Remblaiement ou serrement 1940
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Commune Houchain
Caractéristiques
Compagnie Compagnie des mines de Nœux
Ressources Houille

L'avaleresse no 12 de la Compagnie des mines de Nœux est une avaleresse du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, située à Houchain.

La fosse modifier

Notes et références modifier

Notes
Références

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Références aux fiches du BRGM
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,

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Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 136-142. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article


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