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La grammaire universelle en linguistique, est une théorie sur la composante génétique de la faculté du langage, d'habitude crédité à Noam Chomsky. La base de la grammaire universelle est qu'il existe un certain ensemble de règles structurelles qui sont innés chez l'être humain et sont indépendants de l'expérience sensorielle. Avec du stimulus linguistique reçu à travers leur développement psychologique, les enfants vont adopter certaines règles syntaxiques qui se conforment à la grammaire universelle.[1] Ceci est parfois nommé la grammaire mentale pour pouvoir être différiencié d'autres sortes de «grammaires», soit prescriptives, descriptives ou pédagogiques.[2][3] Les défendeurs de cette théorie s'appuissent et mettent l'empahse sur la pauvreté du stimilus ainsi que l'existence de certains propriétés universelles du langage humain. Par contre, l'existence de ces derniers n'a pas été encore définitivement établi selon certains linguistes qui sont de l'avis que l'immense diversité des langues réduit le nombre possible d'universaux.[4] C'est une question qui appartient à l'investigation empirique pour pourvoir déterminer quelles propriétés sont universelles et quelles capacités linguistiques sont innées.

Argumentaire

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La théorie de la grammaire universelle propose que si les êtres humains se dévéloppent sous des conditions normales (et non pas les conditions extrèmes de privation sensorielle), ils vont toujours dévélopper un langage avec certaines propriétés (comme devoir différiencier entre les noms et les verbes, ou entre les mots-outil et les mots lexicaux). La théorie propose qu'il existe une faculté du langage innée et déterminée par la génétique qui comprend ces règles et permets la rapidité de l'enseignement d'une langue par un enfant ce qui serait plus lent sans cette faculté.[5] Cette faculté ne connais pas le vocabulaire d'une langue en particulier (donc chaque mot ainsi que son sens doivent êtres appris) et il reste plusieurs paramètres qui vont varier de langue à langue (comme si un adjectif précéder un nom) et qui doivent donc êtres enseignés.

Comme dit Chomsky, «le dévéloppement du langage chez l'individu doit incorporer trois facteurs: 1) une base génétique qui limite les langues attainables, ce qui rend possible l'acquisition d'une langue; 2) des données externes qui sont transformés en expérience et qui choisisent une langue ou une autre dans un champ très limité; 3) des principles non spécifiés par la faculté du langage.»[6]

Occasionallement, les aspets de la grammaire universelle semblent pouvoir êtres décrits en termes de détails généraux concernant la cognition. Par exemple, si il existe une disposition qui fait parti de la cognition humaine de vouloir catégoriser les événements et objets comme différent classes de choses et donne comme résulat des noms et verbes qui se retrouvent dans chaque langues, il serait alors raisonable de conclure qu'au-lieu de présenter cet aspet de la grammaire universelle comme étant spécifique au langage il est plus général et existe comme une parti de la cognition humaine . Pour pouvoir distinguer les propriétés de langues qui peuvent êtres liés à d'autres faits concernant la cognition des propriétés des langues qui ne peuvent pas, on utilise l'abbréviation UG* . UG (pour Universal Grammar) est le terme souvent utilisé par Chomsky pour les aspets du cerveau humain qui font en sorte que le langage est de la façon dont il est mais pour cette discussion il est utlisé pour les aspets qui sont plus spécifiques au langage (donc UG, comme Chomsky l'utilise, est simplement une abbréviation pour la grammaire universelle alors que UG* est utilisé ici comme un sous-ensemble de la grammaire universelle).

Dans le même article, Chomsky présente le thème d'un grand programme de recherche par voie de la question suivante : «C'est quoi le plus petit montant qu'on peut attribuer à UG en continuant de tenir compte de la variété des «langues-I» réalisées, en s'appuyant sur les troisièmes principes facteurs?» (langues-I veut dire des langues internes, les états du cerveau qui correspondent au savoir de comment parler et comprendre une certaine langue, and les troisièmes principes facteurs sont les principes non spécifiés par la faculté du langage).

Chomsky a aussi avancé comme hypothèse que la grammaire universelle pourrait être extrêmement simple et abstrait, comme pour exemple un seul méchanisme pour combiner des symboles dans un certain ordre, ce qu'il appel «merge». Dans cet extrait-ci, Chomsky démontre qu'il n'utilise pas le terme «grammaire universelle » dans le même sens étroit qui a été suggéré pour UG* dans cet article:

«La conclusion que merge tombe dans le domaine de la grammaire universelle fonctionne quand même si une telle production récursive est unique à la faculté du langage ou si elle est approprié à partir d'autres systèmes. »

En autres mots, merge est considéré comme faisant parti de la grammaire universelle parce que c'est ce qui est responsable pour la façon qu'est le langage, universel, et ne fait pas parti de l 'environement ou de propriétés spécifiques qui sont indépendants de la génétique ou l'environement. Merge fait parti de la grammaire universelle autant que si c'est specifique au langage ou, comme suggère Chomsky, ferait aussi parti comme example du raisonnement mathématique.

Cette distinction est importante car il y a eu plusieurs débats à propos de UG* même si la plupart des chercheurs sur le language sont de l'avis qu'il existe une grammaire universelle. Plusieurs personnes vont penser que Chomsky parle de UG* losqu'il écrit à propos de la grammaire universelle (il se peut que dans certains cas il est vraiment en train de parler à propos de UG*, mais ce n'est pas le cas avec l'extrait ci-dessus).

Chomsky, dans son ouvrage Le Langage et la Pensée[7], fait l'hypothèse de ce qu’il appelle des « universaux linguistiques », c’est-à-dire des structures communes à toutes les langues, inhérentes à l’esprit humain et à l’apprentissage du langage chez l’enfant.

Certains étudiants de la grammaire universelle vont étudier une grande variété de grammaires pour extraire des universaux linguistiques, surtout sous la forme de «si X est présent, Y va donc aussi être présent». Ceci s'applique à une variété de traits linguistiques comme les phonèmes qu'on trouve dans une langue, l'ordre de mots que choisi une langue, ainsi que la raison pourquoi les enfants démontrent certains comportements linguistiques.

D'autres linguistes ont plus tard contribués à cette théorie comme Chomsky et Richard Montague, qui ont dévéloppés leur propre version de cette théorie en considérant le problème de la pauvreté du stimulus qui apparait dans une approche constructiviste de la linguistique. L'application de l'idée de la grammaire universelle dans le domaine de l'acquisition de langue étrangère est surtout représenté par les recherches du linguiste de McGill Lydia White.

Les syntacticiens sont la plupart du temps de l'avis qu'il y a des points paramétriques de variation entre des langues malgré qu'il existe un débat animé portant sur les opinions que les contraintes de la grammaire universelles sont soit essentiellement universaux parce qu'elles sont ancrées dans l'être humain (l'approche de Chomsky de principles et paramètres), soit une conséquence logique de l'architecture syntactique spécifique (l'approche generalized phrase structure), ou le résulat de contraintes fundamentales de la communication (l'approche functionaliste).[8]

Lien avec l'évolution du langage

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Dans un article intitulé « La Faculté de langage: Qu'est-ce que c'est, qui la possède et comment a-t-elle évoluté »[9] Hauser, Chomsky et Fitch présentent les trois hypothèses les plus courrantes qui tentent d'expliquer comment le langage a évolué et a permit les êtres humains de possèder une grammaire universelle.

La première hypothèse veut que la faculté de langage est dans le sens le plus stricte homologue à la communication des animaux. Ceci veut dire que les aspets homologues de la faculté du langage existes aussi chez les animaux non-humains.

La seconde hypothèse veut que la faculté de langage est une adaptation dérivée qui appartient strictement à l'être humain. Cette hypothèse veut que des traits individuels ont étés préférés par la sélection naturelle et sont devenus spécialisés pour les êtres humains.

La troisième hypothèse veut que la facuté de langage est dans un sens très étroit unique aux êtres humains. L'hypothèse prétend que même si les méchanismes du sens le plus stricte de la faculté du lagage sont présents chez les animaux, humains ou non-humains, le méchanisme informatique de récursivité n'a évolué que récament chez les êtres humains.[9] Ceci est l'hypothèse qui s'alligne le plus avec la théorie de grammaire universelle typique qui défendue par Chomsky.

Histoire

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L'idée d'une grammaire universelle peut être tracée jusqu'aux observations de Roger Bacon dans ses oeuvres Summa Grammatica (c. 1245) ainsi que Grammatica Graeca (c. 1268) dans lesquels il écrit que toutes langues sont formées à partir d'une grammaire commune, même si elles peuvent subir des variations accessoires. Les grammairiens spéculatifs du 13ième siècle, en suivant Bacon, ont aussi proposés des règles universelles qui sont à la bases de toutes grammaires. Il y avait aussi les logiciens de Port-Royal, reconnus par Chomsky comme étant précurseus de sa propre théorie, avec des oeuvres tels que Grammaire générale et raisonnée contenant les fondemens de l'art de parler, expliqués d'une manière claire et naturelle et Logique ou l'art de penser. Le concepte d'une grammaire ou langue universelle était au centre des projets du 17ième siècle qui exploraient la possibilité d'une ou plusieurs langues philosophiques. Il y avait une école écossaise de grammairians universels à partir du 18ième siècle, séparé du projet sur la langue philosophique, qui comptait comme membres James Beattie, Hugh Blair, James Burnett, James Harris, et Adam Smith. L'article concernant la grammaire dans la toute première édition de l'Encyclopædia Britannica (1771) contenait une section très détaillée intitulée «Sur la grammaire universelle».

L'idée est plus tard devenu plus populaire et a eu beaucoup d'influence sur la linguistique moderne grâce aux théories de Chomsky et Montague durant les années 1950–1970 qui faisaient parti des «guerres linguistiques». La grammaire de Montague, une sémantique appliquée directement aux langages naturels développée par Montague, est un autre exemple d'une grammaire universelle. Toutefois, l'approche de Montague et de Chomsky s'opposent radicalement: selon Montague, la sémantique fait partie de la logique, et non de la psychologie, et il n'est pas nécessaire qu'une règle syntaxique ou qu'une règle d'interprétation sémantique puisse être plausiblement imputable, comme chez Chomsky, à un locuteur[10].

Durant le début du 20ième siècle par contre, le langage était d'habitude interprété d'un point de vue behavioriste qui prétendait que l'acquisition de la langue, comme n'importe autre sorte d'enseignement, pouvait être expliqué simplement que par une succession d'essais, d'erreurs, et de récompenses pour le succès.[11] En autres mots, les enfants apprennent leur langue maternelle simplement par l'imitation, en écoutant et répétant ce qui dit les adultes. Par exemple, quand un enfant dit «lait» et sa mère souri puis lui en donne comme résultat, l'enfant va trouver ce résultat gratifiant et ceci va encourager son dévéloppement de langage.[12]

La théorie de Chomsky

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Chomsky mentients que le cerveau humain contient un ensemble limité de constraintes en ce qui concerne l'organisation du langage. Ceci suggère que toutes langues ont une base structurale en commun: cet ensemble de règles est ce qu'on considère comme étant la grammaire universelle.

Des locuteurs qui sont compétents lors qu'il s'agit de parler leur langue savent quelles expressions sont acceptables dans leur langue et quelles expressions ne le sont pas. L'énigme est alors comment ces locuteurs ont-ils appris les restrictions de leur langue puisque les expressions qui vont contre les restrictions de leur langue ne sont pas appris directement ou indiqués comme étant des mauvaises contructions. Chomsky suggère alors que cette pauvreté de stimilus mets en doute la théorie béhaviorale de Skinner sur l'acquisition du langage. Son argument repose sur le fait qu'il n'existe pas des preuves négatives (une preuve qu'une expression fait parti de l'ensemble des phrases agrammaticales dans une certaine langue).[13] Par exemple, en français, un pronom interogatif comme «qui» ne peut pas être lié avec un prédicat dans une subordonnée relative:

*«Qui est-ce que Jean a rencontré un homme qui vendait?»

Des expressions commes telles ne sont jamais disponibles à quelqu'un qui apprend une langue: elle sont selon l'hypothèse agrammaticales. Les locuteurs de la langue vont ni les utiliser ni les présenter comme quelque chose d'acceptable à des personnes qui apprennent leur langue. La grammaire universelle offre une explication pour la pauvreté de stimilus en présentant certaines restrictions dans les caractéristiques universelles des langues humaines. Quelqu'un qui apprend une langue ne serait jamais tenté de généraliser d'une façon illicite.

Présence des langues créoles

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L'existence des langues créoles est des fois présenté comme étant une preuve qui supporte cette théorie, surtout par la théorie controversé du bioprogramme langagière de Derek Bickerton. Les créoles sont des langues qui se forment et se dévéloppent quand des sociétés hétérogènes se combinent et sont forcés à trouver un nouveau système de communication. Le système utilisé par les premiers locuteurs est typiquement un mélange inconsistant d'objets du vocabulaire aussi connu sous le nom de pidgin. Lorsque les enfants de ces locuteurs commencent à acquérir leur langue maternelle, ils utilisent l'entré du pidgin pour effectivement créer leur propre langue unique aussi connu sous le nom de langue créole. Contrairement aux pidgins, les créoles ont des locuteurs natifs (ceux avec l'acquision depuis la petite enfance) et utilisent une grammaire systématique et complète.

Selon Bickerton, l'idée d'une grammaire universelle est supporté par les langues créoles parce que certains traits sont pratiquement partagés par toutes langues dans cette catégorie. Par exemple, le point de référence dans le temps (exprimé par la racine d'un verbe) est par défaut le passé au lieu du présent. En utilisant des auxiliaires pré-verbaux, ils vont exprimer de façon uniforme le temps, l'aspect, et le mode. La double négation est présente mais va affecter le sujet verbal (au-lieu de l'object comme en espagnol). Un autre trait partagé entre les langues créoles est celui de créer des questions simplement par le changement de l'intonation d'une phrase déclarative au-lieu de changer l'ordre d'une phrase ou ses contenus.

Il y a eu par contre une étude mené par Carla Hudson-Kam et Elissa Newport qui a suggeré que les langues créoles ne supportent pas l'idée d'une grammaire universelle. Dans une serie de tests, Hudson-Kam et Newport ont pris en compte comment les enfants ainsi que les adultes apprenaient des grammaires artificielles. Elles ont trouvé que les enfants avaient tendance d'ignorer les variations mineurs quand celles-ci étaient infréquentes et ils ne reproduisaient que les formes les plus fréquentes. En faisant cela, les enfants avaient tendance de standardiser la langue à lequel ils étaient exposés. Hudson-Kam et Newport ont proposé comme hypothèse que lors d'une situation où se dévéloppe un pidgin (et dans une situation où un enfant sourd a des parents qui ne connaissent pas comment communiquer par une langue des signes, quleque chose qui se passe réalement) les enfants vont systématiser la langue qu'ils entendent en se basent sur la probabilité et la féquence des formes et non par ce qui est proposé par la grammaire universelle.[14][15] En plus, la grammaire universelle semble à suggérer que les langues créoles devraient partager des caractéristiques avec les langues à partir d'où elles ont étés dérivées and vont donc se resembler au niveau de leur grammaire.

Plusieurs chercheurs de la grammaire universelle sont contre l'idée de relexification, qui suggère qu'une langue va remplacer son lexique presqu'entièrement avec celui d'une autre langue. Ceci va contre les idées universalistes d'une grammaire universelle qui postule une grammaire inné.

Critiques

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Comme la grammaire universelle est une théorie nativiste, développée elle est opposable au constructivisme, notamment grâce à l'apport de Jean Piaget sur les modes d'acquisition du langage chez les enfants, et au béhaviorisme.

Geoffrey Sampson maintient que les théories à propos de la grammaire universelle ne sont pas réfutables et sont par conséquence pseudoscientifiques. Il soutient que les «règles» grammaticales qui sont postulées par les linguistes ne sont que simplement des observations post hoc à propos des langues qui existent déjà au lieu de prédictions à propos de ce qui serait possible dans une langue.[16] De même, Jeffrey Elman soutient que l'idée supposé par la grammaire universelle qu'on ne peut pas désapprendre une langue est basé sur un model stricte du plus pire cas possible, ce qui est quelque chose qui ne s'accorde pas avec n'importe quelle grammaire actuelle. En continuant sur cette critique, James Hurford est de l'avis que la supposition qu'il existe un «organe linguistique spécialisé» est tout simplement l'affirmation triviale que les langues sont apprises par les êtres humains et donc «l'organe linguistique spécialisé» est plutôt un explicandum cherchant pour une théorie au lieu d'être une théorie propre.[17]

Morten H. Christiansen et Nick Chater ont soutenu que le fait que la nature du langage enchaine des mutations rapides empêcherais les structures génétiques, qui sont formés à partir de mutations très lentes, de pouvoir se rattraper. Selon eux, ceci mets en doute la possibilité d'une grammaire universelle génétiquement imprimée. Au lieu d'une grammaire universelle inée, ils prétendent que «des aspets apparament arbitraires des structures linguistiques pourraient être le résultat d'un enseignement général et de bias de traitement qui dérivent de la structure du traitement mental, des facteurs perceptuo-moteurs, des limitations cognitives, et la pragmatique».[18]

Hinzen a résumé les critiques les plus communes de la grammaire universelle:

  • La grammaire universelle n'a aucune formulation cohérente et donc n'est pas nécessaire.
  • La grammaire universelle est en conflit avec la biologie: ce n'est pas possible qu'une telle chose ait évolué selon les standards acceptés par les principes évolutionnaires néodarwinistes.
  • Il n'y a aucun universaux linguistiques: la grammaire universelle est refutée par l'abondante variation à tous les niveaux de l'organisation linguistique qui se trouvent au coeur de la faculté humaine du langage.[19]

En plus, il a été suggéré qu'une personne apprend des tendances probabilistiques sur la distribution des mots dans leur langue au lieu d'apprendre des règles concrètes.[20] Par exemple, les enfants anglophones vont surgénéraliser le suffixe du passé «-ed» en ignorant les formes irrégulières ce qui produit des formes comme goed et eated, mais qui seront corrigés à travers le temps.[21] Il a été aussi suggéré que le problème de la pauvreté de stimilus peut être largement contourné si on suppose que les enfants emploient des stratégies de surgénéralization, qui sont basés sur la similitude, dans leur apprentissage linguistique pour généralizer un usuage de nouveaux mots à partir de mots qu'ils savent déjà comment utiliser.[22]

Le chercheur sur l'acquisition du langage Michael Ramscar a suggéré que quand les enfants attendent par erreur une forme agrammaticale qui ne s'apparait pas, l'échec répéré de leur attente sers comme une forme implicite de contre réaction qui les permets de corriger leurs erreurs à travers le temps, comme comment les enfants anglophones corrigent leur généralizations grammaticales goed et went.[21][23] Ceci indique que l'apprentissage des mots est un processus probabilistite qui fonctionne à partir d'erreurs au-lieu d'être un processus de «cartographie rapide» comme le penserait plusieurs nativistes.

Dans le domain de l'étude sur le terrain, la langue pirahã a été présenté comme étant un contre-exemple aux tenus fondanmentaux de la grammaire universelle. Cette recherche a été mené par Daniel Everett. Entre autre chose, il y a supposément dans cette langue aucune évidence pour la récursivité, ce qui inclue les propositions subordonnées, ainsi que les quantificateurs et des termes pour les couleurs.[24] Selon les écrits d'Everett, les Pirahãs ne possèdent pas ces caractéristiques non parce qu'ils sont naïfs mais parce que leur culture, qui mets l'emphase sur les choses concrètes dans le présent et ne possède ni des mythes de création ni des traditions artistiques, en avait jamais besoin.[25] Par contre, d'autres linguistes ont déclarés que certaines de ces propriétés ont étés mal analysées alors que d'autres ont étés prédis par les théories courrantes de grammaire universelle.[26] D'autes linguistes ont essaiyés de réexaminer la langue pirahã pour déterminer si cette langue fonctionne vraiment sans récursion. Dans un corpus analysé, certains linguistes n'ont pas étés capables de refuter les argument d'Everett contre la grammaire universelle ainsi que le manque de récursion en pirahã. Ils ont par contre noté qu'il y avait des preuves suggestives que le pirahã en fait possède des phrases avec des structures récursives.[27]

Daniel Everett a même attaqué la notion que la grammaire universelle existe. Au lieu, il considère que plusieurs facteurs alternatifs comme la culture et les valeurs que partagent les êtres humains jouent un grand rôle dans le langage. Dans ses propres mots, «la grammaire universelle ne semble pas fonctionner, il semble qu'il n'y a pas trop d'évidence pour [cela]. Et que pouvons mettre en sa place? Une intéraction complexe de facteurs, d'entre eux la culture, les valeurs que partagent les êtres humains, joue un rôle important dans la façon qu'est structuré la manière dont nous parlons et les choses dequels nous parlons»[28] Michael Tomasello, un psychologiste du dévéloppement a aussi supporté cette idée d'Everett et il est de l'avis que «alors que plusieurs aspets de la compétence linguistique humaine ont en effet évolués biologiquement, les principes et constructions grammaticales strictes n'ont pas. Et les universaux dans les structures grammaticales de différentes langues viennent de processuss plus généraux et de contraintes de la cognition humaine, la communication, et le traitement d'information audio-orale, qui opèrent durant la conventionalisation et la transmission de constructions grammaiticales spécifiques d'une communauté linguistique spécifique».[29]

Voir aussi

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  2. (en) Scott Thornbury, An A-Z of ELT, Macmillan Education, (ISBN 1-4050-7063-3), p. 92
  3. (en) Kriszta Szendroi, « First Words: How do children develop language? », BBC Radio 4,‎ (lire en ligne)
  4. Evans, N. (2009). The Myth of Language Universals: Language diversity and its importance for cognitive science. In Behavioral and Brain Sciences. Cambridge University Press.
  5. « Tool Module: Chomsky’s Universal Grammar », sur thebrain.mcgill.ca (consulté le )
  6. (en) Noam Chomsky, Interfaces + Recursion = Language? Chomsky's Minimalism and the View from Syntax-Semantics, Berlin, Mouton de Gruyter, coll. « Studies in Generative Grammar », (ISBN 978-3-11-018872-1), « Approaching UG from Below »
  7. Noam Chomsky, Le Langage et la pensée (1968), Payot, coll. "Essais", 04/02/2009, 336p.
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  10. Marconi, Diego, La sémantique des mondes possibles et le programme de Montague, chap. XVII de La philosophie du langage au XXe siècle, Lyber-L'Eclat, 1997 (en-ligne selon le principe lyber.
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  24. Daniel L. Everett, « Cultural Constraints on Grammar and Cognition in Pirahã: Another Look at the Design Features of Human Language », Current Anthropology, vol. 46, no 4,‎ august–october 2005, p. 621–646 (DOI 10.1086/431525, lire en ligne)
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  26. Nevins, et al., 2007 Pirahã Exceptionality: a Reassessment [1]. « https://web.archive.org/web/20130521063250/http://stirling.kent.ac.uk/SE551/Week10/Nevins%20et%20al%202007%20Piraha%20Exceptionality.pdf »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?),
  27. Steven T. Piantadosi, Laura Stearns, Daniel L. Everett et Edward Gibson, « A corpus analysis of Pirahã grammar: An investigation of recursion »,
  28. (en) Robert McCrum, « Daniel Everett: 'There is no such thing as universal grammar », The Observer,‎ (lire en ligne)
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Bibliographie

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